S*araissant Se Satnedi, Verschijnende des Xaterdugs.
l'union fait la force. Admiiiislralioii et Redaction rue de Dixmiide, 51, Yjnes. eendracht maakt macht.
Journal
libéral démocratique
d'Ypres et de l'Arrondissement
Vrijzinnig
volksgezind weekblad van
leperen en van het Arrondissement
V olksvergadering
Samefli, lr Mai 1897.
5 centimes le numéro.
36 année. \To 26.
Stad leperen.
Comment on supprime
les écoles communales.
Des faits et des chiffres.
FRIX DE L'ABONNEMENT
Par an 3 francs.
Par an 3 fr. 50.
Annonces 10 centimes la ligne.
Réclames25
Annonces judiciaires 1 fr. la ligne
GROOTE
op Zondag 2 Mei, om 3 ure namiddag.
Voik van het arrondissement leperen
De Neder duits clie Bond van Antwer
pen, de Vlaamsche Volksraadde Katho
lieke Vlaamsche Landsbond (afdeeling
Oost-Vlaanderen) en den Snellaerts'
Kring van Gent in overeenkomst met
alle rechtzinnige katholieke Vlamin
gen van gansch het land, en op ver
zoek van vlaamschgezinden van de
verschillige politieke richtingen uit
het Iepersche, hebben de eer het
volk van leperen, stad en arrondisse
ment, en van gansch het omliggende,
bijeen te roepen ter GROüTE VOLKS
VERGADERING OF MEETING te
Ieperen, op Zondag 2 Mei, om 3 ure
namiddag, in de groote zaal der her
berg DE BEURSCartonstraat.
Het doel der vergadering is, in naam
van gansch de vlaamsche bevolking
van het arrondissement Ieperen, de on
middellijke stemming door de beide Kamers
van het wetsontwerp De Vriendt-C'oremans
te eischen.
Alle Vlamingen en alle maatschap
pijen, zonder onderscheid, tot welke
politieke kleur zij behooren, worden
uitgenoodigd.
Alle politiek is streng uitgesloten.
Onze beste Vlaamsche redenaars
zullen het woord voerenonder andere
werden de heeren Coremans en eer
waarde priester Daens, beiden volks
vertegenwoordigers uitgenoodigd
Vlamingen van leperen en omlig
gende, gij, wier voorvaderen in vroe-
§ere tijden zoo dapper hebben gestre-
en voor het vaderland, die in den slag
der Gulden sporen en andere roemrij
ke gevechten, goed en bloed ten beste
gaven, gij zult uw taalrechten niet
laten miskennen, en als een man op
staan om te eischen dat uwe vlaamsche
taal op gelijken rang met het Fransch,
de taal der Walen, gesteld worde.
Komt dus allen op, onder den kreet
Gelijkheid voor Vlamingen en Walen
De Neder duits clie bond.
De Vlaamsche Volksraad.
Op Zondag 2 Mei insgelijks GRtgOTE
MEETING te Moorsledena de hoog
mis, voor de inwoners van Moorslede,
Passchendale en de omliggende ge
meenten. Bijeenkomst aan de statie
van Moorslede.
Dans la séance de la Chambre du 14
Avril, M. Defnet en a donné un exem-
ple typique, que nous citons lextuelle-
ment d'après les Annates parlementaires
M. Defnet. Je désire, a présent,
signaler d'autres faits qui se sont pro
duits a, propos d'une suppression d'é-
cole,a Alle-sur-Semois.
L'instituteur, M. Fosty,est, d'après
tous les témoignages, y compris ceux
des inspecteurs, un instituteur zélé,
dévoué, intelligent et instruit, qui a
obtenu des succes dans son enseigne-
ment, malgré une fréquentation scolai-
re irrégulière due a des causes indé-
pendantes de lui. Mais M. Fosty est
aussi un homme de caractère on pré-
tend qu'il n'a pas l'échine assez souple
et qu'il a tini par déplaire aux gros
bonnets locaux, le directeur d'une
ardoisière, et le bourgmestre, qui tient
l'hötel du village. Sa perte fut jurée
Un jour, le conseil communal fut con-
voqué et, sur le rapport d'un médecin
du village, ami du bourgmestre, décla-
ra que M. Fosty était fou a colloquer,
que sa présence était un danger pour
les élèves et qu'il fallait l'éloigner au
plus tot de l'école
Gette déclaration fut envoyée a M.
le ministre de l'instruction publique,
qui fit d'urgence appeler M. Fosty
devant la commission médicale a Na-
mur. La, deux médeems déclarèrent
que l'instituteur ne présentait nen
d'anormal.
Le conseil communal insista, et un
deuxième, puis un troisième examen
médical, a Namur, aboutirent a cette
constatation que M. Fosty était abso-
lument sain d'esprit.
Battu de ce cöté, le bourgmestre
proposa d'éloigner son ennemi en le
faisant mettre en disponibilité par
mesure disciplinaire. Le ministre,
n'ayant trouvé aucun fait a charge de
l'instituteur Fosty, refusa d'approuver
la mesure.
Echouant de nouveau, le bourg
mestre d'Alle frappa un grand coup.
A la reprise des classes, ii fit rendre
par M. Fosty la clef de sa classe, in-
stalla dans la salie communale un
instituteur libre qui prit, naturelle-
ment, chez lui tons les élèves de M.
Fosty, et celui-ci fut envoyó au bout
du village, oü on l'installa dans une
grange dépendant de l'ardoisière, un
tout petit local, mal aéré, mal éclairé
et ou nul ne suivit naturellement l'in
stituteur celui-ci n'eut plus pour
élèves que ses propres enfants.
Vous croyez que M. le ministre in-
tervient pour réintégrer l'instituteur
officiel dans son école? Pas du tout
11 envoie, il est vrai, un fonctionnaire
de l'administration centrale pour faire
une enquête. Ge bon fonctionnaire se
rend chez le bourgmestre, chez le curé,
car le curé est une autorité anjour-
d'hui, et il cite a oomparoir un cer
tain nombre de témoins, désignés par
le bourgmestre, tous témoins a charge
naturellement. Tous ceux indiqués par
M. Fosty ne sont pas entendus, pas
même l'ancien instituteur, qui s'était
ofiert a déposer en faveur de son suc-
cesseur. Naturellement, l'enquêteur
revient a Bruxelles avec un rapport
duquel ii résulte que tout le village
abandonne Fosty et qu'aucun père de
familie ue veut plus lui confier ses
enfants. Et la-dessus M. le ministre se
hate de supprimer l'école communale
d'Alle, et c'est une nouvelle victoire
obtenue sur l'enseignement officiel.
M. Schollaert. II y avait les
deux enfants de l'instituteur.
M. Hoyois. Oh n
M. Defnet. u Gomment, vous pri-
vez l'instituteur officiel de son école,
vous le reléguez dans une grange et
alors vous venez triomphalement affir-
mer qu'il n'a plus d'élèves Mais c'est
lemême système employé partoutpour
faire déserter les écoles officielies qui
déplaisent
M. Defnet avait auparavant dé voilé
comment on s'y était pris pour suppri
mer une autre école communale dont
nous avon3 entretenu nos lecteurs avant
sa suppression l'école des filles de
Sauvenière, prés de Gembloux.
L'arrêté royal, approuvant la sup
pression de l'école par le conseil com
munal de Sauvenière, a paru au Moni-
leur du 7 Avril. II renferme ceci
Attendu que cette décision est
basée 1° sur la faible population de
eet établissement, qui, au moment de
sa suppression, n'était fréquenté que
par 11 élèves, dont 6 sealement avaient
droit a l'instruction gratuite 2° sur ce
que l'école communale de filles ne
jouit pas et n'a jamais joui de la con-
fiance des parents3° sur l'économie
qui résultera, pour la commune, de la
suppression de cette institution...
Le lei' motif est un simple mensonge
en efi'et, la délibération du conseil
communal supprimant l'école est du
10 Novembre 1896 or, le 7 Novembre,
l'inspecteur cantonal, et le 27 Novem
bre l'inspecteur principal constataient
une population de 19 élèves, dont 15
en age d'école
Le 2e motif tend a jeter la suspicion
sur l'institutrice, qui ne mériterait pas
la confiance des pères de familie. Gette
institutrice a cependant été signalée
maintes fois, par les rapports des in
specteurs, pour son mérite, son zèle et
son intelligence. D'ailleurs, le même
conseil communal qui cherche mamte-
nant a la représenter comme indigne,
lui accordait en Janvier 1896 une aug
mentation de traitement de 200 fr.
Enfin, avant que la guerre fut déclarée
a l'école communale des filles de Sau
venière, cette école a compté j usque
40 élèves. Le 2e motif est done aussi
faux que le premier.
L'argument d'économie ne résiste
pas mieux a l'examen. La suppression
de l'école procurera a la commune de
Sauvenière une diminution de dépen-
ses de 1675 fr., mais lui causer une
diminution de recettes de 1160 fr.,
d'oü une économie de 515 fr. Mais
cette suppression entrainera pour la
province et l'Etat des surcroits de dé-
penses respectifs de 300 et de 190 fr.
D'oü bénéfice net: 25 fr. üeci dans
l'hypothèse oü la commune retirerait
200 fr. de la location du batiment
d'école or, un correspondant de 1'E-
toile beige affirme que ce batiment est
destiné a servir d'habitation, gratis, a
deux agents électoraux bien pensants
dans ce cas, la suppression de l'école
de Sauvenière coülerait annuellement
aux pouvoirs publics la somme de
175 fr.
C'est pour arriver a pareil résultat
que le gouvernement n'hésite pas a
approuver la suppression d'une école
reconnue excellente.
Les deux cas que M. Defnet a cités
ne sont pas isolés. Si l'on avait sous la
main les documents nécessaires pour
établir le dossier de chaque suppres
sion d'école officielle, il est probable
qu'on arriverait, pour beaucoup, a
cette conclusion que les suppressions
d'écoles officielies se traduisent par
des augmentations de dépenses.
Que penser aussi d'un parti qui a
recours a des moyens aussi odieux que
ceux mis en oeuvre a Alle et a Sauve
nière pour satisfaire sa haine contre
l'euseiguement public Ph. de G.
Valeur de la Production Industriclle.
Le tableau suivant résumé, d'après les
documents connus, la valeur approximative
de la production industrielle de l'Europe et
des Etats-Lnis pour une de ces dernières
annees
Grande-Bretagne.
France
Allemagne
Ilussie
Autriche-Hongrie
Belgique
Balie
Espagne
Hollande
Scandinavië
Suisse
Portugal
Danemarck
Turquie-Grèce
Principautés danubiennes
Etats-Unis
20,300,000,000
13,000,000,000
12,000,000,000
6,000,000,000
8,230,000,000
3,000,000.000
2,930.000,000
2,400,000,000
■1,100,000,000
925,000,000
800,000,000
800,000,000
400,000,000
20.000,000
5,000,000
26,000,000,000
Total. 94,830,000,000
Ainsi done, la valeur totale de la produc
tion industrielle est actuellement de 94 mil
liards 830 millions. A ce total, il faut joindre
la somme que représentent les combustibles
minéraux et végétaux non consommes par
l'industrie elle-même. On peut évaluer cette
somme a 3 milliards au moins, étant donné
que les houillères et les foréts donnent an
nuellement pour plus de 8 milliards de pro
duits. La valeur de la production indus
trielle est done de 97 milliards 830 millions
de francs.
Courlcs Journées, hauts Salaircs.
La commission de la Fédération des syadi-
cats ouvriers de Stuttgart, vient de publier
une statistique intéressante donnaut, pour
les six premiers mois de l'année 1896 le re-
levé des ouvriers travaillant dans la capitale
du Wurtemberg, avec le total, p?r profes
sion, des travailleurs syndiqués, et les
moyennes de la durée de la journée de tra
vail, du salaire et de la cotisation versée a
la caisse du syndicat.
L'ensemble des chiffres recueillis sur la
durée et la rémunération du travail, vient
démontrer, une fois de plus, que les courtes
journées marchent de pair avec les hauts
salaires. Voici ces chiffres
Nombre Durée Salaire
d'ouvriers. de la journée. hebdomadaire.
1060
3286
6248
92
985
2050
400
1880
9 heures
9 1/2
•10
10 1/2
11
12
15 1/2
16
26 mark
20.61
20.18
14.74
21.96
15.57
15
17
La discordance dans la série, pour les
journées de 10 1/2 et de 11 heures et les
salaires qui y correspondent, provient de ce
que les ouvriers de la catégorie faisant des
journées de 10 1/2 heures, sont pour la
plupart des cigariers, gagnant un salaire
excessivement déprimé, tandis que parmi
les travailleurs occupés quotidiennement
pendant 11 heures, la statistique relève 500
plafonneurs ayant une rémunération de 27
mark par semaine.
L'alcoolisinc en Anglelerrc.
En 1895, un habitant sur 196 a été con-
damné pour ivresse manifeste et un sur 137
dans le pays de Galles.
La statistique signale toutefois un progrès
le nombre des condamnations pour ce délit
s'élevait en 1895, cn Aagleterre, a 140,064,
et dans le pays de Galles, a 11,252, contre
147,306 et 12,201 en 1894. On ne signale
aux iles Seilly qu'une seule condamnation
en 1894 et trois en 1895.
En revanche, Londres a donné une con
travention sur 209 habitants, Manchester
une sur 101 Durham et Glamorgan, une
sur 76 Salford, une sur 99, et Liverpool,
POUR LA YILLE,
POUB LA PROVINCE.
^our les annonces de France et de Belgique [excepté les
deux Flanel res) s'adresser a VAgence Havas, Bruxel-
les, rue de la Madeleiue, 32, et a Paris
agence de la Bourse.