LA UR D T Conseil communal Le cortège aux iuniières. Election législaïive. EN BELG1QUE. Trois nouveaux trains. Onze Stadhuismannen en de Kunst. Revalenta Arabica en Godsdienst. CONCERT Muziek van Poperinghe. Lemali s'élève done a fr. 155-799 Un subside de l'Etat peut seul le couvrir, Les chift'res précédents prouvent. a l évidence que la Caisse de prévoyance et de secours ne peut faire face a ses char ges que si l'Etat pourvoit aux 3/5 de celles-ciet cette fraction ne peut qu'augmenter, a moins d'un mouve ment de l'opinion et de la charité publique sur lequel on ne peut comp ter. Que serait-ce si tous les accidents du travail, au lieu du quart seulement d'entr'eux, étaient signalés a la caisse de prévoyance L'initiative privée est manifestement insuffisante a réparer efficacement tous les accidents du tra vail. Néanmoins, nous signalons a nos lecteurs l'oeuvre de la Oaisse de pré voyance. Ceux qui lui enverraient des dons sont sürs qu'ils seraient employés au soulagement de misères réeiles et intéressantes. Nous citerons encore une partie im portante du rapport. C'est celle oü le Conseil d'administration signale au ministre des finances certaines lacunes en matière d'assurance ou de caisses de secours, rencontrées au cours des en quêtes de la Oaisse de prévoyance. Bien que, dit le rapport, la plupart de ces lacunes ne soient qu'exception- nelles, elles ont néanmoins une impor tance qu'on ne peut méconnaitre 1° 11 arrive assez souvent que le montant dos sommes revenant au bles- sé n'est fixé qu'après de longs délais pendant lesqueis la victime, restant sans secours, peut être forcée par la misère a accepter une transaction oné- reuse ou a contracter un emprunt usuraire 2° Certaines caisses de secours ne liquident les allocations qu'après que le blessé a repris le travail a l'usine ou au chantier 3° Assez souvent le blessé n'a droit a l'assistance de la caisse qu'après un an d'affiliation. Cette disposition, qui a peut-être quelque raison d'être lors- qu'il s'agit de secours pour maladie, parait absolument injustifiée en ma tière d'accident 4° Parfois les secours ne sont oc- troyés que pour des accidents trés gra ves, entrainant la mort ou la perte d'un membre des incapacités de travail de deux mois et plus ne donnent lieu a aucune allocation u 5° Certaines polices d'assurances renferment la clause suivante u Tout sinistré ou bénéficiaire de l'assurance qui, a raison de l'un des accidents garantis par la police, intente un pro cés en responsabilité personnelle con- tre le patron, ou agit directement con- tre la compagnie d'assurances, estcessé renoncer a l'assurance et perd tous les droits qui sont stipulés dans la police. II y a la un abandon de droit abso lument inadmissible 6° Le secours de blessé est souvent suspendu lorsque l'usine chöme en dehors des jours fériés en cas de grève par exemple. II faut reconnaitre, ce- pendant, que les journées de chómage ne devraient pas nécessairement être perdues pour le blessé, qui, s'il eüt été valide, aurait pu se livrer a d'autres travaux que sa besogne ordinaire. n Ajoutons ici que parfois certaines parties, souvent trés dangereuses, d'une exploitation font l'objet d'une sous-entreprise. Si celle-ci donne lieu a un accident entrainant ia responsa bilité du sous-entrepreneur, celui-ci, généralement ouvrier lui-même, étant insolvable, la victime ne peut exercer de recours efficace. Tous ces faits, dont le rapport signa- Ie avec raison l'importance, sont de nouveaux arguments en faveur d'une législation rendant effective la respon sabilité des patrons. Le rapport en reconnait lui-même la nécessité en un autre passage Nos enquêtes en font foi, c'est l'absence de dispositions légales des- tinées a rendre effective la responsa bilité des patrons, lors de beaucoup d'accidents, qui est la cause de la crise que subit notre institution et si ces dispositions n'ont pu encore être pro- mulguées, si les circonstances n'ont pas encore permis d'accomplir cette oeuvre de justices, la classe ouvrière ne nous semble pas devoir en subir les consé- quences néfastes. L'assurance obligatoire nous parait le moyen le plus efficace de rendre effective la responsabilité des em ploy eurs sans risquer de jeter des per turbations dans l'mdustrie. Ph du C. Le Journal d' Ypres traite de fantai- siste notre compte-rendu des fêtes du 8 Aoütnous le mettons au défi d'infirmer n'importe quel passage de notre article nous en appelons a l'o pinion publique qui a pleinement rati- fié nos informations nous pourrions au contraire encore les completer ainsi un exemple entre mille nous pouvons ajouter que M. Surmont est allé ridiculement se vanter a droite et a gauche d'avoir été le premier a pro poser d'envoyer a l'Orphelinat la pièce montée du banquet alors que c'est le ministre Begerem qui a pris l'initiati ve de demander qu'on i'envoie aux pauvres M. le baron croit ainsi ai- minuer son impopuiarité il se fourre le doigt dans 1'ceilson numéro est connu II faut le toupet légendaire du saint Journal pour affirmer que la manifesta tion du 8 Aoüt n'était pas politique II est tout naturel que dans ces con ditions, nous eussions recommandé a nos amis de s'abstemr de toute parti cipation notre confrère reproduit eet avis avec ravissement qui, peut-il bien avoir a leurrer Personne ne s'y laissera plus prendre II n'y a pas que la pluie qui ait fait du tort a ia fêten'en déplaise au Journalce qui a le plus nui, c'est i'in- différence, le manque d'enthousiasme de la population Yproise les preuves en sont le racolage effréné que nos clé- ricaux ont été forcés de faire pour le banquet, le silence morne et lourd au passage des mmistres, le maigre efiec- lif des cortèges, etc., etc. Quant a la manifestation politique qui devait se produire le soir au cor tège des lumières et que les malencon- treuses ondées célestes ont fait rater, le Journal d'Ypres prétend qu'elle n'a jamais existé que dans notre imagina tion si au confessionnal on absout facilement les péchés de mensonges pour la bonne causele public se montre moins coulant; car ce bon public, dont les plumes pieuses n'ont guère 1'air de se soucier, a vu, a touché, a pu se ren dre compte, comme S' Thomas, de ia réalité des faits des démentis faciles n'y peuvent plus rien au surplus, nous le répétons, des jeunes gardes cléricaux se sont vantés ouvertement de la grossièreté qui devait se com- mettre. Le groupeajoute le Journal d:Y- pres sortira sans doute Van prochain. n Nous verrons alors combien La n Lutte sait se mettre... le doigt dans >i l'oeil. ii Peut-on rêver plus grand enfantilla- ge La cléricanaille en sera quitte pour supprimer la petite farce l'an prochain Le Journal prend-il ses lecteurs pour des benêts II ferait mieux d'avouer qu'en pre sence du tolle général et de la désap- probation des catholiques modérés, les organisateurs regrettent maintenant le guet-apens dressé aux sociétés neutres et libérales du cortège. Faut être canaille dans l'ame pour avoir voulu porter un aussi sale coup de jarnac. Une legon pour l'avenir P.S, Un groupe de jeunes gens clé ricaux ont voulu Dimanche dernier réorganiser un cortège aux lumières dans le but de prouver oh com bien 1 que lors de la visite des ministres le geuze Reus ne devait pas être brülé, Grand'Place, dans un ber ceau imbibé de pétrole. Démonstration superbe, n'est-ce pas d'une naïveté qui frise i'incon- science 1 Maïs plusieurs sociétés édi- fiées paries frasques du 8 Aoüt n'ont pas voulu répondre a leur appel. D'oü fiasco avant la lettre La legon porte déja ses fruits 1 M. H. Cartuyvels, représentant, ca- tholique pour Ware mme, est mort le 9 Aoüt. L'élection pour son remplacement est fixée au Dimanche 12 Septembre. Le candidat libéral sera M. G. Dochen, avocat a flannutle candidat socialists, sans doute M. Hénaült, avo cat a Liège, le candidat catholique n'est pas encore désigné. II est difficile de prévoir Tissue de la lutte, l'influence personnelle de M. Cartuyvels ayant été pour beaucoup dans le résultat des élections précéden- tes, qui dépendaient d'ailleurs d'un petit nombre de voix. Bruxelles, le 27 Aoüt 1897. Un heureux événement vient de se produire a Seraing, suscitant au plus haut point les comnientaires de la population de cette loca- lité. Rue Morchamps, habitait d^puis fort long- temps, Mme Ve Dieudonné. Cette excellente personne mettait chaque jour ses ïnterlocn- teurs au supplice par la difficulté qu'ils éprou- vaient a se faire comprendre d'elle, car elle était atteinte d'une surdité ancienne, rebelle jusqu'alors, a toute tentative de guérison. Aussi les habitants de Seraing élaient-ils trés surpris ces jours derniers, de ia subtilité d'ouïedeleur sympathique concitoyenne. Les bruits les plus légers étaient perqus, et plus n'était besom de crier pour se faire entendre. Par quel prodige, lui demandait-on, avez-vous en si peu de temps, recouvré l'ouïe. C'est bien simple, répondait Mme Dieudonné J'ap- pris un jour que l'Institut Drouet, de Paris que je connaissais de réputation avait fondé une succursale a Bruxelles, 147, rue du Tröne, et avait ouvert la uue salie des autographes, oü étaient exposés les témoignages des malades guéns, et que ces témoignages étaient publiés dans le Journal de la Surdité, des maladies de la gorge et du nez. Ie demandais qu'on m'envoie eet organe médical, qui est adressé gratuitement a toute personne qui en exprime le désir par lettre, et après lecture, j'entrevis ma guérison. Je pris, par correspondance, une consultation gratuite, au moyen du question naire pathologique, et que vous dirais-je de plus? J'entrais en traitement peu après, et quelques jours ont sufllt aux praticiens qui dirigent l'Institut Drouet, pour me rendre complètement l'ouïe, sans aucune opération. C'est vraiment faire oeuvre humanitaire, que d'mviter les personnes souffrant d'une affection des oi eilles, a demander le journal de la sur dité et a suivre la médication simple, indolore et si eflicacedu Dr Drouet, dont les succès se comptent a présent par milliers. Nous avons le plaisir d'annoncer a nos lecteurs que, grace aux démarches de notre Cercle commercial, si actif et si dévoué, trois nouveaux trains circu- leront entre Ypres et Poperinghe a dater du ler Octobre prochain. Voici leur horaire 1° Ypres, dép. 5-30. Vlamertinghe, 5-40. Poperinghe, arr. 5-52. 2° Ypres, dép. 10-52. Vlamertinghe, 10-58. Poperinghe, arr. 11-07. 3° Poperinghe, dép. 12-15. Vlamertinghe, 12-24. Ypres, arr. 12-30. Nous remercions vivement les admi nistrateurs de la Société de la Flandre Occidentale de l'intérêt qu'ils témoi- gnent a la ville d'Ypres. Nous espérons aussi pouvoir sous peu féliciter le gouvernement de l'acbève- ment du canal de la LysWperlée chose promise dans la dernière session parlementaire, chose düe. D'YPRES. Séance publique du %8 Aoüt 1897 urgence a 5 heures du soir. oedke du jour: 1. Communications. 2. Procés verbal de vente de noix. 3. Remploi de capitaux. 4. Messageries demandes diverses de services de transport. 5. Construction d'un égout. rue au Beurre. Als men de Tentoonstelling van schoone kunsten bezoekt, welke door Strijd naar Lauweren werd ingericht zoekt men te vergeefs naar de schilde rij welke door de stad werd aange kocht, om er het museum of eene zaal in het Stadhuis mede te versieren T nu toe heeft de stad nog niet het minst tafereeltje aangeworven, hetgeen kerlijk voor de kunstenaars'wein?" aanmoedigend is. Dat bevreemdt orf nochtans, aangezien de Gemeenteraal opgepropt zit met verlichte mannen vrienden en weldoeners der kunst waaronder de heer Iweins als de Juae' cenus van leperen of van de Groots Fanfare, als ge 't liever hebt n;fd blinkt. Te Brussel, Antwerpen en $ent heeft er, elk op zijne beurt en om de drie jaren, eene tentoonstelling van schoone kunsten plaats en elke dier steden koopt een tafereel aan, om er het plaatselijk museum mede te verrij. ken. Doch, zulke kunstaanmoedigine is goed voor Brussel, Antwerpen of Gent Peuh dat zijn maar kleine pa. rochietjes tegenover Ieperen, dateenG groote stad is en voor zulke zaken aan de spits der verlichte steden prij ktGinder kennen ze er niks van van hier, integendeel, straalt het der Wetenschap en der Kunst over heele wereld uit Enfinwat wilt ge Domme kiezers kunnen toch geen groote verstanden naar het Stadhuis zenden Volgens de annoncen op de 4° blz. der kranten, is de Revalenta voor alles goed, tot zelfs voor zweetvoeten en slechte kinderbedden. De klerikale», eerste kwakzalvers in hunne soort, beweren ook dat hun godsdienst een souverein middel is te gen al de kwalen, waaronder de samen leving gebukt gaat. Weest katholiek, zeggen ze, en de wereld wordt een El dorado Welnu, kijkt eens naar den bilan der misdaden, gedurende de afgeloo- pene week, in het arrondissement Ie peren verscheidene messengevechten, eene moord en eene diefte met ver zwarende omstandigheden En zulks alles op drie dagen tijds 't Is maar niet te begrijpen, dat de menschen in onze streek toch zoo boos zijn en blijven Hier is alles katho liek klerikale senatoren, klerikale volksvertegenwoordigers klerikale provincieraadsleden, klerikale gemeen teraadsleden, klerikale bestuurders der Godshuizen, klerikale armenmeesters, tot zelfs klerikale politieagenten toe met, daarnevens,nog een heel regiment pastoors en onderpastoors, die de goedzakkige snullen den weg naar het Hemelscn palmhof wijzen; talrijke katholieke schoolmeesters en nonne- kens, die de kleuters in deugd en wijs heid opbrengen en daarin bijgestaan worden, door enkel officiëele magis ters, die kazak keeren om de vriend van Gesar te zijn en ondanks die klerikale politiek, dat klerikaal onder wijs, die klerikale sermoenen, die kle rikale gazetten en heel de kluts, blijft de wereld boos, versteend, verdorven, verstokt in het kwaad Welnu, klerikale krantenpenners en predikanten, waar is nu de macht uwer Revalenta pardon van uwen Godsdienst, die dat alles moest verbe teren en de wereld een ander aanzien geven? Wanneer zien we dat mirakel eens gebeuren Hanske van Tichelen. GEGEVEN DOOR DE PHILHARSIÖNIE VAN POPERINGHE TE A mm AM. Wij lezen in VAvenir dArras Het Het moet met den trein van Haze- brouck te 10-44 aankomen maar het onderstaat de algemeene vertraging- Het is omtrent il ure en half als neC afstapte, onder het geleide van den sympatieken en milden Voorzitter, M- Van Alerris, van zijn onder-voorzitter) M.Dhondt, en van zijnen muziekmees ter, M. Van Elslande. De minzame statie-overste van Ar' ras, M. Brochart, heeft wel willen ee -^Mg-wttaioOQaaaog^inn,. ■Mgjiiiiimii—liiniiin 11111111,1 mi POPERINGHE.

HISTORISCHE KRANTEN

De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1897 | | pagina 2