Le typhus a Ypres. Ei.öEl£U ETC" Collége Moderne. Des faits et des ebiffres Kristendom en Kleriealismus. M- Le Journal de Bruxelles, et apres lui plusieurs autres journaux du pays, a annonce l'apparition d'une épidémie de typhus parmi les soldats en garnison a Ypres, due a la mau- vaise qualité de l'eau potable il ajou- tait que l'administration communale venait de placarder des avis invitant les habitants a s'abstenir de boire cette eau Si 1'existence d'une épidémie de typhus, a Ypres, est indéniable, il est faux que l'administration ait pris des mesures quelconques pour sauvegar- der la vie de nos concitoyens il n'y a pas, pour le Journal d Ypres, de quoi s'en vanter Comme le correspondant Yprois du Journal de Bruxelles ne doit pas être le premier clerical venu et est a mème de puiser a bonne source, nous nous inclmons a croire qu'un projet de pa- reilles affiches a dü mijoter a l'Ilöte! de Ville, mais que M. Surmont la abandonné de peur do nuire a la ré- putation du beau système d'eau de mare dont il nous a doté. Le lapsus du correspondant clerical doit sans doute être attribué a sa précipitation de se montrer bien m- formé. Le Journal dYpres, lui, y va car- rément, il nie tout bonnement l'exis- tence d'une épidémie a l'aisance de ses dénégations on peut constater qu'il n'en est pas a son premier men- songe. II n'y a dans le bataillon, dit- il, que quelques cas isolés de fièvre 1 D'abord il ne spécifie pasdans tout son article, il n'emploie que le mot fièvre tout court. De quelle fièvre, voulez-vous par- ler, Journal Pas de fièvre typhoïde ou typhus, n est ce pas On veut faire avaler au bon public qu'il s'agit d'une petite fièvre ordi naire, tout ordinaire, bien bénigne. Passez muscade Quelques cas isolés de fièvre 1 Prés de cinquante soldats attemts de ty phus sur un total de quatre cents. Que vous faut-il, Journalpour qu'il y ait véritable épidémie 400 cas sur 400 hommes Le nombre des malades a l'höpital est toujours considérable de nou- veaux cas se déclarent encore S i 1 n'y a pas d'épidémie, pourquoi le bataillon a-t-il regu défense du ministère de la guerre de partir au- jourd'ui pour les grandes manoeuvres? La seule fois que le véridique or- gane clérical ose accoler le mot typhoïde a celui de fièvre c'est pour affirmer qu'en ville, il n'yaaucuncas. Or, cela est faux, archifaux 1 Et si le Bourgmestre de la ville d'Ypres, a i'audace d'affirmer chose pareillea des journaux de la capitale Tombola. Una tombola, autorisée par ie Collége des Bourgmestre et Echevins de la ville d'Ypres, est organisée au profit du Collége Moderne. "Voici la liste des principaux lots 1°) La Voix des Flotsbronze d'art, par Mathu- rin Moreau. Yaleur700 fr. Exposé chez M. F. Bartier, rue au Beurre, a Ypres. M. Mathurin Moreau est un sculpteur frangais de grand talent, qui a obtenu au dernier salon de Paris la grande médaille d'honneur pour la sculpture, récompense qui est décernée par le vote des exposants. M. Math. Moreau a eté choisi récemment pour présider le jury de sculp ture a l'Exposition internationale de Bruxelles. 2°) Une bicyclette de luxemarque Belgicade la maison L. Mettewie et C'% rue d'Or, a Bruxelles. Valeur 500 fr. Exposée au Café dn Commerce, rue des Chiens, a Ypres. nous disons qu'il tronque sciemment la vérité 1 II y a du typhus aujourd'hui, comme il y a quelques semaines. Le public le sait et cite des nomsdes dementis aussi faciles qu'interessés ne modifie- ront pas sa conviction. Les medecins du bataillon ne peu- vent pas, quand il y a une cinquan- taine de malades a 1 höpitai, avoir afïirmê, comme le prétend le Journal d'Ypres, qu'il n y a pas dépidémie de typhus. C'est prèter gratuitement a ces Messieurs des appréciations peu sérieusesils n'en ont sans doute cure ga doit les laisser froid. Si la maladie n'a pas pris plus d'ex- lension, c'est grace a leurs efforts constants, a leurs soms si dévoués de toutes les heures, a leur talent eclairé, a leur science. Les Yprois out tout lieu de leur en être reconnaissants. Le Journal ferait rnieux,au beu de se livrera des racontars absurdes, de se joindre a nouspour leur rendre i'hom- mage qui leur est dü. Rien ne prouve, quedessuppositions, que le typhus aurait éte contracte a Charleroi, il y a un mois, Un mois c'est bien long L'eau d'Ypres es t fonci èremen t ma u- vaise et idoine a la propagation de toutes les maladies contagieuses; cela est reconnu par les analyses faites eau pareille serait condamnée dans toute grande ville el le a done pu parfaitement donner naissance a le- pidémie. Les cas de typhus qui se sont pro duits, il y a quelques semaines et aujourd'hui encore, dans le civil, ne peuvent, que diable 1 pas provenir de Charleroi 1 Deux questions au Journal d'Ypres pour finir si le typhus ne provient pas, au moinsen partie, de l eau ali- mentaire, pourquoi l'autorilé militaire a-t-elle placé des sentinelles auprès des robinets de la caserne pour em- )ècher les soldats d'en consommer 3ourquoi a-t-elle oblige les soldats a )oire de la tisane La parole est a la feuille ciéricale. L'assiiranceouvrièreen AUemagne. 1,300 millions de secours en dix ans. Le président des institutions d'assu- rance contre l'invalidité et la vieülesse de Berlin vient de résumer en une bro chure les résuitats de i'assurance ou- vrière. La loi organisant I'assurance contre la maladie est entrée en vigueur ie lr Décembre 1884. Le nombre des assurés est passé, en dix ans, de 3,700,000 a 7,200,000. Pendant ces dix années il a été payé 757 millions de mark pour 353 millions de jours de maladie ré- partis sur 21 millions de cas. Les dé- penses, qui étaient de 47 millions la première année, se sont élevées a 99 millions de mark la deuxième année. La loi organisant I'assurance contre les accidents est entrée en vigueur ie lr Octobre 1885. Ses effets s'étendaient alors a 3 millions de personnes occu pies dans 269,000 exploitations. Dix ans après elle répandait ses bienfaits sur 18 millions d'ouvners occupés dans 426,000 exploitations. Pendant ces dix années il a été accordé aux victimes d'accidents du travail (aux blessés et aux families des ouvriers tués) 361,300 rentes représentant un total de 193 millions de mark. La loi d'assurance contre l'invalidité et ia vieülesse ne fonctionne que de- puis six ans. Pendant ces six années il a été accordé 101,500 rentes d'mvali- dité et 241,700 rentes de vieülesse représentant un total de 100 millions de mark. II a done été payé en tout depuis dix ans par les diff'órentes institutions d'as- suranees ouvrières 757 millions par la Caisse d'assurance contre ia maladie, 193 millions par la Caisse d'assurance contre les accidents et 100 millions par la Caisse d'assurance contre l'invali dité et la vieülesse, soit une somme globale supérieure a un milliard de mark; plus de 1,300 millions de francs. 47.5 p. c. de cette somme. prés de la moitié, a été payee par les patrons. C'est un joii résultat dont a raison de s'enorgueillir l'Allemagne. La seule chose qu'ait f'aite notre gouvernement depuis dix ans pour nos ouvriers a été de renchérir leurs principaux objets d'alimentation. Kristendom en Klerikalismus zijn twee verschillende, ja tegenovergestel de leerstelsels. Zoo verheven en zuiver de kristen- leeris, zoo laag en verachtelijk is het kleriealismus. Het kristendom heeft Kristus als profeet Het predikt menschlievend- heid, zelfopoffering, verdraagzaam heid, loont kwaad met goed, wil vrijheid voor iedereen en gelijkheid voor allen. De andere leer is er een namaaksel van maar een namaaksel, zoo wan staltig als de ware leer schoon is. Egoïsme en dweepzucht zijn er de basis van. Ze zaait haat en twist onder hen, die broeders zouden moeten zijn, vervolgt hardnekkig, pijnigt en doodt diegenen die haar niet aankleven, loont kwaad met kwaad en wil het gansche menschdom doen bukken on der hare dwmglandij. Hare profeten zijn Torquemado, Hertog van Alva, Philips II. Hare verspreidingsmidde- len, dwang en inquisitie. De klerikalen dweepen met den naam van kristenen, maar zijn dien naam onwaardig ze trappen met de voeten de heiligste grondbeginselen van het kristendom vrijheid voor al len die gekluisterd zijn, broederlijk heid onder alle menschen, gelijkheid voor hen, die met eene ziel naar Gods beeld begaafd zijn. In plaats van het Gaat en onderwijst alle volkeren te betrachten, willen ze noch van onderwijs, noch van bescha ving. Enkel door geestesverdooving, door verdrukking en vervolging, hou den ze de volkeren in afschuwelijken dwang. Ze gebruiken den Godsdienst, niet tot onderwijs en verzedelijking der volkeren, maar enkel als politiek mid del, als schrikbeeld voor eenvoudige menschen. In strijd met de woorden en het voorbeeld van den kristene Pro feet, deelen ze hunne goederen als al- moezen niet uit, aanvaarden ze de vrijwillige armoede niet, immers dui zenden diervalsche volgelingen leven in weelde en overvloed, met het zweet van het slavende volk. Weinig, bitter weinig wordt de leer van Kristus door de katholieken nog beoefend. Slechts hier en daar leeft nog eene oude, opprechte Herder, die den Gods dienst buiten de wereldsche zaken laat en ieders overtuiging eerbiedigt. Onze huidige jongere geestelijken zijn dweepzuchtige heethoofden, sedert lang tot den politieken strijd voorbe reid en gedrild. Haat en razernij ver vullen hunnen geest; hunne eerlijke tegenstrevers zullen zij bezoedelen en onmeedoogend vervolgen. Aldus ver staan ze de kristene leer... Wij, vrij zinnigen, zijn de ware volgelingen van Kristus. Wij willen de vrijheid voor onzen evenaaste als voor ons zeiven wij willen gelijkheid voor hen die zwoegen voor 't dagelijksch brood, wij willen menschlievendheid onder de menschen, want wij hebben voor leus, de drievoudige basis van het kristen dom Vrijheid, Broederlijkheid, Gelijk heid. Uit Vardö (Denemarken) wordt aan den Lokal Anzeiger getelegrafeerd, dat het voorwerp, dat kapitein Leh- maira in de Witte Zee voor het over- blijtsel van Andrée's ballon heeft ge houden, door walvischvaarders op de aangewezen plaats is terruggevonden en naar Vardö gesleept. Het was een doode walvisch, die, gesleept en door gassen opgeblazen, op <Ie bovenste helft van een luchtballon geleek. Van een anderen kant bevat een göteborgs blad een telegram uit Ger- mania, Sowa, meldende dat de ballon daar 2 Oogst gezien is. Hij ging in de richting van het Zuid-Westen over den 10Q graad bij Evenland. Fournitures Générales pour la fabrica tion de Vélocipèdes accessoires, pièces brutes, garnitures toutes mécanisées, tu bes, etc., etc., machines achevées. 33, rue des Bogards53, BRUXELLES. Agents géhéraux pour la Belgique et la lïollande des garnitures avec nouveau frein automatique invisible de la célèbre maison EADIE de Reddisch (Angleterre). Tandems divers modèles. Dépot de véritables garnitures trois fusils de la B. S. A. de Birmingham. La maison ne traite qu'avec le com merce. Une section de cyelistes du régiment des cara- biniers a récemment expérimenté pendant un mois, par toute la Belgique, 21 modèles de machines pliantes, beiges et étrangères. C'est la marque Belgica qui a triomphé dans cette rude épreuve, et qui est par conséquent adoptée pour l'armée beige, comme la plus résistante et la rnieux conditionnée de toutes celles qui ont par- ticipé au concours. 3°) Une garniture de cheminéestyle Louis XV (pendule et candélabres). Valeur 350 fr. Exposé chez M. F. Bartier, rue au Beurre, Ypres. 4°) Un service de table en porcelaine décorée. Valeur; 100 fr. Exposé chez M. Bagein, rue de Lilie, Ypres. 5°) La Belgique, par Camille Lemonnier, édi- tion de luxe, reliée. Valeur 40 fr. 6°) Une série de lots de moindre valeur, dont la liste sera publiée ulténeurement. On peut se procurer des billets chez M. A. Thiebault, secrétaire du Collége Moderne, rue des Chiens, et chez les dópositaires, a Ypres. Prix de la série Prix du billet: 20 centimes, de 5 billets 1 fr. L'émission sera close le 31 Décembre 1897. Le tirage aura lieu le 9 Janvier 1898. Horaire des trains d» lr .1 uil let au 30 Septembre 1 s s> *7. YPRES-FURNES. 4-41 7-23 9-46 10-30* 13-01 15-51 18-26. (Le Samedi seulement.) FURNES-YPRES. 4-43 7-27 9-30 10-18* 13-03 13-33 18-30. (Lc Mercredi seulement.) N.B. Tous ces trams sont en correspondance avec ceux de Dunkerque, Dixmude et Ostende. r SUPPLEMENT A LA LUTTE-DE STRIJDDU 28 ^iimiMiwiiiiiiiiiniiiiiHiiiBiiiiiiiii<iiii|jiiihi j i il -- lr

HISTORISCHE KRANTEN

De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1897 | | pagina 5