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tionnaires cléricaux a aller jnsqu'au
bout dans la voie du fanatisme et de
l'oppression des consciences.
M. Schollaert a déclaré n'être pour
rien dans les faits qui se sont passés a
Malines. L'inspecteur, se basant sur
des circulaires ministérielles, qui in-
terdisent aux instituteurs de participer
a des manifestations politiques - cir
culaires rléja assez exorbitantes dans
un pays de liberté individuelle en
avait conclu a la défense d'assister a
un enterrement civil. L'inspecteur a
invoqué a tort ces circulaires, a dit
M. Schollaert. Puis, jetant résolument
par dessus bord son fanatique subor-
donné, le ministre a déclaré que les
trois instituteurs qui ont assisté aux
funérailles malgré la défense de l'in
specteur, ne seront pas inquiétés. II
n'eüt plus manqué que cela
Un ordre du jour a été déposé par
MM. Magnette et Vandervelde. M.
Scholaert l'a fait modifier dans ces
termes
La Chambre, prenant acte des dé-
clarations du ministre qu'il résulte que
l'inspecteur cantonal de Malines a mal
interprêté les circulaires ministérielles,
passe a l'ordre du jour.
Cet ordre du jour a été voté a l'una-
nimité.
Mais M. Magnette avait demandé
d'aj outer, après les mots déclara-
tion du ministre ceux-ciau sujet
de la liberté de conscience, qui doit en
tout et toujours être sauvegardée.
Cette ajoute a été repoussée par M.
Schollaert, qui, tout en protestant de
son respect pour la liberté de cons
cience, n'a pas voulu qu'il en fut ques
tion dans l'ordre du jour.
La Chambre a rejeté l'ajoute de M.
Magnette par 49 voix contre 34 et 9
abstentions (des députés de Bruxelies).
Si M. Schollaert a tant de respect
pour la liberté de conscience, pourquoi
la droite et lui ne veulent-ils pas que
cela soit constaté par l'ordre du jour
Ce manque de franchise est au moins
bizarre. A la place des trois institu
teurs de Malines, nous ne serions pas
ra8surés. P. de C.
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Le Moniteur officiel de l'Empire Ot
toman nous apporte la nouvelle de
deux nominations dans l'ordre du Mé-
didjé. M. Delatorre (sic) Prétet de Po
lice (resic) de Bruxelies est nommé com
mandeur avec plaque en brillants et
M. G. liaus, chef de bureau a la Pre
fecture de Police de Bruxelies regoit,
pour sa part, la croix de chevalier de
4eclasse. Letout pour services rendus
au Sultan Rouge.
Ces services, on sait en quoi ils ont
consistó. M. Delatorre, chef de la sü-
reté publique, est ce fonctionnaire qui
a mterdit a Ahmet-Riza la publication
du Mechveret en Belgique. On voit
qu'Abdul-Hamid l'Assassin, s'il a quel-
ques menus défauts, a au moins le mé
rite d'être reconnaissant.
Après cela, les Beiges seraient bien
difficiles de se plaindre encore d'avoir
vu violer la liberté de la presse en fa
veur du Massacreur des Arméniens.
M. Delatorre regoit le Medidjé avec
plaque en brillants.
Ceci doit nous consoler de cela
Justice Sociale.)
P.S. Un journalclérical annonce que
M. Ahmet-Riza a regu de M. de La
Tour l'ordre de quitter la Belgique
deux heures après la publication du
Mechveret qui va paraitre sous la signa
ture de M. G. Lorand. Cela ressemble
plus a une vengeance de policier qu'a
toute autre chose. Est-ce paree que la
réprobation publique empêcherait M.
de la Tour d'accepter la plaque en
brillants a lui octroyée par le Sultan,
que M. Ahmet-Riza doit- être traqué
comme une béte fauve alors qn'on ne
peut plus rien articuler contre lui.
-
Sept grèves nouvelies ont été signa-
lées en Octobre a i'üffice du Travail.
Le nombre total des grévistes, connu
pour six d'entre elles, s'élève a 361
chacnn des conflits ne concern ai t qvi'un
seal établissement Deux grèves an
ciennes intéressant 50 et 75 ouvriers se
sont en outre prolongées pendant toute
la durée du même mois.
Sauf une grève de cigariers a Gram-
mont, dontle début, remonte au mois
de Juin, tous les autres conflits se sont
déclarés dans l'industrie textile ou
dans des charbonnages, en nombre
égal de part et d'autre.
Le but de la grève a été daus cinq
cas l'augmentatiou du salaire, dans
trois autres la rémtégration d'ouvriers
congédiés.
Six des conflits renseignés sont ac-
tuellement terminés avecsuccès par-
tiel, dans deux cas intéressant 134 ou
vriers par un échec, dans quatre cas,
intéressant 227 ouvriers58 de ces
derniers ont en outre été congédiés
pour leur participation a la grève.
Au point de vue territorial, les grè
ves se sont réparties comme suit
Flandre Oriëntale, 4province de
Liége, 3 Hainaut, 2.
[Revue du TravailNovembre 1897).
U y a rara avis un journal ca-
tholique qui a eu l'honnêteté de bla-
mer franchement le ministre Schol
laert qui a souievé a la Chambre, par
son fanatisme et son intolérauce, l'inci-
dent que l'on sait car le De Guchte-
naere n'a fait qu'exprirner plus gros-
sièrement ce que pense le ministre.
La Justice Sociale réprouve le fanatis
me de l'un et de l'autre
11 est assurément triste, écrit-elle,
de constater que l'irréligion fait de si
profonds ravages dans le pouple (1) et
(1) 11 semble et la Justice Sociale l'avoue
implicitemeru que treize ans de gouverne
ment clérical n'ont guère fait croitre les senti
ments religieux. Nous nous étions toujours
douté que la religion n'est pour les cléricaux
qu'un moven de domination les sentiments
religieux. ils s'en battent i'ceil.
qu'on enterre civilement jusqu'a des
enfants de quinze ans. Mais il n'en est
pas moins vrai que Virrèligion est un
un droit selon la Constitution qui nous
regit [I). A notre avis, ie ministre eut
mieux fait de ne pas soulever pareilie
question. Aujourd'hui on invoque les
règlements contre des institutrices qui
out suivi avec des élèves a ce auto-
risées par .leurs parents, souverains ju-
ges en la matière un convoi funèbre
socialiste. Demain, si le malheur vou-
lait que nos adversaires s'emparassent
du pouvoir, on invoquerait d'autres
règlements pourfrapper des institutri
ces qui, dans les mêmes conditions,
suivraient un enterrement religieux.
L'argument que la Justice Sociale tire
de la crainte de représailles n'aura au-
cun effet sur les Schollaert et leurs
émules ils savent parfaitement que le
parti clérical ayant le triste monopole
du fanatisme et de l'intolérance, ses
adversaires n'ont jamais puni quel-
qu'un pour cause de sentiments reli
gieux. Rappel er le régime de 1878 a
1884, comme le fait la Justice Sociale a
l'appui de sa crainte de représailles, ne
touchera pas davantage les fanatiques:
ils savent, mieux que quiconque, que
si le trouble a été porté alors dans les
villages et les families, c'est paree que
le clergé ne prétendait pas rentrer
dans le droit commun en matière d'en-
seignement. Ph. de G.
du 3 au 10 Récembre 1897.
Naissances: Sexe masculin, 3, id. féminin, 10.
Décès
Dedier, Albertine, 86 ans, saus profes
sion, veuve de Desnieck, Napoléon, rue de
l'höpital S'Jean.Verbeke, Pierre, 73
ans, sans profession, célihataire, rue des
Boudeurs. Debuigne, Julie, 63 ans, sans
profession, célibataire, rue S' Jacques.
Torreborre, Francois, 87 ans, sans profes
sion, veuf de Delplace, Rosalie, rue de
Menin.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe masculin, 1 id. féminin, 1.
(1) Schollaert et
doutent guère.
De Guchtenaere ne s'en
pyieuw is mijne serie <E*-ra»iit>i*ekers
llvoor hand- en paardenkracht.
Strooi
welke zes verschillende
yieuw is mijne serie Strooisnijders
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