Mekaniek Boek- en Steendrukkerij
Dixmudestraat, 51, te IEPEBEN.
NIEUWJAAR 1898.
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Si encore on avait formé rien qu'un musée, en
rassemblant dans un local un choix de bois sculp-
tés et ouvragés, provenant de la démolition de ces
habitations, on aurait déja fait oeuvre méritoire.
Mais au lieu de s'en occuper, de minimis non
curat proetor on laissa prendre a la plupart de
ces boiseries le chemin de la Grand Place, oü
elles furent adjugéescomme bois a bruler
Je ne puis encore que vous féliciter pour la sin-
gulière fagon dont vous entendez la sollicitude
pour les beaux-arts. C'est aussi sans doute au nom
de cette sollicitude que vous venez de supprimer
l'Académie de dessin, institution séculaire qui a
formé tant d'artistes et de bons dessinateurs. II est
juste de dire que depuis la disparition des Spot
been, des Böhm, des Debruck, qui étaient de véri-
tables artistes dans leurs parties, vous manquez
d'éléments et qu'ainsi le niveau de production de
l'Académie avait fortement baissé dans ces der-
nieres annees.
Démolition de la
Onzième point.
por te du Temple.
Ici vous êtes a bout d'haleine et vous sentez le
besoin de vous appuyer sur l'autorité de M. l'lngé-
nieur-Architecte de la ville, pour me contredire au
sujet de la valeur que j'ai attribuée, comme con
struction et parti a tirer, a la dernière porte de la
ville, encore deboutil y a quelque temps, j'aurais
mauvaise grace a contester le talent de Monsieur
Coomans, dont on dit beaucoup de bien et qui ne
demande pas mieux je penseque d'avoir
i dïstingué de l'école de S' Luc qu
pas reconnu l'importance que comportait cette con
struction qui n'avait rien de gothique. J'ai
si souvent constaté l'exclusivisme, en architecture,
des disciples de S4 Luc, qui n'aiment que l'ogival
et n'attachent d'importance qu'a l'ogival. Ne voit-
on pas ainsi tous les jours disparaitre, dans certai-
nes églises, de magnifiques meubles en Renaissance,
pour être remplacés par de chétiis meubles gothi-
ques, sans caractère artistique
Les tendances de la ghilde de S' Luc, dont j'ai
l'honneur du reste de faire partie comme vous,
sont, sous ce rapport, souvent exagérées et par la
regrettables.
Au demeurant, comme souvenir historique, c'eüt
déja été un devoir de conserver la dernière porte
de notre enceinte fortifiée mais vous ne pouvez ici
chanter a tous les coeurs bien nés que la patrie
est chère Vous n'êtes pas Yprois n'est-ce pas, et
vous ne le serez jamais tandis que tous ces monu
ments nous parient au coeur et évoquent en nous
tant de souvenirs, a vous toutes ces vieilles machi
nes ne disent rien.
I point. Projet de déman-
tèlement des remparts prés de la station du cóté
gauche.
Votre appréciation sur cette question est un
comble de contradiction, qui ne fait pas précisé-
ment honneur a votre saine logique. En substance
vous y critiquez la démolition de la partie située a
droite, pratiquée en 1886, sous 1 administration de
M. Vanüeule, et tout en disant qu'ii n'y a rien de
décidé au sujet du démantèlement du cóté gauche,
(bien qu'on ait déja agité trois tois la question),
vous sembiez disposé a meitre vous-même a exécu-
tion ce que vous critiquez chez les autres.
Vous appréciez la partie, encore debout, de
nouveau ex cathedra lalde, sale et sans ca
ractère, tandis que voustrouvez le jardin, fort or
dinaire ma foi, établi sous votre administration,
magnifique. II est vrai que M. Josse est orfèvre et
que cette appréciation n a done rien d'étonnant de
votre part.
Voici ce que j'écris au sujet des remparts prés de
la station, a ia page 270 de mon Vade-Mecum
On se rappeile qu'il y a une dizaine d'années,
sous prétexte de donner de la besogne anx sans-
n travail, (qu'on aurait mieux fait d'employer a ia
réfection de la voirie urbaine, aujourd'hui encore
a en fort mauvais état), on se mit a démolir et a
niveler le rempart prés de la station. Ge travail,
ij dont l'utilité n'est pas encore démontrée jusqu'ici,
couta gros a la ville, n'a encore rien apporté a
ceile-ci que des frais et abima complètement l'as-
peet de i'entrée de notre ville, auparavant non
a dépourvue de caractère.
Je crois avoir suffisamment démontré que votre
note rectificative, n'est qu'un tissu de personnali-
tés a mon adresse et que ia polémique que vous
avez engagée au sujet des monuments n'est pas
dans l'intórêt de la cause, mais uniquement pour
tacher de me ridiculiser aux yeux de M. le Ministre
des Beaux-Arts, de M. le Gouverneur de la pro
vince, de mes concitoyens, etc., etc. Du reste, vous
en convenez vous-même, puisque vous dites qu'il
importe peu si par mon travail j'ai donné le branie
a un mouvement de restauration. Cela ne m'im-
porte pas pen a moiil en sera de même a tous
ceux qui ont a coeur les intéréts de notre ville.
Ayant l'opinion publique pour moi, je vous ferai
marcher malgré vous. Je crois avoir prouvé de plus
que si, bien avant moi, l'administration communa
le, comme vous dites, s'est occupé de ces ques
tions, elle ne l'a fait que sur le papier et en paro
les, et que les résultats palpables sont et resteront
nuls pour tout le monde, aussi longtemps qu'on ne
verra pas mettre la main a l'oeuvre.
Quant a l'appréciation asa valeur que vous
vous targuez, aux yeux de M. le Gouverneur,
d'avoir donnée a mon travail, ce haut fonctionnaire
verra facilement, de quel cóté se trouvent les
inexactitudes, les attaques fausses, injurieuses, ca-
lomnieuse8 même et les insinuations de tout genre.
Magistrat communal comme vous, d'une localité
beaucoup moins importante, il est vrai, mais en re
vanche depuis plus longtemps, le mode de corres-
pondance avec mes supérieurs ne m'a jamais attiré
l'envoi de lettre finissant comme celle que vous
avez regue de M. le Gouverneur a la date du 9 Jan
vier 1895
mais je ne puis laisser de protester bien
i) vivement contre les termes de votre lettre du 7
de ce mois, oü je relève un ton de persiflage, qui
cadre mal avec le respect dü par le chef d'une
administration communale a la Députation per-
manente
J'ai dit.
Propriéiaire-restaurateur de l'Hötel-Musée
Merghelynck a Ypres et du Chateau de
Beauvoorde sous Wulveringhem Arron
dissement de Furnes).
Ypres, le 81 Décembre 1897.
3P.S. Vous avez eu la mesquinerie de sou-
ligner a la page 2, colonne 1, ligne 29 de votre tra
vail, une inexactitude «les au lieu de la qUj
m'échappa. (Jeci provient, de ce que dans la mi
nute, le mot restauration était au plunel, tandis
que dans l'exemplaire au net j'ai cru préférable de
donner a ce mot le nombre singulier
Dans un article platement méchant et béte (et qui
fut désapprouvé par tous les gens intelligents sans
distinction de partis), votre organe le Nieuwsblad
m'a mis sur la sellette, paree que des fautes d'or-
thographe s'ótaient glissées dans une lettre absolu-
ment convenable pour le fond, que j'ai cru pouvoir
adresser loyalement a ce journal.
Il est de bonne guerre que, a mon tour, je vous
signale les incorrections qui sautent aux yeux dans
votre travail en frangais.
Pour abréger je passerai sous silence les fautea
de ponctuation, l'abus et le manque des signes or-
thographiques.
Voici ce que je relève dans votre note
Page 1, colonne 3, ligne 5
«L'auteur ne connalt généralement pas les faits.»
Les verbes terminés en aitre et en oitre conser-
vent l'accent circonflexe sur l'i, lorsqu'ils sont sui-
vis d'un t. Exemple ne connait.
Page 3, colonne 3, ligne 69
Mai3 pourquoi l'auteur du rapport ne dit-il pas
QUI furent les auteurs il est évident que pour
être correct il faudrait dire QUELS furent les
auteurs.
Page 4, colonne 2, ligne 11
Les Hammes ou pommes de pin de ses neuFS
pinacles sont perdUS Neuf (adjectif numeral
cardinal) mot invariable. Perdues, participe
passé conjugué avec l'auxiliaire être, s'accorde
avec son sujet FLAMMES.
Page 4, colonne 2, ligne 52
Vous y dites que le plan d'Ypres.ne SI
GNALE pas de tour a cette église je pense ne
pas me tromper en vous disant que vous n'em-
ployez pas le terme propre.
Page 4, colonne 3, ligne 45
Vous mettez que le propriétaire de SES vieil
les nippes soit inscrit au catalogue des saints il
faut GES vieilles nippes.
Page 5, colonne 1, ligne 41
Vous mettez ENGOUMENT. Nouvelle incorrec-
tion, il faut écrire engouement ou engoüment.
Page 5, colonne 1, ligne 45
Vous mettez le mot ESTHÈTES et esthétique, il
faut naturellement esthete au singulier.
C'est ainsi que les illusions s'envolent une a
uneJe vous croyais capable d'écrire plus cor-
rectement le frangais
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