Mekaniek Boek- en Steendrukkerij Dixmudestraat, 51, te IEPEBEN. NIEUWJAAR 1898. s| g 3 m fel m - s o g ni w J o "8 e m A LÜ CL LÜ O LÜ rê ca V 2 s ■Êl-g I s 5 i 1 a a I Arthur MERGHELYACK. Schoone Tlsletkaarten gedrukt op bristo! of ivoire karton te beginnen van fr. 1-25 het 100. Gesteendrukt en fijn gegraveerd (lithographic), van 5 fr. het 100. Enveloppen en Banden voor visietkaarten. Rijke, prachtige Almanakken voor Salons, Kabinetten, Kantooren. Prachtige Scheiirkalanders in kleur en chromodruk, benevens allerlei gewone goedkoope aan de laatste prijzen. Agenda's voor huishonden, keuken, kantoor, enz van 1, 2 en 5 dagen. Zakagenda's in verschillij grootten. Verder alle slach van almanakken tot Tom Pouce almanak inbegrepen. Groote keus van Aieuwjaarbrieven Engelsch Papier en Enveloppen zeer goede kwaliteit. a! H H tn in s in s jQ o m •O ÜL m 't S a s s -§J «as, r« q N r1 H "B il O J H cc #a O -2 "S a g pa Si encore on avait formé rien qu'un musée, en rassemblant dans un local un choix de bois sculp- tés et ouvragés, provenant de la démolition de ces habitations, on aurait déja fait oeuvre méritoire. Mais au lieu de s'en occuper, de minimis non curat proetor on laissa prendre a la plupart de ces boiseries le chemin de la Grand Place, oü elles furent adjugéescomme bois a bruler Je ne puis encore que vous féliciter pour la sin- gulière fagon dont vous entendez la sollicitude pour les beaux-arts. C'est aussi sans doute au nom de cette sollicitude que vous venez de supprimer l'Académie de dessin, institution séculaire qui a formé tant d'artistes et de bons dessinateurs. II est juste de dire que depuis la disparition des Spot been, des Böhm, des Debruck, qui étaient de véri- tables artistes dans leurs parties, vous manquez d'éléments et qu'ainsi le niveau de production de l'Académie avait fortement baissé dans ces der- nieres annees. Démolition de la Onzième point. por te du Temple. Ici vous êtes a bout d'haleine et vous sentez le besoin de vous appuyer sur l'autorité de M. l'lngé- nieur-Architecte de la ville, pour me contredire au sujet de la valeur que j'ai attribuée, comme con struction et parti a tirer, a la dernière porte de la ville, encore deboutil y a quelque temps, j'aurais mauvaise grace a contester le talent de Monsieur Coomans, dont on dit beaucoup de bien et qui ne demande pas mieux je penseque d'avoir i dïstingué de l'école de S' Luc qu pas reconnu l'importance que comportait cette con struction qui n'avait rien de gothique. J'ai si souvent constaté l'exclusivisme, en architecture, des disciples de S4 Luc, qui n'aiment que l'ogival et n'attachent d'importance qu'a l'ogival. Ne voit- on pas ainsi tous les jours disparaitre, dans certai- nes églises, de magnifiques meubles en Renaissance, pour être remplacés par de chétiis meubles gothi- ques, sans caractère artistique Les tendances de la ghilde de S' Luc, dont j'ai l'honneur du reste de faire partie comme vous, sont, sous ce rapport, souvent exagérées et par la regrettables. Au demeurant, comme souvenir historique, c'eüt déja été un devoir de conserver la dernière porte de notre enceinte fortifiée mais vous ne pouvez ici chanter a tous les coeurs bien nés que la patrie est chère Vous n'êtes pas Yprois n'est-ce pas, et vous ne le serez jamais tandis que tous ces monu ments nous parient au coeur et évoquent en nous tant de souvenirs, a vous toutes ces vieilles machi nes ne disent rien. I point. Projet de déman- tèlement des remparts prés de la station du cóté gauche. Votre appréciation sur cette question est un comble de contradiction, qui ne fait pas précisé- ment honneur a votre saine logique. En substance vous y critiquez la démolition de la partie située a droite, pratiquée en 1886, sous 1 administration de M. Vanüeule, et tout en disant qu'ii n'y a rien de décidé au sujet du démantèlement du cóté gauche, (bien qu'on ait déja agité trois tois la question), vous sembiez disposé a meitre vous-même a exécu- tion ce que vous critiquez chez les autres. Vous appréciez la partie, encore debout, de nouveau ex cathedra lalde, sale et sans ca ractère, tandis que voustrouvez le jardin, fort or dinaire ma foi, établi sous votre administration, magnifique. II est vrai que M. Josse est orfèvre et que cette appréciation n a done rien d'étonnant de votre part. Voici ce que j'écris au sujet des remparts prés de la station, a ia page 270 de mon Vade-Mecum On se rappeile qu'il y a une dizaine d'années, sous prétexte de donner de la besogne anx sans- n travail, (qu'on aurait mieux fait d'employer a ia réfection de la voirie urbaine, aujourd'hui encore a en fort mauvais état), on se mit a démolir et a niveler le rempart prés de la station. Ge travail, ij dont l'utilité n'est pas encore démontrée jusqu'ici, couta gros a la ville, n'a encore rien apporté a ceile-ci que des frais et abima complètement l'as- peet de i'entrée de notre ville, auparavant non a dépourvue de caractère. Je crois avoir suffisamment démontré que votre note rectificative, n'est qu'un tissu de personnali- tés a mon adresse et que ia polémique que vous avez engagée au sujet des monuments n'est pas dans l'intórêt de la cause, mais uniquement pour tacher de me ridiculiser aux yeux de M. le Ministre des Beaux-Arts, de M. le Gouverneur de la pro vince, de mes concitoyens, etc., etc. Du reste, vous en convenez vous-même, puisque vous dites qu'il importe peu si par mon travail j'ai donné le branie a un mouvement de restauration. Cela ne m'im- porte pas pen a moiil en sera de même a tous ceux qui ont a coeur les intéréts de notre ville. Ayant l'opinion publique pour moi, je vous ferai marcher malgré vous. Je crois avoir prouvé de plus que si, bien avant moi, l'administration communa le, comme vous dites, s'est occupé de ces ques tions, elle ne l'a fait que sur le papier et en paro les, et que les résultats palpables sont et resteront nuls pour tout le monde, aussi longtemps qu'on ne verra pas mettre la main a l'oeuvre. Quant a l'appréciation asa valeur que vous vous targuez, aux yeux de M. le Gouverneur, d'avoir donnée a mon travail, ce haut fonctionnaire verra facilement, de quel cóté se trouvent les inexactitudes, les attaques fausses, injurieuses, ca- lomnieuse8 même et les insinuations de tout genre. Magistrat communal comme vous, d'une localité beaucoup moins importante, il est vrai, mais en re vanche depuis plus longtemps, le mode de corres- pondance avec mes supérieurs ne m'a jamais attiré l'envoi de lettre finissant comme celle que vous avez regue de M. le Gouverneur a la date du 9 Jan vier 1895 mais je ne puis laisser de protester bien i) vivement contre les termes de votre lettre du 7 de ce mois, oü je relève un ton de persiflage, qui cadre mal avec le respect dü par le chef d'une administration communale a la Députation per- manente J'ai dit. Propriéiaire-restaurateur de l'Hötel-Musée Merghelynck a Ypres et du Chateau de Beauvoorde sous Wulveringhem Arron dissement de Furnes). Ypres, le 81 Décembre 1897. 3P.S. Vous avez eu la mesquinerie de sou- ligner a la page 2, colonne 1, ligne 29 de votre tra vail, une inexactitude «les au lieu de la qUj m'échappa. (Jeci provient, de ce que dans la mi nute, le mot restauration était au plunel, tandis que dans l'exemplaire au net j'ai cru préférable de donner a ce mot le nombre singulier Dans un article platement méchant et béte (et qui fut désapprouvé par tous les gens intelligents sans distinction de partis), votre organe le Nieuwsblad m'a mis sur la sellette, paree que des fautes d'or- thographe s'ótaient glissées dans une lettre absolu- ment convenable pour le fond, que j'ai cru pouvoir adresser loyalement a ce journal. Il est de bonne guerre que, a mon tour, je vous signale les incorrections qui sautent aux yeux dans votre travail en frangais. Pour abréger je passerai sous silence les fautea de ponctuation, l'abus et le manque des signes or- thographiques. Voici ce que je relève dans votre note Page 1, colonne 3, ligne 5 «L'auteur ne connalt généralement pas les faits.» Les verbes terminés en aitre et en oitre conser- vent l'accent circonflexe sur l'i, lorsqu'ils sont sui- vis d'un t. Exemple ne connait. Page 3, colonne 3, ligne 69 Mai3 pourquoi l'auteur du rapport ne dit-il pas QUI furent les auteurs il est évident que pour être correct il faudrait dire QUELS furent les auteurs. Page 4, colonne 2, ligne 11 Les Hammes ou pommes de pin de ses neuFS pinacles sont perdUS Neuf (adjectif numeral cardinal) mot invariable. Perdues, participe passé conjugué avec l'auxiliaire être, s'accorde avec son sujet FLAMMES. Page 4, colonne 2, ligne 52 Vous y dites que le plan d'Ypres.ne SI GNALE pas de tour a cette église je pense ne pas me tromper en vous disant que vous n'em- ployez pas le terme propre. Page 4, colonne 3, ligne 45 Vous mettez que le propriétaire de SES vieil les nippes soit inscrit au catalogue des saints il faut GES vieilles nippes. Page 5, colonne 1, ligne 41 Vous mettez ENGOUMENT. Nouvelle incorrec- tion, il faut écrire engouement ou engoüment. Page 5, colonne 1, ligne 45 Vous mettez le mot ESTHÈTES et esthétique, il faut naturellement esthete au singulier. C'est ainsi que les illusions s'envolent une a uneJe vous croyais capable d'écrire plus cor- rectement le frangais VAN C e=3 Ph'6 oC! 1-1 cq n CC 9 Lü CC m lü o CL Lü LU es CC lil 13 Ksa til S> - w fel) Q ';.S p=p oo c sO s ^0 o=i s c s M 8 o n ss o fel fel H ea ph 3 ld O G»; s R 5 O X 0 s A 9 >- a p 9 B O Cl Cl ^3 Cl Cl s s O S. S p 3 s i Ja m S a a Cl co co 5 a 9 a ba "2 -a ■a s OP 2 CO -2 Z -Q H 20 c )T" Cl a a c§ 2 pQ A» s S I •s> H H ^5 iJD Cl Cl O O O O CS a Cl a -a a Cl 6 &a s i* E. LAMBÏN-iATHÉE i-H rn c£ Or IX} C=P O T3 -2 00 CM re a Ei O CO <U Cra O «O h e O CL mi <m <m <j v, SW i-j p. 02 pv» 02 OQ LD C3 V© m u co m r*. CD 5^ 3 U es - 3 O CO Lh P 1 CO O ÖpX® cn i 0) i 2 m 23 00 r_ co cö rQ 5—,L3 c3 O Li bfl P c3 4-3 O) ^v© p -2 c3 r-i qCTS O M O M Cl 23 CL #blD ■mmmJ CL ft* O O L- S N# f» iXt Cl m* CS H <D Q H S i i .r- □Q O H Q*

HISTORISCHE KRANTEN

De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1898 | | pagina 8