VELOCIPEDES m m Nos Monuments. Anderspoeder Saison 1898 Saison 1898 §j Franpois HOFLACK, constructeur breveté Saison 1898 Saison 1898 g MR MME M. MEIER, EI. OELEUET C Analyse des eaux. L'EXPULSION D'>HMED-f}lZA. Pieces détachées. Accessoires. Locomobiles Flndustrie pour l'Agriculture, et les Travaux publics. a air comprimé k pétrole et a l'électricité. 55, RUE CARTON, 55, A li u m ii 3 MOUICltON, CO Uit TH AI. chez Mme veuve VAN KEMMEL, Grand'Place, 5, YPUES, VILLE O'YPRES. iBS»SBg—g«—IgMBBMM Ie peuple et diminué ses charges Mais pour reprendre l'avance qu'il n'aurait jamais dü perdre, ïl lui faut un programme économiqne, théorique et pratique. C'est ce programme écono- mique que M. Solvay s'est efforcé de lui tracer, avec la hauteur de vues et la sincénté qu'on vient de lire et qu"on n'aura pas manqué d'apprécier. Quelle que soit l'opinion que nos lec- teurs conQoivent au sujet des idéés de Solvay, ils ne pourront que rendre hommage a sa science et a son caractère et souhaiter que des études comme les siennes ne soient pas perdues pour le parti libéral. Ph. de G. Le beau système d'eaux que nous a imposé le génie du Gaporallissisme Surmont avec l'aide de ses piotsmar- chant au doigt et a l'oeil, continue a üeurir aux yeux extasiés des ingé nieurs urbi et orbi. Le pauvre public yprois, lui, murmure il trouve qu'on la lui fait a Voseille et que le Maitre unique, (somme toute il n'y en a plus qu'un, les autres gros bonnets cléri- cauxsontdes mannequins qui tremblent devant lui) et letoutpuissant quirègne n'aurait pas mal fait de s'assurer de la suffisance de la quotité d'eau dispo- nible avant d'établir a volonté une pression quelconque. Le public préfè- rerait pouvoir user d'eau sans pression pendant toutela journée plutöt que de se voir mis a la ration de 5 heures sur 24, après quelques misérables semai- nes de sécheresse. C'est, a ne pas contester, de l'impré- voyance Mais le grand étonnement des Yprois est que l'administration communale accusée formellement et a diverses reprises par des journaux libé- raux, d'avoir en sa possession une ana lyse d'un chimiste déclarant les eaux impropres a la consommation et dan- gereuses a boire, non seulement ne prémunit pas les habitants mais n'ose pas rnême s'expliquer en séance du Conseil communal. M. Surmont a répondu a des criti ques de M. Vermeulen parues en nos colonnes par Monsieur Vermeulen ne connait pas le 1' mot de la question des eaux Un point, c'est tout Hein C'est tapé, «ja et probant done? Au reste, 1e bourgmestre n'a pas même fait allusion a l'analyse qu'il a entre les mams. 11 sent trop oü le bat le blesse. Quant aux conseillers communaux, ils n'ont pas, malgré nos objurgations, osé interpeller le tzar au sujet de l'ana lyse, en plats valets qu'ils sont. On nous rapporte un mot authenti- que de M. Surmont a l'annonce dans la Lutle du mauvais résultat de l'ana lyse qu'il avait fait faire Mais ou diable (1) la Lutte a-t-elle pu avoir ces renseignements Non contente de terroriser les jeunes lilies qui s'étaient chargées de litho- graphier le Mechveret turc, la süreté publique fait tout pour mériter les dé- corations que le grand assassin a envoyé a ses chefs. Croyant mettre obstacle a la publi cation du Mechveret turc, qui continue a paraitre sous la responsabilité de M. Georges Lorand, la süreté a mterdit le territoire de la Belgique a M. Ah- med-Riza. Pure vengeance de policiers déQus, car légalement M. Ahmed-Riza n'est plus responsable du Mechveret. Mais la süreté a commis la une gaffe énorme elle a enjoint de quitter le territoire beige a quelqu'un qui ne s'y trouvait pas Car l'arrêté d'expulsion a été adressé a M. Ahmed-Riza a Paris, par lettre recommandée. Cet arrêté pourrait être regardé par M. Ahmed- Riza comme non existant, sans qu'il se trouvat un tribunal assez inféodé au ministère pour le condamner. M. Lorand a annoncé une nouvelle interpellation a propos de cet arrêté d'expulsion elle aura lieu a la rentrée de la Chambre, aussitót après le second vote de la loi sur les syndicats. (1) Fi, seigneur trés cbrétien Nous sommes curieux d'entendre comment M.Begerem justifiera l'ukase qu'il a fait signer au roi pour satislaire la rancune de la süreté publique. 11 va sans doute encore représenter M. Ah med-Riza et le Mechveret comme révo- lutionuaires au dernier chef, légende qu'une lettre de M. Ahmed-Riza a déja démolie. Pour permettre a nos lecteurs de ju- ger si le gouvernement s'est suffisam- ment aplati devant le Sultan rouge, s'il avait le moindre prétexte a violer pour lui la liberté de presse, nous re- produisons ci-dessous deux extraits du dernier numéro du supplément fran- Qais du Mechveret. Le premier est d'un article intitulé A la jeunes se beigeécrit par M. Albert Fua pour remercier les étudiants bruxellois qui ont protesté contre l'ex- pulsion de M. Ahmed-Riza. II précise le but des revendications des jeunes ïures en général, et du Mechveret en particulier Voila plus de deux ans que nous avons, nous, jeté a eette Europe civilisée le cri de la conscience opprimée que nous lui avons dénoncé le monstre d'un autre age qui ose, comme un défi lancé a la face des hommes, clore ce siècle de science et de liberté par une large lisière de sang, limite insolente opposée a toutes les idees généreuses qui en- ilammèrent trois generations En vain, depuis deux ans, au nom de la plus simple humanité, au nom de lasouffran- ce et de la misère qui ravagent vingt millions d'hommes par le caprice et au profit d'un seul, avons-nous fait appel a tous les Parle- ments et ces Parlernents issus eux-mêmes jadis des entrailles des peuples, chargés par les nations, e'est-a-dire par les opprimés de plaider leur cause contre l'oppresseur et d'endiguer ses appétits ces Parlernents ou- bliant et reniant même leur origine et leur mission ont laissé faire l'homme que le des tin seinble avoir envoyé au monde pour mar- quer la dernière étape de la liberté et le re tour a l'aricien régime. Au début de sa campagne, lorsque Ahmed Riza me fit riionneur de m'associer a lui dans le bon combat, mon coeur tressaillit d'aise a l'espoir que l'Europe libérale qui vi- br-a jadis aux monts magiques de justice et ,;<j fraternité, entendrait la voix qui s'élevait au milieu d'elle contre le honteux gouverne ment qui la déshonore a ses portes. Je tlle flattais que, bien renseignée, elle prendrait le parti de tous les peuples, chrétiens et niu- sulmans, et qu'e le se dé iderait enfin a sa- crifier un homine au repos et au bonheurde vingt millions d'êtres humüns Et toute la.gloriouse histojre des cent der- nières anuées oü les sentiments humains triomphèrent, de haute lutte, du despotisme tnoyenageux, de la tyrannic et de l'ignoran- ce, me remontait chantante a la mémoire Nourri aux grands principes d'mt s'honore notre siècle, puisant dans ce passé de cent ans, des illusions pour les revanches futures de la lumière sur les ténèbres, je voyais dé- ja s'associant a nous, d'un élan spontane a défaut des hommes d'aujourd'hui qui ont perdu dans le pouvo;r l'énerg;e et les nobles indignations, les hommes de demain, ceux qui entr'ouvent, a l'heure présente, les por tes sur les jardins de i'Avenir. Hélas hélas les hommes de demain se sont tus comme les hommes d'aujourd'hui Les plaintes, les gémissements, les tortures de tous ces chrétiens et de tous ces Jeunes Turcs immolés journellement par l'Hoiame Rouge a la conservation de sa vie que las puissances protègent pourtant avec un soin jaloux tout ce qui eut soulevé l'indignation et la colère des hommes d'autrefois a passé sur la jeune génération sans l'attrister, sans l'émouvoir. Le second extrait est de M. Ahmed- Riza lui-même il est relatif aux moyens a employer pour arriver au progrès Les peuples ont besoin d'une paix vérifa- ble, réelle pour assurer celie-ci, il faudrait avant tout abolir los armées permanentes et les comités révolutionnaires, qui excitent les citoyens a la haine et a la guerre. II faudrait substituer l'esprit réformateur a l'esprit ré- volutionnaire, et éclairer les peuples sur leurs véritables intéréts, en leur faisant comprendre que le progrès et le bien-être ne sont que le développement de l'ordre. Voila les choses subversives pour lesquelles M. Begerem fait croire a l'étranger que la liberté en Belgique est du même calibre qu'en Turquie, mais pour lesquelles on n'oserait évi- demment poursuivre un journal beige: la poursuite tomberait dans le ridicule et l'odieux. Ph. de C. F JP Mi Ml H. ME Chirurg lens-Dentistes Specialistes, DIPLOMÉS PAR LA COMMISSION MÉDICALE BELGE, BBEVETES PAR ARRËTE ROYAL. HONORÉS DU GLERGE EI DES MAISONS RELIG1EUSES, Mr M. MEIER est a consulter trois fois par semaine, le LUIltfÜ, JCSBtll ©I SaSllCdl. de h. du matin jusqu'a 41 heures de relevée, pour tout ce qui concerne l'art dentaire. Nettoyage des dents. Guérison des dents les plus douloureuses. Emaillage et aurification des dents cariées, redressement des dents deviées a tout age. Le placement des dents artilicielles se fait sans douleur et sans extraire les vieilles dents ni les racines. Les dents artificielles de MrM. MEIER permettent de broyer les aliments les plus dürs, l'émission de la voix est plus sonore et plus claire. Les dents sont placées sans plaques, sans crochets ni ressorts on ne saurait pas les distinguer avec les dents naturelles, ni par la forme, ni par la couleur. Mr M. MEIER entreprend aussi les reparations des pieces dentaires non réussies et les remet a neuf d'après son système nouveau pour lequel il a été brevêté. Deuts artilicielles depuis 5 fr. Den tiers complets (iepuis 100 fr. et au-dessus, garanlis pour toute la vie. Consultations trois fois par semaine chez Madame Weave W att SüemmeS, fmraatf É*tace, 5. Wpt 'CSf les LUiNUl, JiiUDI et SA ME Dl, cle 9 h. du matin jus qui a A h. de relevée. Eu veute au bureau du journal rue de Dixmude La brochure de 1! Arthur Mcrghelynck, Rétroactes da la question. Lettre ouverte de Monsieur Arthur Mer- ghelynck, écuyer, au Baron Surmont da Volsberghe, Sénateur, Bourg- mestre de la ville d'Ypres. Teneur de l'original du rapport de Monsieur Merghelvnck. Réponse au travail du Baron Surmont sous forme de lettre ouverte adressée a l'auteur par Monsieur Arthur MERGHE- LYNCK. 62 pagesornée de 2 photogravures Prix 0-75 centimes. Fournjtures Générales pour la fabrica tion de Vélocipèdes accessoires, pièces brutes, garnitures toutes mécanisées, tu bes, etc., etc., machines achevées. 32, rue des Bogards, 32, BRUXELLES. Agents généraux pour la Belgique et la Ilollande des garnitures avec nouveau frein automatique invisible de la célèbre maison EADIE de Reddisch (Angleterre). Tandems divers modèles. Dépöt de véritables garnitures trois fusils de la B. S. A. de Birmingham. La maison ne traite qu'avec le com merce. Hoogste belooningen in alle tentoon- Gedeposeerd merk. (stellingen. nieuwe uitvinding doodt de wandluizen, vlooien, '1 'Cj motten, muggen, mieren, duizendbecnen vogel- vlooien> en in 't alge- meen alle insecten zoo snel en zeker dat er om zeggens niets van overblijft. 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De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1898 | | pagina 2