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du Collége Moderne.
ONDERVINDING LEERT
Nous saisissons cette occasion pour
adresser au dévoué Président, M. Aug.
Brunfaut junior, ainsi qu'a la vaillante
Commission du Smoking-Club tous nos
remerciements pour i'agréable soirée
qu'ils nous ont fait passer, soirée dont
tout le monde gardera certaiuement
le plus agréable souvenir. Un invité.
Au moment oü cet article paraitra,
la Chambre aura sans doutefim la dis
cussion du projet de loi sur les élec-
tions provinciales dont le gouverne
ment l'a saisie avec plusieurs mois de
retard.
Le projet gouvernemental est mani-
festement inspiré par des préoccupa-
tions réactionnaires, par le désir d'em-
pêcher i'expression de la volonté des
électeurs démocrates en les écrasant
sous les votes conservateurs artificiel-
lement et inj ustement multipliés.
C'est de la même préoccupation
qu'est née la loi d'électorat communal,
avec ses quadruples votes, ses électeurs
de trente ans et sa R. P. faussée au
profit des cléricaux.
C'est encore Page de trente ans que
le gouvernement et la droite veulent
fixer pour les électeurs provinciaux.
Ce n'est, prétendent-ils, qu'a trente
ans que l'homme a l'esprit assez mür
pour choisir des conseillers provin
ciaux ou des conseillers communaux.
Ce qu'onneparviendra jamais a faire
comprendre a aucune personne de bon
sens, c'est que vmgt-cinq ans suffisent
pour qu'on puisse élire des députés ou
même pour qu'on puisse être député
c'est que sous le régime censitaire,
alors que la classe ouvrière était ex-
clue de l'électorat, vingt et un ans suf-
fisaient pour qu'un jeune homme fut
électeur a tous les degrés et c'est
que, subitement, paree que les ouvriers
ont accès aux urnes, il faut trente ans
trente-cinq même, disent quelques-
uns a un Beige pour qu'il ait son
mot a dire sur la fagon dont il sera ad-
ministré.
La vérité, c'est que les cléricaux
craignent ie suffrage des jeunes gens
de vingt et un a trente ans. On les sait
doués a'un esprit plus geuéreux, moins
accessibles a cause de leur ïndépen-
dance aux bas sentiments d'intérêt que
les cléricaux mettent en jeu ehez beau-
coup d'électeurs plus ages et plus ti-
morés. C'est pourquoi i'idéai clérical
serait ie gouvernement des vieux, des
plus vieux, de ceux qui sont en retard
sur leur temps et qui votent plus faci-
iemeut pour les hommes du passé.
L'age de trente ans, comme i'a dé-
montré M. Vanderveide, éioigne du
scrutin plus de 400,000 citojens, soit
ie quart des Beiges majeurs. Les cléri
caux savent qu'ils n'ont avec eux
qu'une f'aible partie de cet énorme
contingent, qui est cependaut i'avenir
de la nation. C'est pourquoi lis i'écar-
tent du scrutin, ils ie pnvent des droits
poiitiques les plus éiémentaires.
Une innovation du projet du gou
vernement, c'est la disposition qui
porte a huit ans la durée du mandat
de conseilier provincial.
Le prétexte Lviter les réunions
trop fréquentes du corps électoral et
l'agitation qui les accompagne.
Le motif Soustraire, autant que
possible, les conseiis provinciaux au
controle des électeurs, les encourager
par conséquent a la réaction et a l'ar-
bitraire faire aussi gouverner les vi-
vants, par les morts, reculer encore
l'age minimum de trente ans fixé pour
l'électorat. Car, en fait, beaucoup
d'électeurs ne participeront pour la
première fois a une election provin
ciale qu'a 35, 36 ou 37 ans, c'est-a-dire
a un age qui atteint ou dépasse la durée
de la vie moyenne.
D'ailleurs, la longue durée des man-
dats a pour effet d'interrompre le plus
longtemps possible l'oeuvre d'éduca-
tion politique que constitue la propa-
gande et que les cléricaux redoutent.
Plusieurs cantons celui d'Ypres
entre autres seront divisés en deux
pour les élections provinciales. Lu
outre, le nombre des conseillers pro
vinciaux sera désormais fixe pour cha-
que canton,sans égard a la population.
Sous prétexte de simplifier les opéra-
tious, ces mesures veulent cacher en
core des préoccupations anti-démocra-
tiques évidentes.
La division des grands cantons sera
faite de fagon a en séparer la partie
rurale de ia partie urbaiue.
La fixation du nombre de conseil
lers par cantons aura pour effet d'écra-
ser les cantons urbains, dont la popu
lation croit rapidement, sous les can
tons ruraux, dont la population reste
stationnaire ou même diminue.
D'après VAnnuaire statistique pour
1896, les arroudissements dont ia popu
lation est la plus rapidement croissan-
te sont Anvers, Bruxelies, Charleroi,
Liège, puis Gaud. Beaucoup d'arron-
dissements agncoles ont une popula
tion stationnaire ou décroissante.
Les villes seront done sacnfiées au
profit des campagnes, écrasées par
eiles. ün veut augmenter ia prépondé-
rance des campagnes, paree qu'elles
sont plus faciles a maintenir sous le
joug clérical, paree qu'elles sont aussi
plus arnérées. Kt on perd en même
temps des précautions pour qu'elles
soient moins souvent remuées par ia
propagande.
Toutes les précautions sont bien pri
ses en apparence pour que l'ad-
ministration des provinces reste aux
cléricaux la oü ils l'ont, leur vienne la
oü ils ne l'ont pas encore.
Toute cette politique, qui n'est gui-
dée par aucune idéé élevée de justice
et d'égalité, qui ne s'inspire que de
mesquines préoccupations d'intérêt
électoral, peut se résumer en quatre
mots Réaction contre le suffrage
universel.
C'est a leur corps défendant, écrit
la Justice Sociale, (n° du 3 Avril) que,
daus la session de 1893, les Chambres
censitaires ont adopté le suffrage uni
versel. Les élections d'Octobre 1894,
en révélant les immenses progrès ac-
complis par l'idée socialiste dans les
masses populaires, ont jeté l'épouvante
dans les classes conservatrices, n
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C'est cette épouvaute qui a poussé
la majorité cléricale a toutes les me
sures réactionoaires dont elle s'est
rendu coupable depuis quatre ans.
Elle a cru conjurer le danger socialiste
en mutilant et en triturant le suffra
ge plural. Illusion, au sujet de laquelle
la Justice Sociale ne ménage pas ses
avertissements clairvoyants a ses amis
aveuglé3 par ia crainte du socialisme
toutes ces mesures (réactionnai-
res au sujet de l'électorat communal
et provincial) favorisent la propaganda
socialiste en faisant pénétrer dans tou
tes les têtes cette idéé dangereuse que
les catholiques ont peur du suffrage
universel, se défient du peuple et ne
veulent décidément rien faire pour lui.
On ne tuera pas le socialisme avec
des mesures électorales. C'est l'idée
qui fait sa force. C'est par la puissance
de l'idée et par elle seule qu'on peut
espérer le vaincre On semble l'oublier
aujourd'hui dans les sphères gouver-
nementales, oü les préoccupations con
servatrices prennent de plus en plus
le dessus.
Ce sont des amis du gouvernement
actuel qui s'expriment ainsi, mais en
vain. Quelle idéé veut-on que puisse
opposer a l'idée socialiste un parti
d'intérêts coagulés, qui n'a d'autre
objectif que de conserver et d'étendre
les privilèges qu'il a su se tailler
Ph. de O.
Le Comité s'est trouvé dans l'impos-
sibilité de faire rentrer pour le 27 Mars
certains dépots de billets et d'établir
la liste exacte des billets vendus, les
seuls qui doivent participer au tirage.
Pour ne pas porter préjudice aux ache-
teurs de billets, il a sollicité et obtenu
du Collége échevinal d'Ypres l'autori-
sation de reculer le tirage, qui aura
lieu le 15 Mai.
Rappelons que les principaux lots
sont exposés au café La Lune
Grand'Place, a Ypres, oü des billets
sont encore en vente.
Om alle misslag te vermijden, de chirur
gijn tandmeester MAURICE MEIER, TE
KORTRIJK heeft de eer zijne talrijke ka
lanten alsook de personen die begeeren hem
te raadplegen, ter kennis te brengen dat er
een nieuwen tandmeester die dezelfde naam
draagt en met wien hij geenszins in han
delsbetrekking is, naar Yper komt, twee
huizen van zijne woonst.
Hij verzoekt hun zich wel te verzekeren
indien zij bij den ouden tandmeester zijn
MAURICE MEIER TEKORTRIJK die te
Yperen te raadplegen is sedert 14jaaU
bij de weduwe VAN KEMMEL GROOTE
MARKT, N° 5, (gesloten huis) Maandag.
Donderdag en Zaterdag van 9 tot 4 ure.
Ypres, impr. LAMBIN-MATHÉE.
iib:
Alvorens er eene proefneming van gedaan te
hebben kan niemand het overgroot voordeel
kennen van Scott's Emulsie op de gewone
traanolie.
De meest bebloemde taal zou u niet met meer
zekerheid kunnen overtuigen dan uwe persoon
lijke ondervinding, maar wij mogen met de
grootste gegrondheid verzekeren, dat indien gij
traanolie noodig hebt om uw gestel te voeden
en te regelen, gij deze olie, onder den gemak-
kelijksten en doelmatigsten vorm, in de Scott's
Emulsie vinden
zult.
Deze toebereiding
verwijdert de moeie-
lijkheid welke de
'verteringsorganen
beproeven bij 't
innemen van de
gewone olie en zij
is zoo smakelijk,
.datde meest tengere
^personen haar met
jfhet grootste gemak
innemen.
Behalve de traan
olie, behelst de
Scott's Emulsie nog
hypophosphieten van kalk en soda, die van
overgroote waarde zijn, en werkelijk tot de
vertering der olie helpen.
I11 den volgenden brief geeft een heer zijne,
oordeelvelling over de Scott's Emulsie, die hij
gebruikte, aangezien het hem onmogelijk was
gewone traanolie tc verdragen.
St-Jeaii-I,igoure (H'«-Viemf#|, Frankrijk, 8 Mei 1897.
Mijnheer, Door eene algemoeiie verzwakking en
eene ziekte der ingewanden aangetast, ten gevolge
inijn verelijf in 't onderwijs, te Tunis, had ik gebruik
gemaakt van een hoop geneesmiddelen, die niet- de
minste verbetering in mijnen toestand brachten.
Daar ik de walgende traanolie niet verdragen.kon,
nam ik uwe Scott's Emulsie, die ik met veel gemak
verteerde en toeeigende, en thans heb ik eene
bloeiende gezondheid. Aanvaardt, Mijnheer, de
uitdrukking mijner innigste erkentelijkheid.
(Geteekend), Valéry, toegevoegd onderwijzer.
i
De Scott's Emulsie vindt men in alle goede
apotheken. Algemeen dépot.: Ch. Delacre en iC'*,
Apothekers, Brussel.
M. VAL&iiï'