Journal liberal démocratique d'Ypres et de FArrondissement PRIX DE L'ABONNEMENT POUR OA. ville, Par an 3 francs. pr la province, Par an fr. 2-50. On s'abonne au bureau da journal, rue de Dixmude, 51, Ypres. Pour les annonces de Belgique (excepté les deux Flandres) s'adresser a 1'Agenoe Havas, Bruxelles, rue de la Madeleine, 32 et a Paris, Agence de la Bourse. Gonseil communal Collége Moderne. Bibliographie. Samedi, 2i Mai 1898. 5 centimes Ie numéro. 4e année. N° 28. AVIS. Une information a noter. Société des Anciens Pompiers. Jsaraissmil ie Samedi. l'usion fait la force. Les dépêches dormant les résnltais des élections legislatives du 22 Mai 1898, 8eront affichées au local de l'Associa- tion libérale, Gafè du Saumon rue du Séminaire, en cette ville, au fur et a mesure qu'elles parviendront au Comité. D'YPRES. Séance publique du Samedi, '14 Mai 4898. La séance est ou verte a 5 heures 10 m. Sont présents MM. Surmont de Volsberghe, Bourgmestre-Président ColaertetBerghman,Echevins; Struye, Iweins, Boone, Begerem, Fiers, De- caestecker, Vandenboogaerde, Vander- ghote, D'Huvettere, Conseillers M. Gorrissen, Secrétaire. AbsentM. Fraeys. Le procés-verbal de la séance du 23 Avril dernier est approuvé celui de la séance du 7 Mai est déposé sur le bureau a l'inspection des membres. Communications. Mle Président s'exprime en fiamand et fait connaitre a l'assemblée qu'une pétition émanant de maraichers, né- gociants, commerqants, etc, est par- venue au Collége demandant la sup pression du colportage des légumes et autres denrées. Les pétitionnaires se basent sur ce que les colporteurs n'ont a payer aucun droit de place, partant que la concurrence leur est impossible. IJ est fait également mention dans cette pétition des droits d'entrée. Mle Bourgmestre trouve que cette question n'est pas trés facile a résou- dre d'une part, les colporteurs paient patented'autre part, le commerce est iibre. Quant aux droits d'entrée, il pense que le Conseil communal n'est pas compétent pour résoudre la chose, puisqu'elle concerne le Gouverne ment. M. Surmont propose de r envoy er la demande au Collége pour examen. MIweins (en fiamand) dit qu'a Bian- kenberghe et a Heyst les colporteurs allaient de villa en villa pour vendre leurs marchandises. Les conseils com- munaux de ces deux Jocalités ont pris une délibération enjoignant aux col porteurs d'exposer leurs marchandises enventeau marché, et portant que pro cés-verbal serait dressé a tous ceux qui contreviendraient a cette mesure. M. Surmont. C'est une question trés grave et je crois que c'est dófendu par la loi. M. D1 Buvettere partage la manière de voir de M. Iweins. M. Colaert (toujours en fiamand). II y a des choses qui peuvent être dé- fendues notamment a Bruges il est défendu d'aller de porte en porte pour vendre du poisson. Quoiqu'il en soit, je suis de l'avis de M. le Bourgmestre. M. D1 Huvettere voudrait voir sup- primer le colportage. M. Surmont cite i'article 9 du règle- ment relatif a ia vente du poisson qui dit que le commerce du poisson est libre. M. Colaert. C'est le règlement. M. Stirmont. On peut défendre la vente du poisson pour cause de santé publique. M. Colaert. Cette question devra être examinée. Une discussion s'engage entre plu- sieurs membres au sujet du colportage du pain. M. Begerem. Les boulangers étrangers qui viennent en ville n'ont plus leur numéro M. Colaert. Vous parlez d'une mesure qui a été prise, il y a plus de vingt ans. (ün rit). M. le Président. Cette mesure est supprimée depuis douze ans. Fmalement le Conseil décide de ren- voyer la question au Collége pour exa men. M. le Bourgmestre. Dans la der- nière séance, il a été parlé de modifier le nom de la rue des Bouchers en celui de rue de la Station. M. Begerem. Je maintiens ma de- mande. M. Colaert. Je maintiens a ce pro pos que pour le repavage de la rue S' Jacques, ie crédit a été voté. M. le Président pense que M. Colaert fait erreur, il examinera cette affaire. Le Collége a demandé au départe ment de la guerre l'autorisation de placer deux supports sur le batiment de la caserne Ste Barbe. Ce travail consiste dans le placement d'üu isoloir avec fil conducteur. M. le Président donne lecture des conditions exigées par le département de la guerre pour ie placement de eet isoloir. Autorisation a titre précaire Envoi de trois ampliations au com mandant Frais a charge de la ville, etc. Quelles exigences pour un simple travail M. Colaert. Je comprends cel a trés bien. C'est pour le cas de guerre on prend ses mesures. \Hüarité Le Conseil décide de prendre a charge de la ville tous les frais résui- tant du placement de eet isoloir. Ecole moyenne compte 1897. Les recettes s'élèvent a la somme de fr. 32,361-42 Les dépenses a celle de 32,049-07 Excédent fr. 312-35 Avis favorable. Denomination de l'ancien chemin dexploitation de la route de Bruges au Kalfvaart. M. le Président. Quel, nom vouiez- vous donner a cette rue Quel nom proposez-vous M. Decaestecker. Cette rue a un nom elle s'appelle Pennestraat. M. Surmont. Rue de la Plume. Une discussion s'engage entre plu- sieurs membres au sujet de la déno- mination a donner a cette rue finale- ment M. Colaert propose de l'appeler rue du Four. {Hilaritë). Renvoyé a une prochame séance. Bibliothèque Recettes Dépenses compte '1897. fr. 1512-16 1246-03 Excédent fr. 266-13 Adopté. Le budget de la Bibliothèque pour 1898 se cloture en recettes et en dé penses a la somme de fr. 1606-73. Adopté. M. Aeyermi/iemande la parole et il maintient sa demaqjie au sujet de la dénomination de la rue de la Station M. Surmont. Nous l'appellerons rue de la Gare. M. Colaert. II existe une rue de la Station, je pense. M. Fiers balbutie quelques mots dans un fiamand qui sent le terroir d'une lieue a la ronde et qui n'attirent l'at.tention d'aucun membre. M. le Président. - II est entendu que la rue des Bouchers s'appellera doré- navant rue de la Gare. Avis favorable. M. Iweins. Je trouve le mur con- struit, rue Jansénius, a cóté de la mai- son de M. ie docteur La Grange, déli- cieuxii fait l'admiration du nombreux public qui passe journellement par cette rue je demanderais quelle est l'mtention du Collége il serait dési- rable pour le mettre en rapport avec notre magnifique Palais de Justice de ie couvrir en pierres de taille au lieu de le faire en pannes ou en tuiles. M. le Président. II a été décidé de le couvrir en tuiles cela couterait a peu prés 2,000 francs pour le couvrir en pierres de taille. M. Colaert. L'idée de M. Iweins n'est pas mauvaise du tont. Je crois que M. le Bourgmestre a un but défini- tif plutót que provisoire. {On rit). Le mur des Pauvres Claires est cou vert en pierres de taille. II serait dési- rable de proposer a la fabrique d'église de céder ces pierres de taille. M. Boone. - Elles ne sont pas assez larges. M. Colaert. Si elles étaient assez larges, on pourrait les utilisér. M. le Président. Nous essayerons d'obtenir la cession de ces pierres et si nous réossissons, le mur de la ruo Jansénius sera couvert en pierres de taille. La séance oublique est levée a 5 h. 40 m. Le Collége Moderne a été juridi- quement enterré hier matin j; ainsi s'exprime texluellement le Journald'Ypres du 14 Mai dernier en parlant du juge- mentrendu par le tribunal d'Ypres en date du Trejize Mai 1898. Nons ne sui- vrons pas Je langage de notre confrère clérical. II n'entre pas dans nos habitu des de commenter fes jngements. Nous agirons de même en f'espèce n'enten- dant voir en la sentence rendue autre chose, quel'expression d'une conviction librement exprimée. Nous avons quant a nous le respect de la chose jugée et nous aiuions a placer notre magistra- ture au dessus de la mêlée de nos par tis poiitiques. Mais puisque le Journal dMpres a cru devoir parler de la décision interve- nue ii nous oblige par ia même a rec tifier ce que sa relation contient d'in- exact.il est vraique le Collége Moderne a été condamné a tous les frais de l'instance, maïs il eut été pour notre confrère de la plus élémentaire loyauté d'aj outer, que le sieur Pierre Roume, demandeur, a succombé sur plus des deux tiers de sa demande En eflet, sa demande introductive s'élevait a neuf cent trente-trois francs or le tribunal a réduit sès pretentions a deux cent trente et un francs, cinquante-cinq centimes. Ne serait-ce pas plutót le compte fantaisiste du demandeur, que le tri bunal a entendu enterrer Le correspondant montois de la Re vue du Travail lui adresse (n° d'Avril 1898, p. 340) l'information suivante Des recherches s'effectuent vers Saint-Denis et Obourg pour retrouver les bancs de grès qui ont servi a la con struction de tant de beaux edifices dans notre pays Halles d'Ypres, collégiale Sainte-Waudru, etc. D'importantes restaurations de monuments les ont re- mis en faveur. Nous attirons l'attention de l'admi- nistration communale d'YTpres sur le renseignement fourni par la Revue du Travail11 pourra servir si les re cherches aboutissent le jour ou. l'on se décidera a faire une restauration de nos monuments qui devient de jour en jour plus urgente. he Conseil des pnid'bomittes en 1897. La Revue du Travail (n° d'Avril 1898) contient un relevé des travaux des ANNONCES Annonces 10 centimes la ligne. Réclames25 Annonces judiciaires 1 fr. la ligne. conseils de prud'hommes en 1897.Nous en extrayons les chifires suivants, con- cernant le conseil des prud'hommes d'Ypres. Contestations de la compètence du conseil entre ouvriers 1 entre chefs d'industrie et ouvriers 19 Contestations hors de la compètence du conseil entre ouvriers 1 entre chefs d'industrie et ouvriers 1 Total 22 Bureau de conciliation. Affaires conciliées 21 ld. non conciliées 1 Conseil. Affaire terminée a l'amiable 1 Les livres de poésie offerts aux jeu- nes filles laissent souvent a désirer pour le choix des sujets. II en parait un qui est écrit pour tout le monde, et que chaque jeune femme, chaque mère de familie devrait poser sur sa table. Hainan, ct autres poënies» par notre collaborateur Marguerite Coppin, est un recueil de chansons simples, inspirées par des sentiments purs, et ou l'auteur s'eff'orce de mon- trer la bénédiction du travail, Je bon- heur de 1^ tendresse et de l'union, la beauté consolante de la nature. Nou8 en extrayons la pièce suivante (fragments) Aimez-vous les uns les autres. 0 sortons un instant de nos étroits chagrins Je voudrais que mou coeur, trop grand ponr [ma poitrine S'élargissant encore, a tous les maux humairis, Putouvrir leport sur de sa pitié divine. Un ineffable amour vers eux étend mes bras. No puis-je rien pour vous, qui vous aide ou [console Je veux aller a vous, je vous plains, je vous [aime 0 vous tous qui souffrez, ne puis-je rien pour [vous Je veux, malgré l'espoir, en un espoir suprème Voir naitro en un ciel clair l'aube de jours [plus doux. Je vous aime et c'est tout. Mon désir vous [seconde, Mon rêve en exauqant vos rêves hasardeux Batit la Cité d'or, oü, splendide et féconde La clarté du Bonbeur cbasse le mal hideux. Je la vois, triomphante, élever ses portiques Fondés sur la Justice et sur l'Egaüté, Et passer le cortège, en leurs blanches tuniques, Des Vierges dont le coeur brule de charité. Je vois l'Amour règner, dissipant les alarmes, Ramenant l'isolé, guérissant le mauvais, Et sur les champs foulés par nos soldats en [ar mes Grandir la moisson blonde et les fleurs de la [paix. Et s'il m'est accordé d'apporter une pier re A l'édifice oü vent travailler tout mon coeur, Je suis la, fallut-il m'y donner tout entière, üussé-je n'y planter que l'espoir d'une fleur!... In vitée par la Municipalité, l'Harmo- nie des Anciens Pompiers se rendra aux fêtes de BERGUES le Dimanche 5 Juin. Les membres de la Société qui dési- rent prendre part a l'excursion sont priés de se faire mscrire au Café du Saumonoutous les renseignements leur serout donnés. 0 Par souscription 2 fr. en libraine 2-50. On souscrit au bureau du journal.

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De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1898 | | pagina 1