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Les •^mericains pourraierit maintenant, S1's ie voulaient, renoncer aux opéra- tions militaires actives a Cuba, se bor- ner a reuforcer le blocus la famine seule aurait vite raison des résistances ou général Blanco. ka défaite de l'Espagne est douc 9°piplète et définitive et elle a même cté plUg rapide que ne se s'étaient ïmagmé au début des opérations les Sounds militaires d'Europe qui affi- chaient un si souverain mépris pour ics milices américaines, pour ces fils de marchands de cochons non uorutis par des années de caserne et dont les fiers hidalgos composant i& saillante armée permanente de l'Es pagne allaient faire des hécatombes. kes volontaires, amëricains, dont la Plupart n'avaient pas même regu une education militaire sommaire, se sont orillamment battus et out triomphé uvec éclat d'un ennemi bien aguerri, de beaucoup supérieur en nombre et louissant de l'inappréciable avantage de combattre chez lui, a l'abri de posi- tions formidablement fortifiées. Qu'on vienne encore après cela nous parler de la nécessité de l'encasernement et de la supériorité des armées perma nente» k'intérêt de l'Espagne est évidem- ment de terminer la guerre au plus totUne plus longue résistance ne ser- virait qu'a accroitre encore sa défaite et les exigences du vainqueur. 11 n'est Paa douteux que le gouvernement espagnol désire la paix, et c'est évi- demment pour avoir les coudées fran ches pour les négociations plutöt que par crainte du retentissement de la défaite de Santiago dans les masses de la population qu'il a proclamé i'état de siège, établi la dictature militaire. La défaite n'a pas ému outre mesure la population espagnole celle-ci est excédée d'une guerre qui dure depuis trois ans, qui lui a déja couté plus de cent mille hommes et plus de trois milliards et dont l'objet la laisse, au fond, fort indifférente, car les colonies n'ont jamais profité qu'aux officiers et aux fils, frères et neveux de politiciens, ainsi qu'a quelques grands mdustriels de la Catalogne. Le peuple espagnol, lui, n'a jamais fait que verser son sang et débourser son argent pour les colo nies et il n'est pas faché que cela ünisse. Mais les politiciens et les officiers sont d'un autre avis et eux ne veulent pas se résigner a l'inévitable ou bien ïls veulent exploiter l'événement pour sa- tisfaire leurs ambitions. Don Carlos estime que plus jamais une occasion aussi favorable ne se représentera pour lui de tenter a nouveau la fortune. Weyler qui, pendant son séjour a Cuba et tandis que ses soldats mouraient de faim ou de manque de soms, a amassé une fortune de plusieurs millions, guette l'occasion de faire un pronuncia- mento. Les républicains se préparent également a toute éventualité. C'est en prévision de ces dangers qu'a été établi le rigoureux état de siège proclamé par décret ministériei. II est d'ailleurs douteux qu'on puisse par ce moyen sauver la monarchie alphon- siste. La population espagnole, constam- ment trompée, exploitée, volée, afla- mée par le gouvernement de la Res- tauration et ses souteneurs libéraux et conservateurs, est prête a se iivrer a n'importe qui qui la débarr.assera de ce régime détesté. La guerre civile, que je prédis depuis trois ans coinrue épilogue de ia perte des colonies, ap- parait maintenant imminente. Léon ANTüINE. (Ré/ome). Monsieur LuiriceI/jenx»- hieu, de Dickebusch, ancien élève du Collége de i'Union et du Collége Moderne, a Ypres, vient de passer, avee g ra ndo cüstiuc- tion, devant le Jury de (land, son premier examen de candidature en sciences, préparatoire a la médecine vétérinaire. Nous constatons avec plaisir que ce jeune homme qui, par ses succès antó- rieurs obtenus dans les concours géné- raux, a fait honneur a nos établisse- ments d'enseignement moyen, ne se distingue pas moins dans ses études universitairès. M. Prosper Vanden JBulcke, de Becelaere, ancien élè ve du Collége communal supprimé et du Collége de i'Union, vient de subir ayec succès, devant le Jury de Gand, son examen de ccindidat en médecinechi rurgie et accouchement. Nous leur adressons nos bien sincè- res felicitations. VI L L. E D'YPRES. ra ;i 8 12 lieu n\s. ï^e programme com- portera les morceaux qai seront exécutés au Kursaal. La liste de souscrip, tion pour l'excursion d'östeude sera défini- tivemeut close ce soir Vendredi, a lO henres. Les coupons seront remis aux excursion, nïtsleis Samedi soir, au local. Des insignes .sont a la disposition des mem. bres. On peut se procurer au bureau du journal des vendues au profit de l'oeuvre du Denier des Ecoles d'Ypres. BRE VET WOLFF La plus joïie Application SIAKQUE UE FAKR1QUE OÉPOSÉE p "3 =3 BREVETS ET SPECIMENS DÉ POSÉS DANS TOUS PAYS. PRIX de la Tulipe WolffFR. 2-50. Manchettes de 1 a 3 FR. NOUVEAUTÉ ÉCLATANTE Conserve admirablement les MAMCH0NS Plus A'Explosion possible, plus dEmpoisonnement par ie Gaz, grande Economie. HM? demandés partoul •'<Tva Exti'a. Marque déposée „TSAR PIERRE Engi'os: Rizcriea vapenr «öe Phénix C. KAMPHUIJS, ZAANDAM (Hollande) En vente chez Monsieur Louis Coulomb, 70, rue Jourdan, Bruxelles. Pourvue du cadran 24 beures. rvr co OcC, cc CED X L3 oL o_ Se inéfier des contrefaqons. 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HISTORISCHE KRANTEN

De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1898 | | pagina 2