CRETON-FEYS HABING-DR0QGEB1J C. Lebrun-Bogaert, FRANCOIS HOFLACK. MR MME M. MEIER ATTENTION I de Cycles, Motocycles, Voiturettes automobiles. E N CONSTRUCTION pour 1899: DEN T S. Terrible drame au Congo. État-Civil d'Ypres, ATEEïEqs iDE eoHSTqüöTïOH VPIIEi. Cartes de Visite. BANDES a 5 centimes JVt/XISOG 54, rue au Beurre, 54 A TPIÜi, NIEUWE ConstructeurMécanicien Brevêté de Thourout, n° 19. B IJ 13 II13 HO UICBO P¥, COU II T B A S. chez Mme veuve YXX KEMMEL, Grand'Place, 5, YPRES, ccmme la fait un distingué proiesseur de i'Université de Gand, que les deux tiers des jeunes gens qui abordent dans une université l'étude des sciences na turelles ne sont nulleraent préparés a en recevoir 1'enseignement 11 y a la un mal réel, qui ne fera qu'empirer, et qui tend a abaisser le niveau mtel- lectuel de 1'enseignement supérieur et des carrières libérales. On objectera que les langues ancien nes sont un instrument pédagogique unique, qu'elles forment, mieux que nulle autre étude, l'esprit a la réfiexion et préparent pariaitement aux études supérieures. Pure affirmation, dénuée de preuves. Soutiendra-t-on que les élèves des colléges cléricaux, oü les langues an ciennes constituent tout 1'enseigne ment, sont mieux formés a la réflexion que ceux de nos athénées Et si les langues anciennes préparent si bien aux études supérieures, qui expliquera l'inaptitude a ces mêmes études de tant de jeunes gens qui les abordent armés de certiücats d'humanités completes Les langues modernes donnent lieu aux mêmes genres d'exercices que les langues anciennes pourquoi ne consti- tueraient-ellespas un instrument péda gogique aussi puissant. Et puis, si l'on veut y réfléchir, trou- vera-t-on une étude plus capable que celle des sciences naturelles de déve- lopper le jugement et l'esprit d'obser- vation, plus attrayantes en même temp3 pour l'enfant et plus propres a former un esprit muri Mais pour faire pro- duire a cette étude les résultats qu'elle comporte, il ne faut plus la reléguer dans un coin resserré du programme et ne plus la faire étudier uniquement dans les manuels. II faut provoquer la curiosité de l'enfant par un enseigne- ment intuitif et expérimental convena- blement gradué il taut lui ouvrir lar- gement le grand livre de la nature, lui apprendre a y épeler et a y lire. 11 faut pour cela consacrer a cette étude si attachante un peu du temps que les langues anciennes accaparent aujour- d'hui. Nous tenons a ajouter que, ne nianb pas l'intérêt que présente l'étude de l'antiquité, mais ne lui sacrifiant pas toute autre étude, nous voudrions voir les langues anciennes enseignées avec plus de profit et en moins de temps. II faudrait, pour en arriver la, reporter en troisième le commencement des étu des de langues mortel, et y consacrer moins d'heures de cours puisrépartir le temps rendu disponible entre la langue maternelle, les langues moder nes et les sciences naturelles. Nous sommes persuadé que cette ré- forme ue nuirait en rien aux études d'humanités anciennes. Entreprises par des jeunes gens a l'esprit mün par des études antérioures rationneilement con- duites, elles feraient en peu de temps de rapides progrès. Nous n'en citerons d'autre preuve que celle de jeunes in- stituteurs, désireux de faire des études supérieures, et qui ont appris, en six ou huit mois, autant de latin et de grec que la loi de 1890 en exige des aspi rants aux grades académiques. La réforme que nous préconisons n'est nullement inspirée par une hosti- lité précongue contre les langues an ciennes la nécessité en est démontrée par les exigences de notre époque et par les conditions d'une pédagogie ra- tionnelle. L. {La suite, et fin au prochain numéro). 4 Beiges dévorés par les anlhropopliages Le Léopoldvillerevenant du Congo et arrivé a Anvers Mardi matin, a rap- porté la nouvelle d'un épouvantable drame qui s'est déroulé dans le Haut- Oubanghi. Quatre agents de la Société commerciale anversoise, MM. Gyssens, Ceulemans, Bodart et Kessels, ce der nier fils du défunt général, ont été mangés par les anthropophages. La découverte de cette tragédie a été faite par un détail horrible. Un des chefs indigènes portait, en guise d'a- mulette, suspendu a eon cou, le petit doigt de M. Ceulemans, orné encore d'une bague. Ce bijou fut reconnu. Le commandant Lothaire, sous les ordres duquel se trouvaient les quatre agents, est aussitót parti a la tête de 300 hommes pour cliatier les coupa- bles. D'après les nouvelles parvenues d'Anvers Mardi soir, le bruit courait dans cette ville depuis quelques semai- nes que quatre Beiges avaient été vic- times d'un accident au Congo, et on disait même que M. Kessels avait été mangé par les anthropophages, mais les détails manqnaient et on hésitait a donner la volée a une nouvelle aussi grave. Un Anversois qui était allé a Fles- singue a la rencontre du Léopoldville questionna des passagers a ce sujet, et il appnt que la nouvelle de l'horrible mort des quatre agents était connue par tous. Voici les renseignements que consa- cre a ce fait efiroyable le Matin d'An vers Des lettres apportées par le Léo poldville nous annoncent aussi une hor rible tragédie qui s'est passée dans le Haut-üubanghi. Deux versions difl'ó- rentes circuient. D'une part, on dit que deux biancs, ont été surpris dans une embuscade avec 50 soldats, et qu'ils ont été tués et mangés, ainsi que 30 de leurs hommes, par des anthropopha ges. Ces agents seraient MM. Kessels, le fils du général Kessels, et Bodart, le cousin de capitame Baert, un Africain, lui aussi, qui fut inspecteur d'Etat. D'autre part on annonce que MM. Gyssens, Ceulemans et Kessels ont été tués et mangés. C'est par un détail hor- riblement étrange que cette tragédie aurait été découverte Un chef indigène portait au cou, en guise d'amulette, le doigt d'une des victimes. On s'inlorma de leur prove nance et l'on appnt la scène de canni- balisme qui s'était passée dans le dis trict de la Mongala (un des principaux affluents du Congo). Les agents étaient au service de la Société Anversoise du commerce au Congo, fondée a Anvers le 2 Aout 1892 et présidée par M. de Browne de Tiège. Elle a obtenu, pour un terme renouvelable de trente an- nóes, la conéession des forêts du do- maine privé du roi, dans le bassin de la Mongala. C'est ie commandant Lot haire qui dirige la Société en Afrique. Dès que la nouvelle de ce massacre et des scènes de cannibalisme qui le sui- virent lui furent connus, il se mit a la tête de 300 hommes et partit pour cha- tier les coupables Nous n'avons encore aucune nouvelle des résultats de cette expédition. On peut se procurer au bureau du journal des vendues au profit de 1'oeuvre du Denier des Ecoles d'Ypres. Pour vos cartes de visite, adressez- vous a l'imprimerie de la Lutterue de Dixmude, 51\ Exécution soignée. Pour éviter tout-' erreur, |e dcniisle Maurice ÜIEIER, de Courtrai, a l'honneur d'in- forraer sa nombreuse clientèle ainsi que les personnes qui au- raient ['intention de venir le con sulter qu il y a un nouveau den- tiste portant le même norn et avec lequel il n'a aucune relation commerciale, qui vienta Ypres a deux maisons de sa demeure. il 1 es prie de bien s'informer s'ils sont chez l'ancien dentiste Maurice .MK1K14, de (lourtrai, qui est a consulter a Ypres depuis 14 ans chez M"1® Yeuve V/\iN K. LM MEE, Grand'Place, 5 (mai- son ferrnée) les Lundi, Jeudi et Samedi, de 9 a 4 h. lln'ani frère, ni fils, ni parent charge de representor sa inaison. du 23 au 30 Décembre 1898. Naissances: Sexe masculin, 3, id. féminin, 4. Manages. Deleye, Gustave, employé, et Lié- geois, Ernestine, sans profession. Justice, Joseph, docteur en médecine, et Van Iseghem, Palmyro, sans profes sion. Dècès Werbrouck, Jean, 62 ans, colpor teur, époux de Melsens, Rosalie, rue de la Crapaudière. Doolaeghe, Henri, 48 ans, colporteur, époux de Durnez, Léonie, rue Longue de Thourout. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe mascuhn, 2; id. féminin, 2. N.B. Lundi, 2 Janvier, les bureaux de l'Hótei de ville seront fermés, a l'ex- ception du bureau de l'Etat-Civil qui sera ouvert de 9 a 10 heures du matin, pour les déclarations de naissances et de décès. a Ihonneur din former le public que ses affaires ne sont reprises par au cune autre fir me. 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De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1898 | | pagina 2