FRANCOIS HOFLACK, MM£ M. MEIER Alfred De Brouckere E..DELEU&C' de Cycles, Mof ©cycles, Voiturettes automobiles. EN CONSTRUCTION pour 1899: E N T S. C/firoiifque locale* Foiidation Godtschalek. SOCIËTE OES ANCIENS POMPIERS. ?STEhlERS IDE CONSTRUCTION ConstructeurMécanicien BrevètélBilÉ2$* ATELIERS DE REPARATIONS j |ir llolocycles, Tricycles a pétrole et VoiLurcttes automobiles, fsie «le Tliourout, n° 19. RUIS 1113 M 0 umc ft! O 2, COIJti T it A i. cbez Mme veuve VAX li EMM EL, Grand'Piaee, o, YPRES Noordsch, Zweedsch en Amerikaansch HOUTIVIAGAZIJN, KALK en Cl 11 EXT, 11.1/1/ (rechterkant) ROUSSELARE. üosteloo® vervoer peerclenvrftciit. RIJWIELENs AUTOMOBIELEN gande de l'ex-abbé faisait tort aux af faires du clergé. Ou se demanderait en vain comment nn ministre du roi des Beiges se croit obligé de défendre, a coups d'arrêtés d'expulsion, une institution de l'Eglise catholique,si Ton nesavait que l'Eglise a mis la main sur le gouvernement de notre pays et en a fait sa chose. C'est même pour cela que nous sommes tom bés si bas. Avec le discours de M Furnémont, le tapage a commencé a droite ce qui n'a nullement empêché l'orateur de dire ce qu'il avait a dire. II a rétabli la vérité d'abord sur le caractère non politique de la propa- gande de M. Charbonnel puis il a protesté contre l'interprétation que donne M. Begerem a la loi sur la po lice des étrangers. Cette loi donne au gouvernement le droit d'expulser les étrangers dont la présence peut trou- bler la tranquillité publique. M. Fur némont part de la pour soutenir et le bon sens est avec lui que les étrangers out le droit de faire en Bel- gique une propagande, même directe- ment politique, et le droit de voir leur propagande protégée contre des ma noeuvres de violence dans le genre de celle que les étudiants cléricaux lié- géois ont organisée a Grivegnée contre M. Charbonnel. M. Furnémont a conclu en déposant un ordre du jour de blame, auquel M. Woeste a opposé sans daigner le justifier un ordre du jour d'appro- bation. Q'a été le signal du réveil pour la mare aux grenouilles B comme l'ap- pelle M. Smeets que constitue la majorité de muots dont M. Woeste est l'oracle. La cloture la cloture réclame le chceur des députés de droite qui, paree qu'ils n'ont nen a dire, prétendent abuser de leur nombre pour étoufler la parole de leurs adversaires. Faute de raisons, ïls essaient de la violence on fait ce qu'on peut... Les orateurs de gauche se succèdent pour parler contre la cloture, au mi lieu du tapage impuissant que l'on fait a droite. Comme le règlement oblige laChambre a entendre tons les orateurs qui parient contre la cloture, la droite rage et hurle. C'est tout ce qu'elle trouve a répondre aux arguments indi- qués par les députés de gauche et qu'ils voudraient développer. Personne ne se léve a droite pour dire les motifs qui déterminent la ma jorité a appuyer le ministère. Les dé putés de droite qui avaient demandé la parole sont les plus ardents a récla- mer qu'on les empêche de parler. Une injure de M. le baron Béthune on a ie langage élégant, dans la no blesse adressée a M. Journez mit ie tumuite a son comble. M. Journez réciamait lecture du rapport du parquet de Liége sur l'af- faire de Grivegnée, rapport qui, au dire du députe liégeois, contient la preuve du coup monté par les agents provocateurs amateurs de la jeunesse universitaire cléncale de Liége. II faut croire que c'est la le point sensible de la droite dans l'ati'aire en question, car la demande d'un document dócisif va- lutaM. Journez, de la part de M. le baron Béthune susnommé, cette injure puénie C'est vous ie mouchard Le tumuite qui s'en suivit nécessita une suspension de séance, après la- quelle M. Béthune vint faire les plus plates excuses. Inutile de nous en oc- cuper davantage. Une proposition d'ajournement de la discussion au 18 Avni fut dóposée par la gauche et rejetéeia droite avait hate d'empêcher la production de tout ce qui condamne ia conduite du ministère. Mais un vote provoquópar M. Dem- blon sur un rappel a l'ordre dont il avait été frappé ators que les hur- ieurs de la droite se livraient en paix a leurs intelligents exercices donna l'occasion de constater que la Chambre n'était plus en nombre la gauche so- cialiste, en quittant la salie au moment du vote, avait constitue la Chambre en minorité. Pendant toute la partie de la séance qui a suivi la demande de cloture, ia gauche a usédetous les moyeus d'ob- struction que ie règlement de ia Cham bre laisse a sa disposition. L'obstruc- tion est le seul moyen de protestation qu'ait une minorité pour empêcher une majorité injuste de supprimer les seules garanties que le régime parle mentaire laisse aux minontés. II a en outre pour eüet de mettre en lumière l'ab3sritéisme qui sévit a droite si les deux tiers des députés cléricaux seule- ment assistaient aux séances, la Cham bre serait toujours en nombre. Mais ce3 messieurs de la droite préfèrent ne rien faire et palper quand même leurs 4000 fr. d'indeninité. Une fois de plus, a la séance du 80 Mars, ia droite a fait preuve de sou intolérance et de sa violence habituel- les. lS7i le tumuite ni i'injuie ne lui ré- pugnent lorsqu'il s'agit d'empêcher la mise au jour des ïmquités commises par nos gouvernauts et le clergé dont ïls sont les plats valets. Le pays les jugera. Constatons que M. Colaert a brillé par son absence a la séance du 30. MM. iweins et Van Merris étaient présents. Nul doute qu'ils aient fait dignement leur partie dans le choeur des inuets de la droite. Ph. de C. Comment les cléricaux exéculcnt le testament d'un librc-peuseur. (Suite). II. Nous avons vu, au commencement de eet article, que la Commission des Hospices s'était engagée a vendre les propnétés dépendant de la succession de M. Godtschalek, sauf celles réser- vées et grevées d'usufruit, mais sans fixer de délai. La plupart de ces biens furent ainsi réaiisés en une seule année (1895). II est trés probable que s'ils avaient été convenablement divisés en lots et pré- sentés en plusieurs exercices et a des époques opportunes, ils auraient pro duit davantage. Cela est surtout vrai pour les pro- priétés sises en Hollande. M. Godtschalek possédait en Zélande 172 H. 77 A. de patures, prés, terres et fermes, estimés ensemble 402,620 fr. La Commission des Hospices avait trouvé bon de charger M. Fraeys, no- taire a Bruges, frère de notre adminis trateur, de mettre ces biens aux enchè- res publiques. La vente eut lieu a Bruges, mais en pleine ense agricole et alors que l'im- portation du bétail hollandais était prohibée en Belgique. C'était la une erreur d'autant plus grande que la mise en vente cl'uue telle quantité de biens, situés dans la même contrée, était de nature a les déprécier. Le ré- sultat le prouva toutes ces propriétés furent adjugées a un prix intérieur a leur valeur estimative. De plus, deux termes qui n'avaient pas trouvé pre- neurs, furent vendues, de gré a gré, le mois suivant (29 üctobre 1895) sans qu'une enquête de commodo et incommodo ainsi que la loi ie present, eut été faite! L'unede ces fermes, d'une superheie de 44 li. 70 A. 60 C. située a Water land, Oudeman et Yzendyke, qui jus- qu'en 1895 avait toujours été louée a 4500 fr., fut acquise par un francais moyennant 75,000 fr. seulement, ce qui, avec les frais, ne correspond qu'a '1862fr. l'hectare. Notons ici que cette ferme avait été expertisée, pour la dé- claration des droits de succession, par Mtre D'Huvettere et un de ses coilè- gues, au chiüre moyen de 2120 fr. l'hectare. L'acquéreur a done fait un excellent placement de son argent, puisqu'U touchera encore, avec un fermage ré- duit a 4000 fr., un revenu de 4 3/4 Or, les Hospices vendeurs, qui ne trouvent plus a remployer leurs fonds disponibles, qu'en rentes beiges 3 perdent done sur cette ferme seule 1.75 de revenuN'est-ce point la un acte de mauvaise administration que nous critiquous a, bon droit Y avait-il nécessité de vendre dans de pareilles conditions et avec tant de précipitation Aucunement. N'aurait-il pas été plus sage de gar- der ces biens pendant quelques années encore pour les vendre en un moment plus favorable Peut-on raisonnablement admettre que, si on avait exposé le cas a l'auto- rité supérieure, elle n'y eut point con- senti Qu'en pense M. le Conseiller D'Hu vettere de tout ceci, lui qui connait toutes les propriétés de M. Godtschalek dont il a été, pendant de longues an nées, le notaire préféré Et dire que notre Conseil communal a approuvé ces aiiéuations, sans la moindre observation A continuer). Nous aurons Dimanche, 16 Avril pro- chain, un magmfique Concert suivi de Bal, au local, rue du Séminaire. Nous en publierons le programme dans notre prochain numéro. des Cycles de Ior ordre et ordinaire gg des 3Iotoeyclettes, Bicyclettès a pêtrole des Tricycles ta pól rolc, nouveau syslèmemodèle crèanche avec moteur de Dion de lchev-i/o des "Voiturettes fiiitomol>iles pour 3 personnes, invention de la maison. i jY Cycles, Nickelage, Émaillage, Carton, 33 Ciururgiens-Üenlisles Specialistes, 1)11' -OMES l'AIl LA COMMISSION MED1CALE BELGE, BREVETES FA 1 ARRETE ROYAL. H0N0RÉS DU CLERGE El DES MAISONS RELIGIEUSES heuTeSMdeMrelevée®Sf' C°nS!lUer SemainS' iAUUlL eÖ' $aiBlC«Ii, de 9 h. du matin jusqu'a 4 pour tout ce qui concern» l'art dentaire. Nettoyage des dents. Guérison des dents les plus douloureuses'. 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De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1899 | | pagina 2