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miliaot pour notre amour-propre na
tional.
En Hollande, il y a 65 illettrés seule-
ment sur 1000. Le gouvernement ac-
tuel des Pays-Bas a soumis aux Cham-
bres un projet de loi rendaut l'instruc-
tion obligatoire. L'opposition en récla
me en vain autant dans notre pays.
En Finlande, 46 illettrés sur 1000
miliciens.
En Suisse, 8 illettrés sur 1000 mili
ciens.
En Prusse, 7 sur 1000. Dans l'ensem-
ble de l'Allemagne, 5 sur 1000.
Dans le royaume de Saxe, le Wur-
temberg, la Bavière, la Hesse, le grand
duché de Bade, la Suède, la Norwège,
le Dauernark, plus un seul milicien illet-
tré
Quand on voit cela, on se sent un
peu moins fier d'etre Beige
Deuxième constatation en Belgi-
que, il y a un recul dans le degré gé-
néral d'instruction des miliciens. Le
tableau suivant, relatif aux seuls mili
ciens (sans les remplaqants et les volon
taires) en contient la preuve
Ve catégorie.
sur 100.
27.41
33.81
30.35
6.69
12.86
9.4
Nombre
total.
1.382
1.414
2.796
Illettrés.
sur 100.
17.30
11.45
17.39
12.67
15.32
Nombre
total,
1.349
1.036
586
1.622
Norabre
tolal des
miliciens.
5.030
4.182
9.212
5.959
4.625
10.584
s= s
La proportion des illettrés, tant Fla
mands que Wallons, a augmenté sensi-
blement. La proportion des miliciens
ayant des rudiments d'instruction pri
maire a, au contraire,baissé fortement.
Le recul, de 1890 a 1896, est incon
testable. 11 reflète le recul que la loi de
1884 constitue relativement a celle de
1879, quant a la qualité des écoles.
Les miliciens de 1890, qui avaient
passé par l'école primaire de 1878 a
a 1884, l'emportent considérablement
sur ceux de 1896, issus de l'organisa-
tion créée par la loi cléricale de 1884.
Les chiffres sont la pour prouver ce
que nous avons annoncé que les dé-
clarations cléricales en faveur de i'in-
struction sont mensongères et ne s'é-
tayent que d'apparences.
Ces apparences, mettons-les au
point.
Le dernier rapport triennal sur l'en-
seignement primaire constate qu'il y a
depuis la période précédente 9,237 en-
fants de plus dans les écoles commu-
nales, 90,621 de plus dans les écoles
adoptées et privées subsidiées. II y a
progrès réel conclut la publication
officie) le.
Attendons le même rapport trien
nal nous apprend qu'en 1895-96, 26
élèves sur 100 ont fait un cours com
plet d'études primaires dans les écoles
communales, 24 sur 100 dans les écoles
adoptées et 18.5 sur 100 seulement dans
les écoles privées subsidiées. Combien,
dès lors, y en a-t-il qui ont poussé
leurs études j usqu'au bout dans les éco
les privées non subsidiées (I)
La est la clef du mystère il y a sans
doute plus d'élèves dans le9 écoles pri
maires l'accroissement de la popula
tion amène en partie ce résultat sans
que le cléricalisme ait le droit de s'en
faire gloire mais la fréquentation
est irréguliere et insuffisante d'ou
l'abaissement du niveau général de
l'instruction populaire. La loi de 1884
a désorganisé beaucoup de bonnes éco
les pour les remplacer par de moins
bonnesrien d'étonnant si l'instruc
tion en soufire.
M. Sluys divise en quatre categories
les causes qui s'opposent a la diffusion
de l'instruction primaire en Belgique
1° Des causes économiques misère des
parents salaire insuffisant nourri-
(1) On trouvera profit a mettre ces chiffres
et conclusions en rapport avec ceux que nous
avons publiés dans la Lutte du 21 Janvier der
nier.
ture et vêtements manquant aux en-
fants occupations de ceux-ci aux tra-
vaux des champs, de 1 'atelier ou du
ménage, etc.
2° Des causes morales: négligence des
parent.-., eux-mêines souvent trop peu
instruitsalcoolisme et. dégradation
morale des chefs de familie.
3° Des causes poliliques guerre seo-
laire de 1879 et annéés suivantes, qui
perdu re dans uno grande partie du
pays (exemple Ypres) grace au clergé
et aux cléricaux assoifiés de domina
tion.
4° Des causes pédagogiques mauvaise
organisation de beaucoup d'écoles
programmes insuffisantsméthodes
arriérées livres mal-conqus manque
de matériel longueur des vacances.
II n'y a qu'un remède capable d'agir
sur ces quatre ordres de résistances a
l'instruction décréter l'instruction
obligatoire, frapper de déchéance les
parents qui ne remplissent pas l'obli-
gation... ddêlever leurs enfants (Code
civil, art. 203) et créer en même temps
les moyens d'aider les parents pauvres,
en fournissant a leurs enfants la nour-
riture et le vêtement qui les mettraient
en état de suivre régulièrement l'école.
II est évident qu'on ne peut mvoquer
contre ces mesures la liberté des pè-
res de familie que M. Woeste met si
volontiers en avant quand il s'agit de
faire échec a une proposition démocra-
tique. II n'est pas question d'obliger le
père a faire suivre a ses enfants une
école déterminée il restera maitre du
choix de l'école, neutre ou confession-
nelle,publique ou privée,ou ses enfants
recevront le minimum d'instruction
prescrit par la loi.
Les partis libéraux et démocratiques
sont seuls a réclamer l'instruction obli
gatoire et les mesures qui en sont les
corollaires nécessaires. II y a la un lien
de plus entre eux, une raison de plus
pour s'unir afin de renverser un gou
vernement réactionnaire qui a réussi a
nous faire reculer a tous points de vue.
Ph. de C.
du 21 au 28 Avril 1899.
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bataire, rue du Progrès. Annoot
Ai mé, 87 ans, sans profession, veaf de
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rout. Delegher, Amélie, 67 ans, sans
profession, célibataiie, rue de la Boule.
Pannecouque, Octavie, 55 ans, sans
profession, veuve de Verbeke, Léo-
nard, rue Longue de Thourout. Bur
ton, Augustö, 56 ans, religieux, rue de
la Bouche. Andnes, Euphémie, 83
ans, sans profession, veuve de Braem
Pierre, rue Longue de Thourout.
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veuve de Gillebert, Charles, Grand'-
Place.
•Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe masculm,2 id. féminin, 2.
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>Inle veuve Van Clbempottk, Ouai au Bois, II, a Gand,
guérie d'un cancer du sein.
tl. Courtin. 6. rue de la Vigne, a Auderghem lez-
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M. Bkckarrt, instituteur en chef, chaussée de Boen-
diel, 178, a Bruxelles, guéri d'une glande du cou.
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