FRAI^OIS HOFLACK, MME M. MEIER ii u m ii m il u c it «s, c u n t n 4 |.s Alfred De Brouckere LDELEUAC' .1 IDE eoHsTi^ucrioH de Cycles, Motocycles, Voiturettes automobiles. EN €O^STITlJCT!ON pour 1899: BENT S. ASQQQQQtt Gonseil communal Noordsch, Zweedsch en Amerikaansch HOUTM&GAZIJN, KALK en' Cl.lIEiMT, Koileloo§ vervoer peer«leiivraclftl« SOCIETE OES MC!ens pompiers. AVIS de cycles et automobiles A VI S. ConstructeurMécanicien BrevètéIAS* IfclSS. cbez Hme veuve VAN EEiMMEL, Graiid'Place, o, YPRES, VAART (rechter Imnt) ROUSSELARE. RIJWIELENs AUTOMORIELUK mes allés interviewer un des gardes qui a bien voulu nous donner quel- ques renseignements en nous posant cependant deux conditions la pre mière de conserver l'incognito la se conde de reproduire l'interview dans les journaux locaux de toutes nuances, ne voulant en aucune fagon que la pré sente insertion puisse être envisagée comme revêtant un caractère politi que. Ces engagements pris nous avons posé a notre estimable garde les ques tions suivantes D. II est a votre connaissance que plusieurs manifestations se sont pro- duites ces manifestations ont-elles eu un caractère personnel K. Je puis vous assurer que les incidents qui se sont produits a la gar de n'onteu aucun caractère personnel. S'ils avaient eu semblable portée, lis eussent été désapprouvés par la plu part d'entre nous si des cris séditieux ont été proférés, ils ont été isolés. D. Quelle est alors la portée qu'il faut attribuer aux incidents survenus? R. Les gardes n'ont eu d'autre but que de protester contre l'esprit de militarisme a outrance que l'on essaie d'introduire dans la garde civique le3 gardes entendent être conduits en bourgeois, et non pas plus durement qu'a l'armée le règlement organique exige du reste que les chefs soient courtois vis-a-vis de leurs subordon- nés. Or, la garde civique telle qu'elle est aujourd'hui constituée contraste par trop avec 1'ancienne garde toute paternelle que beaucoup d'entre nous ont connue. Vous n'ignorez pas que l'esprit poli tique a été exclu dès le commencement de la garde civique d'Ypres, et que catholiques et libéraux se sont enten- dus pour présenter de commun accord un cadre complet d'ofliciers et de sous- officiers. Je puis ajouter aussi a l'éloge du cadre que l'esprit de solidarité et de camaraderie y règne d'une fagon parfaite or, les premiers froissements ont surgi) lors de l'inspection d'armes au premier ban un membre de ce cadre qui ue s'était jamais équipéet qui, par conséquent aux termes de la loi était démissionnaire de droit, avait cru poli d'adresser néanmoins sadémis- sion par écnt, suivanten cela, parait-il, les avis d'un chef, ce qu'il fit du reste observer. Or, il fut pour ce fait ap- pelé devant la troupe et traité d'indi- vidu de peu d'éducation. Ce procédé ne pouvait manquer de provoquer un premier mécontentement. D. Est-ce la le fait qui a donnó lieu aux premières manifestations R. Non, malgré le vif ressenti ment éprouvó par les gardes en cetie circonst-ance, lis ont laissé passer la chose, estimant devoir pardonner une première incartade. M'alheureusement a celle-ci sont venus s'ajouter des inci dents de moindre importance tels que observations par trop vives pour les gardes venant a l'exercice une minute après l'heure, même lorsqu'ils invo- quent un motif légitimé par leurs af faires des mots malsonnants et des expressions par trop cavalières adressés au cadre des humiliations subies pu- bliquement par des officiers, etc., etc. Toutefois ce qui a particulièrement donné lieu aux premières manifesta tions, c'est la suppression du repos si cher et si justifié, étant donnée la lon gueur des exercices, et. aussi, la mena ce d'introduire dans la garde le sys- tème vexatoire et inique de faire «"hi" a certains camarades la responsabilité de faits, qu'ils sont dans l'impossibilité d'empêcher. Ces derniers incidents ont fait déborder la coupe et ont donné lieu a la manifestation du Yendredi 9 courant. D. Le repos a été accordé quelle a été la cause de la manifestation de Lundi R. Les gardes n'avaient aucune- ment l'intention de manifester, satis- faits de la mesure prise leur accor dant un repos d'un quart d'heure. Apr.es l'exercice, ils se sont rendus au Sultanquelques-uns exprimant peut-être d'une fagon un peu bruyante mais tout a fait inoffensive leur con- tentement au sujet du repos accordé. Le Major a cru devoir les suivre. La plus grande partie des gardes qui étaient a l'inténeur du café quittèrent l'établissement par la porte de der rière quelques gardes étaient restés attablés a la terrasse. A l'arrivée du Major ils rendirent les honneurs au commandement d'un des gradés qui se trouvait avec eux. Le Major, après avoir rendu le salut, entra au café et n'y trouvant plus personne appela les deux sous-officiers d'élite qui se trou- vaient a la terrasse, leur intimant l'or- dre de dénoncer les camarades qui avaient quitté le cafe c'est alors que, faisant prenve de caractère et d'un courage admirable, l'un d'enx lui don na cette fiére réponse Je m'appelle un tel, et je ne snis pas un mouchard. A quoi le Major répondit Vous paierez les pots cassés pour lesautres. La-dessus le chef de la garde s'en est allé, et quelques instants après de nom- breux gardes mis an courant des faits, vinrent faire une chaleureuse ovation au camarade qui en se sacrifiant pour eux, avait refusé de les dénoncer. D. Quelle sera, d'après vous, la suite de ces incidents R. Je n'en sais rien, mais ce que je puis vous assurer c'est que les gardes sont forts par leur solidarité. lis sont décidés a se soumettre aux exigences du service et a accorder obéissance même passive a leurs chefs, mais ils entendeut avant tout être traités avec les égards auxquels ont droit de pai- sibles bourgeois car l'uniforme ne les transformera jamais. La-dessus nous nous sommes retirés en remerciant notre charmant inter- locuteur de la gracieuseté toute mili taire avec laquelle il nous a donné ces renseignements. L'Harmonie de la Société se rendra a DUNKERQUE, le Dimanche, 25 Juin 1899, pour participer au Festival permanent. Départ d'Ypres, a 6 hres 58. Arrivée a Dunkerque, a 9 hres 30. Départ de Dunkerque, a 7 hres 27. Arrivée a Ypres, a 9 hres 35. n 3e classe, 3-50 fr. Prix du coupon classe, 5-10 fr. Les membres qui désirent prendre part a cette excursion sont priés de se faire inscrire au local les jours de répé- tition. La liste de souscription sera cicliiii ti vcnicmt. close le VEN- DREDL 23 JUIN 1899. N.B. Les coupons seront remis aux excursionnistes le SAMEDI 24 JUIN, au Gafè du Commercerue des Chiens, a partir de 8 heures du soir. Dimanche 2 Juillet prochain, Con cert au Jardin de la Citadelle. Nous publierons le programme de cette fête champêtre dans notre pro- chain numéro. G R AÖ7S CO LRSESIMERA A TION |,Es Piste de la Plaine d'Amour, DIMANCHE 18 dUlN 1 S©9 d 5 h. de relevée. Le R. C. Y. porte a la connaissance du public, qu'il veilleraa ce que l'iri- térieur de la plaine soit complètement dégagé. Le pourtonr de la plaine sera d'un iibre accès au public Pour les tribu nes, et l'enceinte réservée devant celle- ci, des cartes, au prix de 1 franc les cartes personnel les, et de 3 francs les cartes de familie, seront mises en vente par les membres du Club. Oliamtxre desNotaires. La Chambre des Notaires de l'arron- dissement d'Ypres pour l'exercice 1899-1900 est coinposée comme suit Président MM. Devos, de Wervicq. Syndic Rapporteur Trésorier Secrétaire Membres Reynaert, d'Ypres. Glorie, de Neuve- Eglise. Lauwers, d'Ypres. Sibille, de Warnêton. Vermeulen, de Ghe- luwe. Vandermeersch, de Langemaick. D'YPRES. Séance publique du Samedi '17 Jinn 1899. a 5 heures du soir. 1. Communications. 2. Procés-verbal d'adjudication de la construction de quatre nouveaux étaux a la halle aux viandes. 3. Propriétés communales locationdu droit de chasse. 4. Propriétés communales Vente d'herbages a Dickebusch. 5. Bureau de bienfaisance acquisi tion d'actions de la société coopéra- tive Eigenheerd n 6. Chemin de fer vicinal Ypres-Ghe- 1 uwe. 7. Fête Communale programme. I f IS-m 9&MR! -v VA des Oycles de P'ordue et ordinaire des IMiotocyclettess, ."Bicycle t tes a, pétrole des Tricycles a pétrole, nouveau syslèmemodèle créanclie avec moteur de Dion de 1chev- 4/5 des Voit uroGcs antoixxol>iles pour 3 personnesinvention de la maison. i»r Cycles, Nickelage, Emaillagc, rue CitrtOM, 33 ATELIERS DE REPARATIONS p' llolocyclcs, Tricycles a pétrole et Voiliircltes automobiles, rue I Thourout» is" 19. R Chirurgiens-Dentistes Specialistes, DI9L0MES PAR LA COMMISSION MEÜ1GALE RELGE. BREVETES PAR ARRETE R0VAL. HONORES Dü CLERGE EI DES AIAISONS RELtGlEUSES, Mr M MEIER est. a consulter trois fois par semaiue, le S^lllltfi, €l ÖailSedS, de 9 h du matin iusmiN -f heures de relevee, iu<t pour tout ce qui concern.) Part Jem aire. Nettoyage des dents. Guérison des dents les plus douloureuses. Etnaillage et aurification des dents cariees, redressement des dents deviees a tout. age. 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De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1899 | | pagina 2