FRANQDIS HOFLACK,
Mft MM£ M. MEIER
Alfred De Brouckere
E..DELEU&C'
de Cycles, Motocycles, Voiturettes automobiles.
EN CONSTRUCTION pour 1899:
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OiroBiiqiae locale.
Saine logique
de notre Premier.
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Conseil communal
Noordsch, Zweedsch
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Comment les fiospiees
ont perdu 57,400francs.
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Procédé de purification
des eaux alimentaires.
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M. Surmont. Je n'ai aucime con-
naissance de ia chose. Je ferai une
enquête sévère pour savoir qui a donné
ces ordres.
M. Boom. J'espère que le Collége
prendra des mesures en conséquence.
M. Surmont. Je le répète, je ferai
une enquête sévère pour savoir par qui
les eaux ont été baissées et pour quel
motif.
La séance publique est levée a 6 h.
20 m.
Dans la séance du Sénat du 15 Juin,
notre Sénateur numismate s'est exprimé
de la sorte en substance d'après le
compte rendu analytique u La, collec
tion des médailles de VEtat a acquis une
importance singulière par des dons récents.
Je prierai Monsieur le Minislre d'aviser
aux moyens de rendre Vacces de ces collec
tions plus faciles.
Ne serait-il pas indiscret de deman-
der comment ïl se fait que le Baron
Surmont, qui a requ pour le Musée le
legs des médailles de feu le Chevalier
de Stuers, a précisément provoqué a
Ypres ce dont il s'est plaint a Bruxel-
les
En effet, les médailles, jetons et
monnaies ne sont-ils pas soigneusement
caches aux regards du public dans un
horrible médaillier, en acajou, fermé
a clef comme si cette collection était
la propriété particuliere de Monsieur
le Baron.
Pourquoi n'avoir pas mis en vitrine
ces collections dont le public, voire
peut-être les membres de la Commis
sion du Musée, ignore même ie nom
des donateurs.
11 nous semble que les noms de Mes
sieurs Edmond de Florisone et du Che
valier de Stuers mériteraient de figurer
chacun sur une vitrine, oü l'on expo-
serait ce qu'ils ont légué.
Dans ces conditions les dites collec
tions présenteraient quelque utilité
pour le visiteur, qui a évidemment lui
aussi le droit de voir ces monnaies qui
furent probablement données dans
cette intention.
On objectera peut-être que c'est la
prudence qui a suggéré semblable me
sure.
Nous trouvons cette crainte illusoire
et non fondée.
Nous constatons simplement le fait
que Monsieur Surmont, Sénateur, criti
que a Bruxelles ce que fait a Ypres ie
même Monsieur Surmont, Bourgmes-
tre.
Concluez.
On sait qu'en suite d'une transaction
tripatrouiiiée entre MM. Surmont, Co-
laert et le Ministro de la Justice, ie
gouvernement prit le 28 Juillet 1894
un arrêté royal par lequel il partagea
les deux millions qui avaient été réser
vés de la succession Godtschalck et
s'attribua 700,000 fr. pour fonder a
Ypres une école de bienfaisance sous
la direction et ia surveillance de l'Etat.
Pour se conformer a eet arrêté, l'ad-
ministration des Hospices, versa, au
mois de Novembre de la même année,
au trésor, ia dite somme sur laquelle
elie avait déja acquitté les droits de
succession s'élevant a 57,400 francs.
En droit et en équité on ne saurait
admettre que les Hospices fussent te-
nus envers l'Etat de payer des droits
de succession sur une somme touchée
par l'Etat même.
Si les Hospices avaient soumis régu-
lièrement cette question a la décision
de l'autorité judiciaire, nul doute
qu'ils n'eussent obtenu gain de cause.
lis auraient dü savoir, d'aiileurs,
que, dans l'administration des finances,
il est de règle en matières fiscales de
considérer que ce qui est bon a pren
dre est bon a garder.
C'est pourquoi ils auraient dü em
ployerimmédiatement, tous les moyens
légaux de contrainte pour obtenir la
restitution des droits de succession en
question et non se borner a une simple
lettre administrative qui, dans les cas
de l'espèce, ne produit ordinairement
aucun résultat.
ünt-ils fait acte de diligence en cette
affaire
Nullement.
Ce ne fut que 15 mois après qu'ils se
décidèrent enfin a agir.
L'administration des Hospices prit
en effet le 7 Mars 1896 une délibération
par laquelle el le sollicita au Conseil
communal l'autorisation nécessaire
pour intenter a l'Etat Beige une action
en restitution de la somme de 57,400
francs.
Cette délibération fut approuvée le
12 du même mois, mais la commission
susdite n'y donna suite qu'en 1898
alors que le délai utile pour faire va-
loir sa réclamation allait expirer.
Elle assigna done l'Etat Beige de-
vant le tribunal d'Ypres, mais elle pro-
duisit une pièce qui n'était pas rédigée
dans les formes voulues.
L'administration des finances opposa
un moyen tiré de ia nullité de l'exploit
d'ajournement, ce moyen fut accueilli
par le tribunal qui, par son jugement
en date du 25 Mars 1898, motivé entre
autres sur ce que la Commission des Hos
pices, demanderesseavait négligé d'insérer
dans l'exploit d'ajournement les men
tions exigées par l'article 61 du code
de procédure civile, dèclara nul le dit
exploit d'ajournementet en conséquence
dèclara la Commission des Hospices non
recevable en son action et la condamna aux
dépens.
C'est ainsi que cette fameuse admi
nistration qui ne fait que sottises sur
sottises, a, par une coupable incurie,
fait perdre aux pauvres 57,400
fr. liien que cela
Ne mérite-t-elle pas pour ce fait seul
d'être révoquée
L'Harmome de la Société se rendra
a DUNKERQUE, le Dimanche, 25 Juin
1899, pour participer au Festival per
manent.
Départ d'Ypres, a 6 hres 53.
Arrivée a Dunkerque. a 9 hres 30.
Départ de Dunkerque, a 7 hres 27.
Arrivée a Ypres, a 9 hles 35.
i 3® classe, 3-50 fr.
Pnx du coupon 2e class6) 5_10 fr.
Les membres qui désirent prendre
part a cette excursion sont priés de se
faire inscrire au local. La liste de sous-
cription sera dLéfiiiitiveiixeivt
close CE SOIli VENDREDl 23 JUIN.
N.B. Les coupons seront remis
aux excursionnistes le SAMEDI 24
JUIN, au Café du Commercerue des
Chiens, a partir de 8 heures du soir.
Dimanche 2 Juillet prochain, Con
cert au Jardin de la Gitadelle.
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dents cariées, redressement des dents devices a tout age. Le placement des dents artificielles se fait sans douleur et saus extraire les
viéüles dents ni les racines.
Les dents artificielles de MrM. MEIER permettent da broyer les aliments les plus dürs, remission de la voix est plus sonore et plus
claire. Les dents sont placées sans plaques, sans crochets ni ressorts on ne saurait pas les distinguer avec les dents naturelles, ni oar
ia forme, ni par la couleur. 1
Mr M. MEIER entreprend aussi les reparations des pieces deataires non réussies et les remet a neuf d'après son systètne nouveau
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Nous publions ci-après le program-
me de cette fête charnpêtre
1. Allegro Militaire. X....
2. Mei cedes, ouverture. Wettge.
3. Sapho, polka. Kakosky.
4 Les Chevaliers gardes, marcho
triomphale. Thomas.
1. Marche militaire. X
2. Andalucia, mazurka. Heymans.
3. L'Etoiledu Nord, fantaisie.
Meyerbeer.
4. La Valse des Amoureuses.
H. Moerman.
D'YPRES.
Séance publique du Samedi 24 Juin 1899
a 5 heures du soir.
1. Procés-verbal de vente d'herbages
a Zillebeke.
2. Cornpte de la fabrique de l'église
Sl Pierre, pour 1898.
Les annales des travaux publics de
Belgique décrivent un intéressant pro
cédé de purification des eaux destinées
a l'alimentation.
Ce procédé repose sur l'emploi d'un
compose gazeux peu connu, le bioxyde
de chlore, soluble dans l'eau, décom-
posable par la lumière, la chaleur et
par le contact des matières organiques.
C'est un oxydant d'une énergie supé
rieure a celle même de l'ozone, et son
action est telle qu'il suffit de 3 diziè-
mes de milligramme de ce compose
pour stériliser un litre d'eau.
On le prépare en décomposant le
chlorate de potasse par l'acide sulfuri-
que a 64°, a la température ordinaire.
La dépense est d'ailleurs des plus mi
nimes, et l'opération n'altère pas le
goüt des eaux. La réaction a même
pour résultat d'augmenter la propor
tion d'oxygène dissous dans l'eau.
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