Alfred De Brouckere
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!>e qui se moque-t-il
cet excellent M. Surmont?
Qu'est-ce que la femme
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De plus, cette acquisition placera le
bureau des postes a perpétuelle de-
meure a un point trés peu central et
par conséquent dans nne situation mal
commode pour les habitants de maints
quartiers de notre ville.
Mais, grace a une heureuse coinci
dence sans doute, M. Surmont aura,
lui, tout le bénéfice de ces désavanta-
ges
Dans la séance du Conseil communal
du 17 Juin, deux honorables conseil-
lers, MM. D'Huvettere et Boone, se
sont évertués a faire comprendre a
Monsieur le Bourgmestre qu'il y avaifc
absolument lieu d'introduire des modi
fications a la faQon scandaleuse et
anti hygiénique de balayer les rues et
notamment la Grand'Place ou le Sa-
medi après diner les ouvriers chargés
de ce service se contentent de soulever
la poussière sous prétexte de nettoyer
le pavé.
Voila trois ans que, vainement, on
réclame a juste titre contre cette situa
tion si préjudiciable a la santé publi-
que et dommageable a plus d'un titre
aux habitants de la Grand'Place.
Croyez-vous que ces Messieurs aient
reQU une réponse catégorique dans le
sens affirmatif du Bourgmestre Abso
lument pas. Monsieur Surmont a pro-
mis d'examiner la chose. (Textuel).
Nous sommes a nous demauder ce
qu'il y a a examiner dans cette chose
Ne suffirait-il pas de charger la police
de veiller a ce que les balayeurs arro-
sassent le pavé de l'une ou de l'autre
faqon avant de procéder au balayage
Nous ne voyons pas autre chose a faire.
Quant a mouiller la place la ou c'est
nécessaire, on peut bien sans doute
adapter un tuyau avec lance a l'une ou
l'autre bouche d'eau maintenant qu'on
a la pression. Le tout c'est de vouloir
mais c'est précisément la la question
car toutes les bonnes raisons ne pré-
vaudront jamais aux yeux de Monsieur
Surmont, quand elles concernent cer-
taines plaintes formulées par des tiers
qui enfreignent la consigne qui est de
ronjler nmême quand ces plaintes
trouvent un écho au sein de son Con
seil.
Décidément, Monsieur Surmont, on
ne se moque pas plus agréablement du
public et du Conseil communal
Pendant que l'émeute gronde a
Bruxelles et que notre Chambre des
représentants iivre au pays le specta
cle d'une profonde anarchie, Monsieur
Colaert, députó d'Ypre3 se tient pru-
demment retiré en sa campagne de
Vlamertinghe. De toute la semaine
notre vaillant représentant n'est pas
allé une seule fois a Bruxelles.
Gageons que le Journal d Ypres lui
en fera de durs reproches lui, qui en
voulait déja aux libéraux d'avoir gardé
le silence, lorsqu'au dernier meeting
organisé a Ypres, l'orateur socialiste
s'adonna a certains écarts de langage,
assez anodins, du reste. Le Journal
pourra désormais réserver toute sa co-
ière pour son député, qui loin d'aller
protester a Bruxelles, fuit tout débat
au moment ou le pays traverse une
crise qui pourrait nous mener loin, de
par la volonté de notre fanatique et
injuste gouvernement.
On nous assure qu'au Conseil com
munal, en Comité secret, il a été un
moment question d'ouvrir la fête com
munale prochaine a 3 heures au lieu de
6 heures par le jeu du carillon, au son
duquel les balayeurs, rangés en ba-
tailie a la Grand'Place, devraient in
continent attaquer avec vigueur leur
besogne hebdomadaire. Une médaille,
mise gracieusement a la disposition de
la ville par le Comité d'hygiène et de
salubrité publique, aurait, dit-on, été
remise par ie Bourgmestre a l'ouvrier
qui serait parvenu a provoquer la co
lonne de poussière la plus élevée.
En présence des divergences d'opi-
nions que l'auteur de la proposition a
rencontré au sein de son Conseil, il
l'a retirée.
C'est dommage, car c'eut été un con
cours fort intéressant qui aurait eu au
moins le mérite de la nouveauté.
La femme est un délicieux instru
ment dont l'amour doit être l'archet et
l'homme l'artiste.
La femme est tout a la fois le rêve
et le cauchemar de l'hoinme.
La femme peut être comparée a un
corps électrisé action attractive ou
répulsive.
Pour uu peintre, c'est un morlèle
Pour un médecin, c'est un sujet
Pour un paysan,c'e8t une ménagère;
Pour un invalide, c'est une garde-
malade
Pour un parisien, c'est un dot
Pour un naturaliste, c'est une fe-
inelle
Pour un baron, c'est une béte de
som me
Pour un rornain, c'est une oitoyenne;
Pour un lycéen, c'est une ange
Pour un poète, c'est une fleur
Pour un habitué de la maison üoré,
c'est un joujou.
La femme est une création transi-
toire entre l'homme et l'ange.
La femme est le paradis des amants,
le purgatoire des maris, l'enfer de l'hu-
manité.
Chez les sauvages, c'est une bete de
somme dans l'Órient, un meuble, et
chez les Europóens, un enfant gaté.
Voici une définition signée Thallassés:
Figurez-vous un joli petit monstre
qui charme les yeux et qui choque la
raison, qui plait et qui rebute, qui est
ange au dehors et harpie au dedans....
Mettez ensemble, la tête d'une linotte,
la langue d'un serpent, l'humeur d'une
chatte, l'adresse d'un singe, l'éclatant
du soleil et l'inégalité de la lune en-
veloppez tout cela dans une peau fine
et blanche, ajoutez-y des bras, des
jambes, etc., et vous aurez une femme
compléte.
Pour Alfred de Musset, la femme
étaifc un être adorable, absurde, exé-
crable et charmant.
La femme est tout simplement la
compagne de l'homme.
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remises a une date ultérieure.
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mission sans appel.
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