ELECTION DE 7 CONSEILLERS COMMUNAUX
RÉUNION PUBLIQUE
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TILLS D'YPRES.
Journal liberal démoeratique d'Ypres et de 1'Arrondissement
Brunfaut
Berghman
Dedeystere
Bouquet
Deweerdt
Fraeys
Onraet
Iweins d'Eeckhoutte
Speybrouck
Vandenpeereboom
Vermeulen
Association Libérale
Les personnalités du
Nieuwsblad.
Collége Moderne.
Samedi, 7 Octobre 1899
5 centimes le numéro
an nee
la E IS OCTOBRE 1S©S>.
aux Electeurs d'Ypres.
Le torchon brüle.
Exemple a suivre.
Quelles bourdes
Assertion téméraire.
Tristes arguments.
jParaissant le Samedil'union fait la force.
Maakt dit wit
rondeke zwart.
Dimanche 8 Octoibre,
a 7 heures du soir, a la Salle des
Anciens Pompiers.
ORDRE DU JOUrT"
Election communale.
ENTREE ET PAROLE LIBRES.
Le Nieuwsblad, dont la rédaction
prétend s'inspirer de l'enseignement
du Christ, vient de faire distribuer de
porte en porte un pamphlet calomnieux
0t diöimatoire a l'adresse de certains
de nos candidats libéraux.
Aux pieuses injures de la feuille clé-
ricale, nous nous bornerons a opposer
notre profond mépris.
Nous estimons que ce genre de polé-
mique n'est pas digne de notre parti.
Au fameux banquet du K.K.,Diman-
che dernier, M. Surmont, dans son dis
cours. a parlé de la R. P. A un moment
donné, M. Colaert se sentant touché
Par les paroles quelque peu aigres-
douces de M. le baron, soa maitre,
s'est levé de table, a quitté la salie et
n'a plus reparu.
M. Colaert n'aime pas qu'on lui dise
des vérités.
Un des plus fougueux agents électo-
ranx qui abuse de sa soutane pour s'in-
troduire, la menace a la bouche, chez
les électeurs, ne se vantera pas, parait-
ii, delafagon dont ïl a été accueilli
chez certains de ses paroissiens. Beau-
coup de ceux-ci ont éconduit eet ar
rogant personnage avec des arguments
qui sont trés peu persuasifs. II a vidé
les lieux subito presto il voyait éclater
l'orage et en homme prévoyant il a fui
la bastonnade C'est dommage nous
aurions volontiers voulu nous délater
la rate.
L'exemple de ces braves paroissiens
est bon a suivre. Nous le conseillons a
tous les électeurs quiveulent conserver
leur dignité et leur indépendance et ne
pas se laisser intimider par les frocards.
Dans le discours que M. Surmont a
prononcé au Volkshuis, il a cité com -
me travaux publics communaux la
maison d'aliénes le long de la route de
Vlamertinghe, celle rue de Thourout,
et lEcole de Bienfaisance hors la por
te de Menin.
II a ajouté et toutcela sans aug-
menter les contributions.
Vraiment il ne manquerait plus que
la ville augmentat les contributions a
raison de ces nouveauxètablissements
dans les frais de construction desquels
elle n'intervient en rien. Jugez alorsce
que ferait notre maïeur si la caisse
communale devait les subsidier.
Chacun sait que la maison de santé,
le long de la chaussóe de Vlamertin
ghe, est construite aux frais d'une
communaute religieuse de Bruges.
Celle de la rue de Thourout est con
struite par nos Hospices qui y gaspil-
lent un capital de 600.Ü00 fr. des
pauvres.
Et l'Ecole de Bienfaisance (Ecole de
réforme) sera établie avec l'argent
provenant de la succession de M.
Godtschalk.
A tissue de la réunion du Volks
huis M. Iweins d'Eeckhoutte a afïirmé
que l'Ecole d'Équitation restera a Y-
pres aussi longtemps qu'il y aura un
gouvernement catholique.
C'est la une assertion téméraire de
sa part pour les besoins de sa réélec-
tion et qui ne repose sur aucun ren-
seignement officiel.
Qu'ensait-ilM. Iweinsabsolument
rien
S'il était entré dans les intentions
du gouvernement de maintenir défi-
nitivement l'Ecole d'Équitation a
Ypres, il aurait certes dépensé les
264000 fr. qui ont été vötés, il y a trois
ans, par leschambres, pour l'ameliora-
tion des batiments de eet établisse
ment.
Neferait-il pas mieux, M. Iweins, de
s'enquérir de ce qu'est devenu ce cré
dit et s'il n'a pas été détournè de sa des
tination au iieu d'avancer des choses
qu'il ignore et de tromper sciemment
le public
Après le fameux discours électoral
que M. Surmont a prononcé au Volks
huis le 24- Septembre et qui, de 1a vis
de tout le monde, n'estqu un tissu de
contre vérités, M. Iweins d'Eeckhoutte
a éprouvé le besoin de prendre aussi
la parole Ainsi que M. le Bourgmes-
trel'a fait connaitre, a t-il dit, la vil
le augmente en population, et 1000
habitants en plus valent mieux qu'une
garnison de deux regiments car la po
pulation des établissements reste, alors
que les régiments peuvent parlir.
Quelle incommensurable bètise I
Les aliénés qui seront colloqués
dans les deux établissements en con
struction, et lesjeunes vagabonds et
mendiants qui seront détenus dans
l'Ecole de réforme que le gouverne
ment établira a Ypres, c'est cela qui
donnera de la vie et de l'animation a
notre ville 1
Yprois, qu'en pensez-vous?
Rectification.
Dans le relevé que nous avons donné
des distinctions obtenues au CON
COURS GÉNÉRAL DE 1899 par notre
COLLÉGE MODERNE nous avons
commi8 nne erreur de prénom. C'est M.
Yandaeie Victor - et non
Edmond qui a vemporté en MdlM-
r
11 ii i
I lil
