un HARMONIUM
AAN 100 FRANKEN EN MIN
33, CARTONSTRAAT, 33,
R M M. MEIER
Alfred De Brouckere
Levenskracht
D E s\i T S.
État-Civil d'Ypres,
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peerrieiivraclit.
Men gelast zich met in het nieuw stellen van oude Velos.
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en trés bon état.
cheat M» veuve VAN KEV1USX, Graod'Place, S, YPRES,
VAART (rechter kant)
ROUSSELARE.
Les partis ronservateurs trouveront dans
la representation proportionnelle loyalement
appliquée un moyen assure d'exercer leur
part legitime a'influence sur la direction
des affaires du pays et ne sauraient sérieu-
sement prétendre au niaintien d'un régime
de faveur, qui n'a été précisément admis. a.
titre teraporaire, que pour créer une sorte
de contrepoids au régime inajoritaire, main-
tenu lors de l'adoption du nouvel article 47.
En proposant de le reviser nous avons
done pour but de supprimer le vote plural et
de proclamer dans 1 article 47 nouveau le
suffrage universel pur et simple.
Notre proposition vise aussi la revision
de l'article 53 n° 1.
II faut bien le reconnaitre, le vote de cet
article a été le résultat d'une surprise et une
oeuvre de reaction eontre le puissant mou
vement d'opinion publique qui a précédé le
vote de la revision de l'article 47.
On ne s'explique vraiment pas que l'arti
cle nouveau ait pu laisser au législateur le
droit de fixer a trente ans l'age des électeurs
au Sénat. Le bon sens indique que l'élec-
teur apte a choisir un député est apte a choi-
sir un sénateur écarter de l'urne électorale
pour l'élection au Sénat les citoyens agés de
moins de trente ans, c'est les frapper en bloc
d'une injustifiable incapacité politique.
II n'est pas douteux, du reste, que ce ré
gime électoral différent pour la Chambre et
le Sénat finira par susciter entre les deux
assemblées des conflits regrettables qu'il im-
porte de prévenir.
La revision de l'article 56 de la Constitu
tion nous apparait eomme une mesure essen-
tiellement propre a rehausser le prestige du
Sénat.
La fortune seule ne peut créer des titres a
faire partie de cette assemblée. II est profon-
dément regrettable que des citoyens qui, a
des titres divers, ont rendu des services au
pays dans l'exercice de leurs fonctions, qui
ont brillé dans les lettres, les arts et les
sciences, soient privés du droit d'éligibüité
au Sénat.
Dans maintes circonstances ils pourraient
lui apporter Ie concours de leur lumière, de
leur expérience et de leur science. On re-
connaitra que les sénateurs provinciaux,
élus sans condition de eens, ont, au même
titre que leurs honorables coliègues, éligi-
bles a raison du eens, pris aux travaux dn
Sénat une part importante. Dès lors i! parait
impossible de faire du eens seul la condition
d'éligibilité au Sénat dans les elections faites
directement par le corps électoral.
En proposant la revision de l'article 53,
nous n'entendons pas porter attemte aux
droits des éligibles aetuels ma's rions esti-
mons que la Constitution doit. créer d'autres
catégories d'éligibles, de manière a permet-
tre l'entrée au Sénat des citoyens qui, par
leur mérite, leur capacité et les services
rendus, sont dignes de participer a nos tra
vaux.
Autrefois la grande naturalisation était
conférée aux étrangers qui avaiertt rendu au
pays des services éminents. Ne pourrait-on,
en dehors des catégories determinées d'a-
vance, décider qu'une loi spéciale pourra
conférer l'éligibilité aux citoyens qui, a rai
son de circonstances spéoiales, seront jugés
dignes de cet honneur Ce serait la plus
belle et la plus noble recompense du mérite
civique
Ajoutons qu'il est certain que, sous le ré
gime actuel, le parti ouvrier est déja dans
beaucoup de cas dans l'impossibilité de trou-
ver des éligibles partageant ses opinions.
Sous le régime de la représentation pro
portionnelle, qui assure et garantit aux
principaux partis des mandataires de leur
choix, il y aurait une iniquité flagrante a
ravir a un parti d'une main ce qu'ori lui
donne de l'autre et a le mettre dans l'impos
sibilité de se faire représenter au Sénat par
l'impuissance oü il serait de trouver des éli
gibles adhérant a ses vues.
Maintenir l'article 56 tel qu'il est sous Ie
régime de la représentation proportionnelle,
ce serait done fausser gravement celle-ci et
en faire au Sénat l'instrument de la domi
nation des partis conservateurs sur le parti
démocratique.
Pareille chose nous parait impossible.
Enfin nous demandons la revision de l'ar
ticle 108 de la Constitution. Cet article
laisse dans le domaine du législateur les
conditions de l'électorat a la province et a
la commune.
On peut supposer que Ie but des Consti-
tuants a été de permettre que dans ce do
maine on put se départir des conditions ri-
goureuses de l'article 47 et adopter un régi
me plus démocratique.
C'est ainsi qu'il en a été en effet, et une
série de lois proposées les unes par le parti
catholique, les autres par le parti libéral,
ontétendu le régime électoral communal et
provincial, en abaissant le eens et en créant
des électeurs capacitaires Depuis, et a
l'occasion de la revision de la Constitution,
on a, chose étrange et incroyable, pris texte
de l'article 108 pour faire de véritables hé-
catombes d'électeurs communaux et provin
ciaux. Alors qu'autrefois les électeurs com
munaux et provinciaux étaient beaucoup
plus nombreux que les électeurs généraux,
on a renversé la proportion. On a consacré
cette chose absurde que l'électeur apte a élire
un député est inapte a élire un conseil com
munal et un conseil provincial
Enfin, comme si on avait a coeur de dis-
créditer de plus en plus le régime du vote
plural, on a imaginé, en matière communa
le, de créer un quadruple vote.
Notre proposition a pour but de mettre
fin a ces anomalies.
Nous estimons que le régime électoral
adopté par la Chambre doit être étendu au
Sénat, a la province et a la commune et
consacré par la Constitution même.
Ainsi il sera a l'abri des entreprises reac
tion naires qui nous ont doté du système ac
tuel condamné par le bon sens et la logique.
Combiné, a tous les degrés, avec la repré
sentation proportionnelle, il sera une oeuvre
de justice féconde et durable. Nous avons
justifiéséparément nos diverses propositions
qui doivent nécessairement faire chacune
1'objet d'une discussion spéciale et d'un vote
spécial.
Dans leur ensemble ellos puisent leur rai
son d'etre dans la nécessité d'unifier notre
régime électoral et de le mettre d'accord
avec l'esprit démocratique de la Constitu
tion.
II est déja profondément regrettable qu'au
lendemain de la revision, le Parlement ait
laissé sans solution des questions qui en ces
derniers temps ont encombré le terrain par
lementaire il est temps de clore la question
électorale et de la résoudre d'une manière
totale et complete, de manière que les tra
vaux du Parlement n'en soient plus para-
lysés.
Si on n'adopte pas résolument cette poli
tique, l'agitation en vue de la conquête des
réformes que nous préconisons, deviendra
plus énergique et plus ardente que jamais
et ne s'arrêtera que le jour oü el Is aura
triomphé des dernières résistances.
Le Sénat fera oeuvre de sagc-sse et de pa
triotisme en prenant l'initiative de voter les
réformes que nous proposons. II rendra
justice au peuple beige qui, depuis que la
Belgique existe. a monfré par des preuves
irrécusables qu'd est digne autant, que tout
autre, d'exercer dans toute leur plenitude
les droits politiques essentiels du citoyen.
Paul JANSON.
du 24 Novembre au lr Décembre 1899.
Naissances Sexe mascuhn, 8 id. féminin, 3.
Manages.
Vankemmel, Jules, menuisier, et
Monseré, Marie, cabaretière. Maes,
Léopold, ouvrier de fabrique, et Van-
uxem, Julie, ménagère. Coene,
Vaière, boucher, et Salomé, Eugénie,
sans profession. Thanghe, Emile,
négociant, et Carrein, Marie, saus pro-
fession.
Décès
Coene, Marie, 26 ans, tailleuse, céli-
bataire, rue du Temple. Cornet,
Jean, 88 ans, sans profession, rue de
Menin. Dael, Irma, 23 ans, filie de
magasin, célibataire, rue de la Bouche.
Enfants au-dessous de 7 ans:
Sexe masculin, 5 ld féminin, 2.
S'adresser au bureau du journal.
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dents cariées, redressement des dents deviées a tout age. Le placement des dents arcificiellas se fait sans douleur et sans extraire ies
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flauw en geen eetlust, ja,
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Als die ziekte eenigen
tijd duurt, wordt men
kort van adem en heeft
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makkelijk waar te nemen
by gauw gaan of trappen
beklimmen in zulke ge-
JBvallen neemt zonder uit
stel de LEVENSKRACHT en weldra zal
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