MN 100 FRANKEN EN MIN
33, CARTONSTRAAT, 33,
M
MMl M. MEIER
H r H 1> II MO ÜSC'18,©.% c o u utii a i.
un HARMONIUM
Alfred De Brouckere
I
D E T S.
IBORSTLIJDERSl
Men gelast zich met in het nieuw stellen van oude Velos.
flZCTmnrnnCg
Noordsch, Zweedsch
en Amerikaansch
HOUTMAGAZIJN,
KALK en CIHEXT,
Kosteloos vervoer
peerdeiivracht.
Théatre des Galeries
Le recrutement
du personnel des Athénées
liiièrii I" i1"*
chez IIme veuve VAX KË11MEL, Grand'Piace, 5, Pil ES,
OCCASION.
A VENDUE
en trés bon état.
VAART (rechter kant)
ROUSSELARE.
pour avoir droit a un siège; on le déter-
mioe en divisant le chifire électoral
de chaque liste successivement par 1,
2, 5, 4, 5, etc., et en rangeant les quo
tients dans l'ordre de leur importance
jusqu'a concurrence d'un nombre de
quotients égal a celui des membres a
élire le dernier de ces quotients est le
quotient électoral et chaque liste ob-
tient autant de sièges que son chiöre
électoral comprend de fois ce quotient.
Pour désigner quels seront les élus
de chaque liste, on commence par
partager les votes de liste entre les can
didate, en suivant, leur ordre de pré-
8entation par les parrains et d'après
un mode dévolutif, c'est-a-dire en don-
nant au premier candidat le nombre
de votes dont il a besoin pour attemdre
le quotient électoral, puis en attri-
buant au deuxième candidat l'excé-
dent (s'il y en a) dans la même mesure
et ainsi de suite j usqu'a épuisement des
votes de liste. On confère alors les siè
ges aux candidats qui ont le plus de
voix.
La même opération se fait pour la
désignation des suppléants dont le
nombre ne peut dépasser celui des ti
tularies élus dans la même liste.
BRUXELLES.
II s'ést passé Dimanche au Théatre
des Galeries, ce fait peu banal qu'on
s'est vu obligé de refuser du monde en
matinée. Le soir il y avait également
une salie archi comble c'est dire la
vogue extraordinaire qui a accueilli les
BraconniersNon seulement le livret est
des plus gais mais la musique est frai-
che, pimpante, pleine de brio et la
partition fourmille de motifs dignes
des meilleure8 oeuvres d'Oüenbach. Le
róle principal est chanté par Jane Petit,
la mignonne artiste qui porte de fagon
ravissante le travesti de Bibletto.
Mme Montmain se montre chanteuse
experte en même temps que comé
dienne délurée et Mme Arcel interprète
avec cranerie et élégance le röle du
jeune Vicomte sentimental.
Du cóté des hommes nous avons
Lagairie qui est toujours d'une im-
payable drölerie. Rien que sa mimique
et son accoutrement suffiraient pour
mettre la salie en joie. M Poudrier est
tres amusant dans le personnage du
vieux seigneur berné et Ambreville est
bien dröle dans le personnage d'un
braconmer roublard. 'foute l'interpré-
tation du reste ne mérite que des élo-
ges, la mise en scène est superbe et
l'orchestre, sous l'énergique direction
de M. Maubourg, montre une belle
vaillance. Après chaque acte il y a tous
les soir8 des bis, des bravos et des
rappels nombreux.
Peudant que les Braconniers font ainsi
florès, on pousse activement les répé-
titions d'Orphée aux Enfers dont la re
prise est appelée a faire sensation.
Mme Oocyte, dont on se rappelle l'écla-
tant succès dans la Belle Hèlèneest en-
gagée spécialement pour chanter Eu-
rydice. Poudrier jouera Jupiter et
Lagairie Aristé Pluton. Tous les décors
seront neufs et signés Duboscq. II y
aura des cortèges, des ballets et des
costumes éblouissants de luxe et d'élé-
gance. Orphèe aux Enfers sera monté
d'une fagon digne de la réputation du
Théatre des Galeries.
Dimanche 10 Décembre, les Bracon
niers seront donnés pour la dernière
fois en matinée, a 2 heures nos lec-
teurs ne laisseront pas échapper l'occa-
sion d'applaudir une des plus jolles
oeuvres du maitre Offenbach.
On peut retenir ses places par lettre,
dépêche ou téléphone n° 486.
UNE TENTATIVE NOUVELLE.
La question du recrutement du per
sonnel des Athénées préoccupe depuis
bon nombre d'années le personnel en-
seignant des Colléges cornmunaux ainsi
que les inspecteurs et l'administration
centrale de l'enseignement moyen.
Personne ne conteste que le mode
actuel de recrutement ne laisse beau-
coup a désirer. Depuis la suppression
des écoles normales supérieures de
Liége et de Gand, les jeunes gens qui
se destinent a l'enseignement moyen
du premier degré ne regoiv.eut plus
null© part de preparation pédagogique
sérieuse.
Les prescriptions de la ioi de 1891
sur l'enseignement supérieur aont, de
l'avis de tout.es les personnes corapé-
tentes, absolument ïllusoires.
Le futur professeur regoit a l'Uui-
versité un enseignement théorique qui
le met a même de subir avec succès
l'examen de docteur, mais il n'a pas
été initié aux fonctions qu'il aura a
remplir le jour oü il se trouvera devant
des élèves.
Pour obvier a cette situation, dont
patit l'enseignement et dont les élèves
qui regoivent les legons du débutant
sont parfoi8 les victimes, on a proposé
diverses solutions, qui ont chacune
trouvé des adversaries et des défen-
seurs. D'aucuns ont pensé que la solu
tion se trouverait dans fétablissement
du stage professoral, qui existe dans
certaines parties de l'Allemagne. II
consisterait a attacher le jeune docteur
a un athénée ou a un collége, oü il
s'exercerait a la pratique de l'ensei
gnement sous la direction du préfet et
des professeur8.
Le débutant assisterait aux legons
des professeurs, ferait des legons a son
tour et, a la fin de i'année, si le rapport
des autorités scolaires est favorable, il
serait admissible a une chaire d'athé-
née.
On espère écarter de cette fagon les
candidats qui ne paraissent pas avoir
d'aptitudes réelles pour l'enseigne
ment.
D'autres proposent d'établir un con
cours entre tous les porteurs du diplo
me légal dans le genre de celui qui,
depuis plusieurs années, fonctionne
pour la collation des emplois d'ingé-
nieurs dans l'administration des i'onts
et Chaussées et des Chemms de fer,
Postes et Télégraphes. Ce concours se
rait organisé au fur et a mesure des
nécessités. 11 présenterait un avantage
mr.
mm
tsMkstiigeS
R
Giirurgiens-Üentistes Specialistes.
DIPLOMES PAR LA COM 1ISS10N MED1CALE BELGE,
BREVETES PAR AKRÉTE ROVAL.
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les LUVÜi, JtiUD! ei 3-WIEDl, de 9 h. du matin jusqua i h. derelevee.
incontestable sur le système actuel oü
trop souvent ce ne sont pas les plus
capables qui se font nommer, mais
ceux qui ont des protecteurs jonissant
d'une certame influence auprès du mi-
nistre.
En attendant que le gouvernement
choisisse entrë le stage, l'examen et le
concours ou qu'il imagine qoeique au
tre solution du probième, ie mirnstre
de l'intérieur et de Tmstruetion public
que vient d'adresser an personnel des
athénees une circulaire qui u'a pas
laissé de produire quelque émoi.
II s'agit d'initier les surveillants por
teurs du diplome de docteur en philo-
sophie et lettres, en sciences naturelles,
en sciences physiques et mathémati-
ques ou en philologie germanique, a la
pratique de l'enseignement.
A l'avenir, ils seront invités a assis-
ter aux legons de certains professeurs
et donneront, de temps a autre, des le
gons en lieu et place du professeur ti
tulaire qui sera présent et pourra éveu-
tuellement, de concert avec le chef de
l'établissement, faire remarqner au dé
butant les erreurs commises et lui don-
ner des conseils.
L'administration pourra aiusi être
renseignée sur la valeur professionnelle
des jeunes docteurs-surveillants et pro
poser éventueilement pour une chaire
professorale les plus capables et les
plus dignes.
C'est un essai que Ton va tenter. La
mode est maintenaut aux expériences
pédagogiques. Elles peuvent être d'une
réelle utilité, a condition qu'eiles
soient faites a bon escient, scientifique-
ment en quelque sorte et que les résul-
tats en soient minutieusement contro-
lés par des hommes compétents.
Josquin Desgenets.
S'adresser au bureau du journal.
Battens, Drieduimers Balken, Kui
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