'NOUVELLES DIVERSES. 2 DE L'ARRONDISSEMENT D'YPRES. ^ti «verser ces séries d'actes posés tantôt par une vipinion, tantôt par une autre, c'est de remonter la source c'est de demander la Révolution amenée par les efforts combinés des catholiques et des libéraux que vouliez-vous La suite un prochain n°. ÊL^TIIUÎRS Il convient Je s'entendre sur le choix des candidats que vous aurez élire le 8 juin prochainla chambre des représentants. Notre point de ralliement c'est Iintérêt du pays. Réunissons-nous donc; et entendons-nous sur les choix que cet intérêt réclame. .Une séance préparatoire est fixée jeudi 1 courant, six heures du soir, en la salle du rez-de-chaussée de IHèlel-de- Ville. Yrr.ES". le 11 mai 1841. MONSEIGNEUR L'EVEQUE DE JOPPE SANCTI- - FIANT LA MATIÈRE. Nous ne pouvons nous refuser au plaisir de citer quelques extraits du remarquable discours du savant coadjuleur de Nancy la cérémonie de la bénédiction du bateau vapeur le Stanislas. Oh! qu'il est grand le ministre de Dieu qui encourage de sa sainte parole les efforts rie la science et de l'industrie, qui comprend comme l'évêque de .loppé que l'Être suprême en met tant l'homme nu sur la terre, armé seulement de la sublime intelligence dont il l'a doué, a autorisé sa lutte avec la nature et qu'il sourit ses conquêtes comme un père jouit du triom phe de son enfant. Jamais plus belles vérités n ont été dites flans un style plus sublime et plus noble: Ministre de la religionpontife de l'église fie Dieu a dit le prélatnous sommes heureux de venir imprimer aux produits de l'industrie humaine le sceau d'une sajulaire et sainte con sécration. Le christianisme a toujours applaudi avec joie, il s'est associé avec amour aux triom phes de l'homme sur lesélémens. Dieu a destiné l'homme être le roi de la nature, aussi cl aque fois que l'homme a triomphé de la nature, Dieu a béni cette victoire.- «r^fTCelte vapeur, si longtemps méconnue, si longtemps dédaignée va faire dans l'univers une révolution plus grandeplus profonde et plus durable que n'ont jamais pu faire les plus fameux conquérans, Alexandre, C.ésar, Char- lemagne et cehû quipendant quinze ans, a tenu l'Europe u t sa main Qtfudre "j •emuée vient encore d e grâce l'industrie, ce sera grâce aux chemins de fer, aux canaux, aux bateaux vapeur, l'imprimerie et toutes ces nobles découvertes qui propagent avec une admirable rapidité les idées les croyances et les traditions des peu ples qui leur donnent les mêmes penséesles mêmes sentimenset les font presque vivre d une seule et même vie. Une découverte de la scienceellen'a besoin de personne pour se propager et grandir. Une fois née, elle ne peut plus périr. Elle est utile, nécessaire, providentielle. L'humanité topt entière J'accepte avec amour, les peuples se lqpproprjent l'envj. Les siècles passeront; et chaque génération hp apportera de nouveaux ouvriers, des bras jeunes et vigoureux. En livrant cette découverte l'homme, Dieu a voulu exécuter quelque grand dessein, et. quoi qu'on fasse, ce dessein s'accomplira. Parmi les belles conquêtes de l'industrie humainenous devons placer un rang élevé celle dont notre heureuse province est appelée goûter aujourd'hui la douce et bienfaisante influence. Oui, messieurs, la dépAuvorle de la vapeur doit jamais illustrer notre siçclejet remplir de hautes et brillantes destinées. Par elle les distances s'effacentles obstafjq,"» -disparaissent, les conlinens se rapprochent, les nations se donnent la mainelles mettent en commun et les trésors de leur sol et les richesses de leur industrie; elles se voiéntse connaissent, s'ai ment, et bientôt un jour viendra où elles ne formeront plus qu'une immense famille dont les membres auront, les mêmes intérêts, les mêmes pensées, les mêmes croyances. «Oh! ne maudissons pas l'industrie! Res pectons la matière et gardons-nous de la calomnier. Sanctifionst-la plutôt en la faisant servir au triomphe de l'esprit. Magnifiques produits du génie et de la main des hommes, nous vous admirons et nous vous bénissons. Nous vous suivons de nos vœux et de nos prièresnavires fortunésba teaux vapeur, paquebots agiles. Volez partout bienfaisans et rapides Que l'onde et le ciel vous soient propices, vous tous qui sillonnez les fleuves et les mers. Car vous êtes les barques bien-aimées de ce navire mystérieux et immor tel qu'on appelle lÉglise. Allez, missionnaires de la civilisation allez d'un nôle l'autre allez cherche^*de nombreux pas.sr/jjjjrs ce navire boi^Pagile et péris- Inies par le' Puissiez-vous touslégers et brillans es quifs venir en aide ce magnifique vaisseau pour secourir les infortunés qui luttent sans espoir contre le naufrage et la mort Puissiez- vous porter des bienfaits sur les plages lointaines et infortunées où gémissent dans les ténèbres de l'ignorance dans les chaînes de l'esclavage des nations entières Puissiez-vous pacifiques conquérans de la science, comprendre votre glorieuse mission, et payer ainsi Dieu le tribut de reconnaissance que vous commandent ses bienfaits Va, marche, Industrie continue le cours de tes nobles conquêtes. Appuyée sur la science et le géniecreuse des canauxabaisse les montagnes, enfante des prodiges; mais souviens- toi que tu n'es que l'humble servantel'inhabile écolière t|u grand industriel, de celui qui n'a pas besoin de la vapeur pour faire voler durant les siècles, avec la rapidité de l'éclair, des mondes par milliers travers les champs de l'espace. Souviens-toi que tu as besoin de luicomme la terre a besoin du soleil, comme l'enfanta besoin de sa mèrecomme le ruisseau a besoin de sa sourcecomme l'arbre a besoin de ses racines pour porter et des fleurs et des fruits. Si tu l'oubliais pmais, malheuràtoi,carlu trouverais la mort dans ton propre sein car lu serais l'instrument de la ruine des peuples, au lieu d'être la source de leur prospérité. Et ici, messieurs, nous n'avons pas besoin de beaucoup de paroles l'histoire est là avec ses faits hideux et ses enseignements terribles Souvenons-nous que le passé est toujours prophète de l'avenir. «Mais l'histoire a aussi, messieurs, ses époques saintes et prospères vers lesquelles la pensée se reporte avec amour. Pourquoi sommes-nous si loin de ces beaux temps où l'industrie allait demander la religion ses inspirations les plus belleset lui offrir l'hommage de ses succès où toutes deux marchant du même paset se donnant la mainabritaient de leurs aî|es protectrices les peuples heureux de leur doux et salutaire empire. Alors des jours de paix et de bonheur se levaient sur des populations laborieuses et croyantes alors la science et le génie pour être vivifiés par l'Espril-Saint n'étaient pas moins pqjpians l'homme n'était pas moins grand pour aller souvent s'agenouiller aux marches d'un autel, n L'honnête public est averti qu 1 heure qu il lest la restauration du royaume des Pays-Bas est subordonnée au détrônement «lu roi des l ran- [détrônement que rend probable, sinon lJ issue du procès intenté au journal la publication de lettres vraies luées Louis-Philippe. C'est et des Pays-Bas qui, dans constate cette nouvelle |n. On a calculé, ce sujet, si sa trois cent soixanle- lon de ce genre. 'On est ^celle-ci s'accomplira plus feent soixante-treize Réveil. Y ,i ■■MIS

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Le Progrès (1841-1914) | 1841 | | pagina 2