EXTÉRIEUR. ibp mai - considérable que l'on ne croit communément. En 1027. 343.446 chiens ont pavé 5.594.000 fr. En 1828. 353.246 4.684.000 En 1832. 337.931 4.414.000 En 1834. 292.668 3.923,000 Les meules paient part et ne sont pas com prises dans ces nombres. Cette lave fut établie en 1796. En 1836, elle a pi Imt 3,952.000 fir. Tout le monde est étonné du secret in violable qui u été jjardé pendant l'instruction de I affaire Darmès, car bien que l'enquête judiciaire ait duré six mois, personne ne savait au juste le nombre des individus qui se trou vaient compromiset c csl tout au plus si quelques détails ont commencé transpirer dimanche soir. On prétend que des commis saires de la cour des l'airs qui étaient cliaqjés de I inlruetion s étaient engagés par serment ne rien révéler, même leurs |xiretjK les plus intimes, de ce qui se passait pendant l'enquête. Il parait que Darmès s'est montré fort in traitable pendant les luiits premiers jours qui ont suivi son attentat, mais comme son carac tère manque naturellement d'énergieil n'a pas lardé faire des aveux qui ont mis sur la trace des autres accusés. Le tribunal do commerce du département de la Seineséant Parisvient de prononcer un jugement longuement motivé d'où ilrési Ile: ««Que toutes les Sociétés d'assurances mutu elles sur la vie, les tontines, etc., et autres institutions de ce genre, telles que la Banque Paternelle, la Banque des Familles, la Jeune France, Caisse Fraternelle, etc. établies sans l'autorisation du roi qu'elles n'ont pu obtenir sont illéijales et leurs enyagemens sont nuls et de nulle valeur. Celte décision est basée sur l'avis du conseil d'état, du 23 mars 1809 et sur les décrets des 1" avril 1807 et 18 novembre 1810, lesquels décident qu'aucune association de l'espèce ne peut-être érigée sans une autorisation spéciale et préalable donnée par le roidans la forme des réglemens d'administration publique. Elle est, en outre, fondée sur un jugement rendu par le tribunal de police correctionnelle de Paris, le 24 octobre 1835, confirmé le 12 décembre suivant |>ar la cour royale de Paris. Avis aux personnes qui ont contracté ou qui seraient tentées de traiter avec les susdites so ciétés. FHAJkCE- Parla. On s'étonne que M. Guizot ne songe pas en core envoyer un nouvel ambassadeur Lon dres, quoique les principales difficultés de la question d'Orient soient maintenait -aplanie s. Cette circonstance pourrait faire èçotrr tffep M. Guizot ne croit [tas pouvoir rester eiïwïre longtcms au ministère et qu'il songe toujours se conserver son poste d'ambassadeur Lon dres. La grande diichèssc de Meklem bourg quitté-J^aris hier matin. M. le duc M - duchesse d Orléans sont ailes la reoonduir^us-] qu'à Compiègne O.l lit Jo lU Le n.tv H .ilin I n'.im de I.i ver pool Philadelf cinq passagers a heurté le"1 glace. Les effet du choc ipiil fallut i-tj nu ut lin .1' nu i tu ii] barattions. Le capitaid hoiiinn de IVquip.i? canot. La chaloupe 1 eut tru t,u j au U - i >iin: - Ha m-Il r In* rent avec le na| brer. On ignore quel a été le sort du canot et de ceux qui le montaient. Mais le 21 avril (divers reproebemens nous indiquent cette date la chaloupe fut rencon trée par le navire américain Crescent, venant de New-York au Havre, qui recueillit les naufra gés son bord et ayant rencontré le 2 mai le paquebot la Ville-de-Lyonle pria de se char ger de huit matelots. Cest le paquebot la Ville de-Lyon arrivé hier avec ces hommesqui a apporté la nou velle de ce sinistre. En même temps il a signalé un fait dont les détails épouvantables sont encore enveloppés de mystère et sur lesquels l'arrivée prochaine du Crescent ne fient manquer de donner les éclaircissemens désirables. La chaloupe du IVilliam-Brmrn avait reçu, avec les huit matelots et le mate 33 passagers: or le Crescent n'a recueilli que 17 de ces der niers. Que sont devenus les seize autres. Il parait qu'après avoir abandonné le 117/- liam-Brownles hùles de la chaloupe passè rent deux jours la merci des Ilots qu'on se représente quarante-deux personues entassées dans un espace si étroit qu'à peine elles pou vaient y être contenues dénuées de vivres cause de la précipitation de leur fuite expo sées aux intempéries de la mer et livrées tous les tourmens de l'incertitude c( du désespoir. Deux jours s'étaient passés dans ces tortures. Mais alors soif rpn- l'excès de souffrances ait exalté les esprits•jnJfil la férocité soit qu'un affreux sacrifiée fût 'devenu nécessaireune scène épouvcntablc commença. Un un les passagers furent saisis et jetés la mer: une femme fut In première victime de cette hécatombe humaine; des srrurs. des pa reils ont été l'un après l'autre livrésau flot: un jeune enfantqui déjà dans les bras de ses exé cuteurs implorait la g l'A ce de faire sa prière avant de mourir, fut impitoyablement lancé dans I é- teroilé, et 1 'œuvre de mort ne s'arrêta que lors qu'elle eut immolé la seizième victime. Une heure après cette scène atroce le Cres cent recueillait les infortunés survivans. Les huit inatefols du IVdliam-Brown «les quels on tient ces détails ont été interrogés leur débarquement par le consul américain «fui les a fait écrouer la prison de la ville. Ils y testeront sans doute jusiiu a l'arrivé du Crescent. qui nous amène les dix-sept passa gers de la chaloupe échappée au sort de leurs malheureux compagnons Leur rapport fera con naître si celle effroyable catastrophe est le ré sultat d'un complot criminelou s'il faut le déplorer comme un de ces lugubres épisodes qui ensanglantent «fuelqucfois les drames de la mer, et dont on ne doit chercher les causes que dans la loi impérieuse et fatale de la nécessité. VARIÉTÉS. Softs ee litre d* futaye du tabac en .Allemagne nous trouvons dans le 'fc mort al de la Sombre l'article suivant ^_L i 10 l Ulltj qtli |'i illll-lll le.» des jMiumuns. Sous équipages; les individus sont imprégnés du parfom d'abomination. La puissance narcotique des journau en acquiert un nouveau degré d'énergie le linge de table annonce éloquemmeul qu'il a passé par'des mains indigènes. Tout ce qu'on boit, tout <^qui frappe la vue, le toucher, l'ouïe, l'intelligence, est saturé de tabac. L'air qu'on respire n'est lui-même qu'un véhicule qui sert introduire ce poison dans vos poumons. Hommes, femmes, enfans, acquièrent bientôt un teint qui les fait ressembler des volailles bouillies. Dès l'instant où ils s'éveillent, si on peut dire «pie les neuf dixièmes de la nation soient jamais éveillés jusqu'à celui où ils s'endormentce que les gens de campagne font la plupart du temps tout habillés, la pipe ne sort pas de leur bouche. Une surface de plusieurs mille lieues carrées est couverte d'une vaste fumigation, et la race humaine y est comme de la viande fumée. «Si c'est "un crime d'abréger la durée de la vie, ou d'abrutir les facultés intellectuelles, on peut accuser les Allemands de ce crime d'après le témoignage de leurs principaux physiologistes; ceux-ci calculent que, sur au mot ts de tC il 3!» ans, io périssent coti- funiés par l'usage immodéré du tabac. C'est la même cause d'affaiblissement des organes qu'il faut sans doute attribuer les maux d'yeux si fréqueus qui font des Allemands la nation aux lunettes par eAellence. Le tabac dessèche leur sang, leurs deuls, leurs yeux, leur cerveau, fait de leur corps des tnomies et de leur esprit uue abstraction métaphysique. Vraiment nous ne pouvons passer nos amis du Mémorial leur animosité contre un usage répandu bien ailleurs qu'en Allemagne. C'est faire de l'Acre philosophie sur un sujet poétûjuc. Vous n'avez donc jamais respiré ce parfum au début d'tmc fraîche matinée; vous n'avez jamais vu s'échapper, se dis siper en petits nuages ces bouffées savoureuses qui provoquent l'extase,ah! je plains vos narrines trop peu délicates. Calculateur inflexible, faites grâ ce au tabac, celte branche d'un commerce cosmo polite, de votre scalpel économique. Le pauvre y trouve du charme après ses travaux; le riche y dépense son argent; le méchant même, savourant celte fumée inoffensive, peut devenir oublieux et laisser passer l'heure d'un crime. D'ailleurs, le tabac ue produit pas l'ahtmosphère délétère laquelle vous attribuez les maladies pulmonaires. Son action sur les organes ne peut être fatale la santé qu'en cas d'intempérance. Or, cet usagu n'eVt pas tyran- nique; les diverses organisations'sont Hlmes tîej^iv prendre que ce qu'il leur faut. Des excès d'un usage itnmodén'- aux résultats d'un usage normal, il y a un pas immense. Allons, MM.de ce qu'IIamlxiurg a absorbé votre sens un trop gros capital un capi tal qui, je le conçois, aurait trouvé un rapport immédiat dans vos houillicrcs, de ce que la fumée du^taixic nia pas d'attrait pour vous ne géuét ab»< [besoins pin.» qui

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Le Progrès (1841-1914) | 1841 | | pagina 3