NOUVELLES DIVERSES.
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pend donc des idées qu'on répand, des principes
qu'on accrédite, des intérêts que l'on sert.
Sans doute le journaliste qui trahit la cahse du
bien, qui emploie le puissant moyen de publicité
dont il dispose attiser les passions mauvaises
répandre le mensonge, éteindre les lumières de la
raison, calomnier, les hommes, mentir sur le3
faitssans doute il est coupable et digne de réproba
tion comme de mépris. Mais s'il est méprisable et
criminel, ce n'est point parce qu'il écrit dans un
journal, niais parce qu'il yécril des choses fausses
et nuisibles;ce n'est pas parcequ'ilesl ut) journaliste,
mais parce qu'il est un journaliste pervers et cor
rompu.
Quoi de plus noble, en effet, de plus digne d'un
homme d'intelligence et de cœur que la position
de journaliste, quand oti l'élève sa plus haute ex
pression quand, au lieu de la regarder seulement
comme 1111 métier ou comme un moyen d'action dont
011 apprécie l'influence sans s'astreindre lui con
server un caractère de moralité, on la regarde comme
une mission? Qu'y a-t-il dans le monde au dessus du
journaliste qui voue sa vie défendre la cause de la
vérité, combattre tous les préjugés, dissiper tou
tes les erreurs, sauver son pays de l'humiliation et
de la ruine, reluire dans les esprits cet ordre mo
ral quides régions intellectuelles, descend dans les
régions politiques?
Y a-il un plus beau spectacle que celui d'un
bommequi^ voyant l'iniquité maîtresse de toutes les
positions d'une société, ne désespère pas cependant
du triomphe de la justice, et, armé de sa seule paro
le," présente le combat au mensonge fier de son
autorité et l'injustice toute puissante Lutter tous
les jours pour dissiper une erreur et rétablir une
vérité, revendiquer les intérêts de la morale, faire
parler la concieuce publique contre tous les scan
dales, défendre tous les droits, attaquer tous les
arbitraires au péril de sa liberté, de sa fortune et
de sa vie, braver tous les oppresseurs, tendre la main
tous les opprimés, rendre justice tout le monde
et livrer sa vie aux calomnies, recommencer chaque
jour le combat de la veille avec un courage nouveau,
en se relevant plus lorl après chaque persécution,
en espérant.contre l'espéranceen croyant contre
toute probabilité, en combattant contre toute chance
voilà ce,que nous appellerons non plus le métier,
non plus la profession, mais la mission, mais le
sacerdoce du journaliste.
La commission directrice de l'exposition
de XIndustrie nationale a dans sa dernière
séance et sur la demande de nombreux indus
trielsremis définitivement l'ouverture de l'ex-
position*«u 1er août. Elle a résolu en même
temps qu'il serait accordé un délai d'un mois
pour l'envoi des objets, qui par conséquent, ne
devront être rendus au local de l'exposition
Bruxellesqu'avant le 1er juillet. ïj ne sera plus
accordé d'autre délai.
La commission provinciale se réunira sous
peu de jours et conviendra des mesures les plus
propres faciliter l'acceptation des objets ex
poser les membres de la commission se trans
porteront sans doute v, et pour autant que pos
sible, chez les industriels mêmes afin d'éviter
un double envoi.
- r
On avait annoncé d'après d autres jour
naux qu'une fettHiie détenue dans la prison
de Petits-Carmes s'était suTfeidéé. C'est une erreur
que nous sommes heureux de pouvoir rectifier.
Voici le Fait Vendredi matin la nommée Marje-
Thérèse Van Boxeî condamnée une année*
d'emprisonnement pour coups et soustraction
frauduleuse, a été trouvée pendue aux
d'une fenêtre. C'est grâce la^
nue qu'on exerce sur les pris/
aperçu assez tôt de la dispai^
du local où elle travailla
pêcher de mettre fn^àj
tenant hors de danger
C'est hier lundi
vant la haute cour mi
faire du camp de Bel
seront enïêndus. lîAve:
générau^qMMMParrn/j
Le Lynx révèle charge du nouveau mi
nistre des finances un fait qu'il n'est pas permis
celui-ci de laisser sans réponse
Serait-il vrai que depuis que M. le comte
de B'riey est nommé ministre des finances, cer
taine dame arrivant de Paris Quièvrain et de
là la- frontière belge dans une riche voiture
et prétendant, la douane, en alléguant sa
proche parenté de ce ministre, ne devoir pas
être soumise laisser visiter ce que contenait sa
voilure, réussit pour un moment s'éloigner
du bureau mais que des employés de la dou
ane chez qui «'éièvèrent de forts soupçonsque la
voyageuse emportait des objets i>e fraude couru
rent après elle et que l'ayànt atteinte et lui ay
ant demandé visiter le dedans de sa voiture
la dame après s'être vivement et hautement
recriée contre celte mesure et avoir mainte fois
protesté qu elle en référerait et s'en plaindrait
son parent M. le comte deBriey remit enfin
l'employé qui persistait, la clé de la malle,
en l'accompagnant de quelques pièces d'or que
l'employé eut la complaisance de, lui remettre
en gardant la clé qui lui fit découvrir de préci
eux objets prohibés? Serait-il vrai que le procès
verbal de la saisie de ces objets a étéeni égislré
au bureau de Dour, et que toutefois au bout
de quelques jours les employés reçurent du mi
nistère des finances des ordres de restituer les
objets saisis comme nétant pas destinés a entrer
dans le commerce? Si l'existence du procès-verbal
n'est pas certifié par l'enrégislrement qui en a
dû être fait au bureau de Dour, il sera facile
aux auteurs delà remise dès objets constatés être
prohibés et justement saisis de démentir les
bruits désavantageux auxquels cet acte parti du
minstère des finances donne lieu. Ou nous ga
rantit l'exactitude des faits et nous ne les rap
portons que comme on nous les transmis.
Des arrêtés royaux du 24 avril, portent
ce qui suit j
Vu l'art. 4 du chap,|x,[du budget du dépar
tement des travaux pijl|bcs, exercice de 184.1
vu la circulaire ministérielle du 31 mars dernier,
Instruction publique. n°,^4,4l6, lilt. K, rela
tive aux conditions d'après lesquelles le gouver
nement accorde des subsides aux villes, pour
le soutien de leurs «athénées ou de leurs
collèges; vu les adhésions aux dites conditions
^envoyées au gouvernement par diverses admi
nistrations communales:
Art. 1er. Les subsides dont l'indication est
ci-après, sont alloués aux administrations
communales des villes dont les noms suivent
pour le soutien de leurs athénées ou collèges,
savoir l'administration communale de la ville
de Nivelles, 2,000 fr. de Bruges, 10,000; de
Tournay, 18,000; d'Ath, 4,000; de Huy, 1,1500;
d'Herve, 1,000; de Hassélt. 2.000; dé Tongres,
1,500; de Beeringhen, 1,500; d'Alton, 4.000
de Bouillon, 2,000; de Virton3,000;. de
Namur, 20,500; de Chimai, 1.500: Bruxelles,
25,000; de Liège, 6,500; de Sl-Tronil, 2,000;
de Dinanl, 2,000.
Art 2. Ces subsides sçrtftît imputés sur l'art.
4jdu chap. V du Ciitlgj'L du déparjemmtl des**
travaux publics, exercise de l!i-iL." Ils seront
liqiiidés parsemestre, le pk'em ie r im métba le m en t.,
le second dans le courant du mois de juillet.
Un autre arrêté roval, de la meinje dalê^porte
jjg* 4-*»
ce qui suit
st aî*Sh <fé
ville de
en ne
recueilli en merles naufragés de la chaloupe du
William- Drown est arrivé hier. Il amène
son bord le mate et les dix-sept passagers échap
pés au sort de leurs malheureux compagnons.
Dans ce nombre, on ne compte que deux hom
mes le reste se compose de femmes et d en
fants dont iin de dix-huit mois.
L'arrivée de ce navire a confirmé tous les
délails que nous avons donnés sur l'horrible
scène dont la nuit du 20 au 21 avril a été té
moin. Les seize passagers jetés la mer par l'é
quipage étaientl'exception de deux femmes
qui oui suivi le sort de leurs maris tous des
hommes. Il paraît évident que c'est avec inten
tion que ceux-ci ont été sacrifiés de préférence,
et que les deux hommes sauvés n'ont dû leur
salut qu'à l'obscurité de la nuit qui a empê
ché de les découvrir. Un jeune homme de douze
ans revenu sur le Crescentavait été jeté 'a
mer mais il réussit se rattraper l'embarca
tion et eut le bonheur d'y rester. II est remar
quable que les femmes épargnées l'exception
de deux sont jeunes et d un âge qui varie en
tre dix-neuf et vingt-quatre ans. Parmi elles se
trouve une mère quiaprès avoir eu le bonheur
de trouver une place dans la chaloype avec son
enfant en bas âge, malgré la foule de passagers
qui s'y précipitaient, a réussi échapper aux
péripéties multipliées de cet affreux désastre et
a ramené avec elle son enfant. Tous ces infor
tunés la vue de Ta terre se sont mis fondre
en larmes.
Les passagers du William-Broicn étaient"
des émigrans anglais de soixante cinq qu'ils
étaient en partant, trente-un ont péri avec le bâ
timent sur le lieu du sinistre; un est avec le ca
pitaine dans le, canot dont on ignore le sort et
des trente-trois que portait la chaloupe seize
ont été jetés la mer et dix-sept sont arrivés
sains et saufs sur le Crescent. Ceux-ci sont pour
la plupart des Irlandais et des Ecossais. Ce ma
tin ils ont été interrogés par M. Gordon con
sul anglais. Nous ignorons les résultats de celte
mesure.
Le 14, MM. Les consuls d'Angleterre et des
Etats-Unis ont adressé au Journal du Fiacre
une lettre qui établit dans leur vérité les faits
déplorables qui ont eu lieu la suite du naufrage
du Willinm-Broicn. Cette lettre constate et
justifie l'affreuse nécessité de sacrifier une partie
des passagers au salut de l'autre. En présence
d'un pareil documentil ne reste plus qu'à
baisser la tête et se taire.
-Ou lit dans le Journal de Smyrne du 29
avril
Constanlinople, IgâTavril.
Le mouvement insurrecttiqnosl- i|eOfrithc.
paraissant avoir fait quelques progrès dans'
derniers temps, et les perturbateurs cherchant
par* tous les moyens en leur pouvoir étendre
la révolte, la Porte a cru devoir enfin prendre
des mesures énergiques pour mettre un terme
uii pareil état de choses.
A cet effet, une nouvelle expédition, compo-
sée"^|jjv^^lques bâtiments et de cinq ou si*
mille hon*mesdedébarquement, vaêlrfi
d allti" Mjbquer 1 île de Candie-, et «I*
f;jne> suffibpas çour faire rentreedes m
Lie devoir, on <?n ra
^tine ^pe officielle a élé'
Pdf le aux légations des
afin de les informe? du
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