J NOUVELLES DIVERSES, La Société d'TIarmonic de la ville exécutera dimanche midi sur là GrandTlacedes mor ceaux de musique. On nous rapporte que la Société d'Harmonie établie Ypres et dirigée par un homme qui jouit d'une réputation de talent incontestée, nÎMt pas aussi suivie par les jeunes gens de la xillequ elle mériterait de l'être. Iciune société deee genre est pourtant d une utilité reconnue. Dans les jours, lès Fêtes, ou autres circonstances où iLest donné la population de se réunir, quel serait l'assaisonnement de ses plaisirs ou de ses émotions s'il n'y avait pas de musique locale ou si Celle-ci restait dans des conditions pefi avantageuses son développement? Nous savons telle province où chaque village un peu important a sa sociélé d harmonie. Ypres a aussi la sienneetde pluselle réunit tous les élé ments d'accroissement et d'amélioration dési-r rables. 11 ne resterait donc qu'à continuer l œi*- vre. Qu es^-ce qui empêcherait les jeunes gens aisés de la ville de se faire admettre dans la Société dé Harmonie alors que celle-ci ne tend qu à'donner plus de vieà leur cité? Par arrêté royal du 29 mai, le sieur Julien Castricque, avocat Ypres, est nommé juge- suppléaut près le tribunal de première instance de celte villeen remplacement du sieur Ghesquieredécédé. lia dîme se perçoit Des reçus signés et reproduits dans les jour naux attestent que la dîme se perçoit Namur et que le montant en est versé dans la caisse du Séminaire. h'Observateur avance qu'elle se perçoit quel que part dans les Flandres et promet sous peu des éclaircissements. Un bruit court Chai feroi que nous avons peine croire. On prétend que M. Lemaître euréde la Ville-Basse et créateur de l'école des Frères de la doctrine chrétiennea présenté au gouvernement une demande tendante àce que cet établissement soit autorisé acquérir des biens recevoir-des donations, legs et ce que la main-morte soit rétablie en sa faveur. On assure que cette requête aurait été trans mise l'avis de l'autorité communale. - Cela serait-il vrai v S'il en est ainsi, iPfaàit convenir que Jèa j|ar- tisans dès anciens abus marchent pas degéanG £ieï rétablissement de M. Lemaître était pau vre. prétenduement du'moins: Aujourd'hui* 1e voilà riche etil est en état d'acheter des proprié tés que de réflexions faire Et puis, que l'on vienne encore soutenir que la proposition Dubus-Brabant ne devait produire aucune con séquence quant aux corporations autres que Mais ;c citerai en entier, dans le genre purement gracieux, une- pièce de» plus cbsumanle-s qu'on puisse lire, par faite, je doisd'un l'autre, et qu'on n'a pis asifi louée assuré oient, je veux par- - - r la fermière! ^leest gentille et si doiiçe oiseau des bois qui se plaît' fin du bruit de la mousse; Ex vagabond qui teud la main, Enfant pauvre et sans mère, PuiSsKZ-vous trouver en chemin 4b La/erme et la fermière. De l'escabeau vide au foyer Là le pauvre s empare - Et le grand mfbut dq noyer Pour Jpi fTqpt point avare; C'est là^p^unjourje vins^ii'as eoifi Les pieds blancs de poussière; Un jour! Puis en marche, et bonsoir La ferme et la fermière. H celle de Louvain se serait là un mensonge évi dent un mensonge comme sont capab!es»d'en faire les ennemis de nos libertés; la requête du curé de la Ville-Basse suffirait elle seule pour lè prouver. Que l'on accorde l école des Petits- Frères ce que le curé Lemaître demande pour elle, il n'y aura pas de molifpour le refuseraux autres établissemens du même genre, et puis viendront nos -430 couvens, et puis notre pays sera sous la protection immédiate de levèque de Rome et puis il prospérera comme les états du Saint-Père que de bénédictions pour nos petits fils Allons dépouillons-nous vidons nos bour ses engraissons les mains-mortes ;.nos petits enfans comme au bon vieux temps seront tou jours certains d avoir un peu de soupe là porte d'un couventi Nous venons d'apprendre que le conseil communal de cette ville s'est occupé de la re quête du curé Lemaître dans sa séance de sa medi dernier; une commission composée de MM. Piérardi échevin Ad. Habart et Mailly conseillersa été chargée de faire un rapport sur sou contenu. (jMémorial de la S ambre.) Au lieu de seize colonnes pourquoi 1*06- servat&ur n'en a-t-il pas dix-sept? 11 en consa crerai! une chaque jour la reproduction des meilleurs articles du -Nouvelliste de Bruges et des mirobolantes «pitres de son facétieux cor respondant de M» Campagne. Ceux de nos abonnés qui aiment rire, y trouveraient une lecture de leur goût. Elle tiendrait lieude feuil leton. tll faut voir comment le correspondant du Nouvelliste traite M. Devaux on ne parlerait pas avec plus de dédain du dernier orateur de la chambre. Voici le portrait qu il fait de l'ho norable député de Bruges Une voix de caveau un débit lourd une parole embarrassée en font un orateur ennuy eux. Nuls gestes oratoires ne compensent les défectuosités de sa parole. Si la roideur de son altitude devient inflexible, il décrit par les for mes du corps l hypothénse d'un triangle rec tangle pour inspecter ses notes éparpillées sur la table verte. Si les bras ne décrivent plus une ligne parallèle au tronc, c'est qu'il a levé l'un ou l'autre pour ajuster ou remonter ses lunettes. Aucun trait d éloquence parlementaire, aucune peinture vive ou brillante, aucune touche fine ■et déliée aucune parole heureuse .et piquante ne vient interrompre la mortelle monotonie de ses pesans discours. Il n'existe, sous le rapport de la législature commerciale peut-être pas d exemple d'une repùllâiio;n parlementaire accolée la plus com plète médiocreté. Si le discours de M. Devaux sur l'enquête avait été prononcé la chambre des député de France ou au sein du parlement anglais les membres de ces assembléesae seraient deman dés ai l'homme que les enfants voient dans la - lune était descendu pour parler des affaires de la terre. Le discours de M. Devaux sur l'affaire Yan- dersmissen est un tissu d'avocasscriesde plat- tes et pitoyables chicanes qui n'ont pas même le mérite des arguties et des subtilités de l'an cienne école d'Alexandrie. Cette pièce peut re cevoir une destination utile. C'est un morceau oratoire précieux l usage des professeurs de rhétorique de nos collèges pour eu faire ressor tir devant leurs élèves le degré extraordinaire d'aberrationdans le genre délibéralif, auquel on atteint quelquefois en sacrifiant le bon sens aux préoccupations passionnées de l'esprit de parti et pour prémunir les élèves contre le danger de porter un dbup mortel leur propre réputation en s'escriraantd'une manière aussi pitoyablecontre les règles fondamentales de l'art oratoire. Et voilà comment les feuilles rétrogrades traitent l'qn des écrivains les plus distingués dont se soit honorée (a presse nationale sous le régime néerlandais et l'un des plus beaux la- lents parlementaires que la révolution ail mis es relief Observateur M. Félix de Mérode vient d'adresser une circulaire électorale tous les électeurs de l'ar rondissement de Nivelles pour se recommander leurs suffrages. Dans ces lettres qui portent le timbre de la poste de Chimay, M. de Mérode passe en revue sa conduiteparlementaire depuis 1830. Il n'y est pas fait mention de l'opposition traeassière qu'il a faite au dèrnier ministère, ni des apostrophes qu'il a adressées deux dfc ses membres pour les sommer de se retirer de l'ad ministration et faire place dés hommes rétro grades. Il passe également sous silence la pro position Brabant-Dubus sur lès mains-mortes. Je suis un catholique politique dit M. de Mérode dans sa circulaire Les électeurs com prendront la portée de ces deux mots. On écrit de Lierre au Précurseur Depuis quelques joursnotre ville est inon dée de pamphlets anonymes écrits en langage des halles et où l'absurdité des pensées le dis pute la grossièreté des facéties dont leurs au teurs les assaisonnent. Toute cette éloquence de bas étage est em- ployéeen feveur descandidats d'un certain parti MM. Schyven Henot et Mast-Devries, Ge parti voit avec effroi l'union de ce que la ville compte d'hommes respectables et impartiaux, cf. cherche parer l'énergique protestation dont est me nacé celui qui s'est fait soa complaisant instru ment. Heureusement ce parti est aussi mal adroit que tous ceux que la passion aveugle, et les moyens odieux qu il met en œuvre ne peu vent que tourner sa honte. Notre popu lation s'indigne l'idée seule qu'on puisse la croire capable d'écouler le langage qu'on lui parle et de voir que pour la convaincre on se croie obligé de descendre aussi bas. Mon seul beanjtnr a du finir. IJmjr dès Maispour rtlbi Est d u boi Enfermant les< lîY'iicfc lit de lumière, I# haie ep Ueuïjjflç petit bois, Ut '--" x I>a fermé e|la fermière f,' évflf Si Dieu comme notre cure Au prône le répète, Paie un bienfait (même égaré!) Ah! qu'il- songe ma dette. -Qu'il prodigue au vallon les (leury La joie la chaumière Et garde des vents et des pleur Là ferme et la fermière! Chaque hiver qu!un group J a son fuseàu sourie J Cônime les anges aux I De la vier^piMf ril J 'fty Que tous, par la main pas pas, Guidant un petit frète, Réjouissent de leurs ébats La ferme et la fermière ENVOI. xkt- Ma chansonnette, prends ton yol Tu n'es qu'un Taible hommage; Mais qu'en ayrij^je rossignol Chante éf la dédommage. Qu'effrayé par ses chants d'amour, L'oiseau an cimetière Longtemps, longtemps se taise pour La ferme et la fermière! Jamais, coup sûr, Moreau n'a été mieux inspiré que dans «esdé- ficieux morceaux, et il serait désirer qu'il fût demeuré fidèle un ordre de sentiments et d'idées qui lui fournit une si heureuse veine poétique. - L 1 La suite au prochain n*. i

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Le Progrès (1841-1914) | 1841 | | pagina 2