>- «rs hommes qui dépensaient avec tant de légè reté les deniers du peuple El puis voyez, avec quelle perfidie les calculs vous soul présentés. Iteux subsides de cent mille francs chacun ont été accordés pour la construction d'unséminaire sainl-Trond. Les séminaires et autres établissements ecclé siastiques ne reçoivent pas plus de 4 millions pour une dette consacrée par la constitution en échangé des biens dont on Va spolié autrefois. Électeurs, vous aimez votre pays, ne balancez pas dans vos choix Nommez pour vos députés les hommes modérés dont les noms suivent MM. le baron DE YIRON gouverneur. VAN YOLXEM ministre de la justice. EDMOND DE LA COSTE, propriétaire, demeurant Schaerbeek. FERDINAND MEEUSdéputé sortant. HENRI DE RROUCKERE idem. Le comte COGHEN id. On nous annonce l'arrivée prochaine en celte ville du général Buzenministre de la guerre. Sa visite aurait pour objet quelques modifications introduire dans le casernement des hommes cl des chevaux de celte garnison. Depuis quelques temps les habitants de cette ville, se plaignent dos contrariétés qu'ils éprou vent par suite du trop peu de pièces d'un cen time si nécessaires dans le commerce. Il serait désirer de voir cesser cet état de choses. Voici desquittances de dîmespayéesà Namur. Elles doivent être consignées partout pour l é- dification des fidèles. Il est du devoir des cam pagnards surtout dén tenir bon comptede bien méditer là-dessus. Si on paie la dîme Namur, pourquoi ici, en dociles exploités n'en feraient-ils pas autant? n J'ai reçu de madame veuve cent nonante-huit -florins trois sous, huit deniers pour la DIME de 1538. Namur le 16 janvier 1839. (Signé) DÊgrex. n Reçu de Mm* Ve demeurant Eminescent nonante-huit florins\rois sous et huit deniers pour la DÎME de 1859 mise sur la ferme qu'elle occupe. u Namur, ce 4 janvier 1849. (Signé) 'Gislaiw notaire, a h Reçu de Mme Ye -à Emines, -cent toonanie-huit florins, trois sous, huit deniers, pour la DIME de 1840:. mise sur la ferme qu elle occupait Emines. Namur, 9 février 1841. J. w f (Signé) C#slmç, àbfaire.,5 intéressée dans la chose puisqu'elle se trouvait déchargée des soins et des subsides que peut- être elle aurait dû accorder dans tout autre cas, donnait aussi un assentiment spécial. Mais le curé, on ne sait pour quel motif, ou plutôt dans le but très-clair d'exercer sur tout ce qui se passe dans la commune une sorte de dicta ture fait agir aussitôt ses petites influences et parvient en improvisant dans la maison de cure une école d apprentissage ôter au père de famille l'espoir de former son établissement sur une échelle en rapport avec son savoir-faire. Celui-ciinformé de la concurrence hostile du pasteur, se rend chez lui et invoque avec res pect la nécessité de faire honneur ses affaires. La maison du curé s'était travestie en atelier depuis quinze jours, mais il dément ce fait et dénie avec effronterie l iulention où il serait de faire concuirouce au nommé Fallie et ses co- qu'avait été remis pour l'afficher le libelle élec toral. 11 le tenait du nommé Sanly de cette ville. Celui-ci son tour a avoué hier après-midi au bureau de la police l'avoir reçu de M. Beke- Beke, en compagnie de M. Mulle. Ce dernier lui a donné ordre d'en remettre 7 ou 8 exemplaires l'afficheur de la régenceavec promesse de 1-50 pour salaire après qu'il les aurait affichés l'Hôtel de Ville. Nous engageons sérieusement MM. Boedt et Donny, jeter les yeux sur la loi qui garantit les intérêts et protège l'honneur des citoyens. Nous n'ajouterons rien de notre crû pour le moment. associes. El voilà comme on pratique l'évangile! P. S. On nous prie d'ajouter aux faits relatés ci-dessus, que pratiquant leurs devoirs de re ligion avec aèle tes pei-sonnes lezées par la rivalité du curé feraient marcher de paire avec les soins de l'atelier, des leçons de catéchisme ainsi que cela a lieu dans les écoles ordinaires. Le feu s'est déclaré dans la matinée d'hier la prison de Loo (France), située une demi lieue de Lille. Ce sinistre serait le résultat d'un com plot tramé entre les prisonniers. Mais si c'était en vue de s'évader, mal leur en a pris. Ils au ront eu la satisfaction de sortir en plein air sous l'escorte de 4 régiments, qui, peut-être, au moment ou nous écrivons, les gardent encore vue. U» négociant ypipi» rapporte et nous'*prie j&è publier les faits suivants --te ncftmné Fallie, son épouse et sa lielle- sœur, connus pour manufacturer la dentelle avec succès, venaient de fonder Bécelaere, un établissement d'apprentissage ^dçstiqé aux enfants appelés vivre du commerce des'den- télles. Cette famille inspirait une'confiance'gé nérale. Elle avait obtenu lap»e£t'mient dg.lo.ut le monde on l'encouÇfigeait'^fthj». sort une personne aisée l'aidait de-sôn intervention officieuse et réelle.-t^commune directement -V - jfqiço«i>îànlalents qu'elle n'a pas daigné amenées (lu ^emé «misent une jeunesse ardente s plaisitoét lePbeanx jours "delà vie. J^regarde ces comme les femmes qui attendent leur fortune de autt^lLe m la pauvreté sont la peine sévère de ces espé- nces. Les boinjnes ne pardonnent point aux misérables Terreur de loir?. Quelle justesse profonde et aussi quelle vivante actualité us cette sentence dtfsage et immortel moraliste! Comme Yauve- rgues1^ bien deviné notre temps! Oui, c'est bien cela. Le mal- u ur distinctifla plaie secrète de la génération présente, est dans e^te foule de talents inachevés et superbes qui se proclament dès la- 1 jrd et veulent s'imposer de vive force avant d'être parvenus leur maturité complète. On se fixe de beaux germeson admiig en soi premiers jets luxuriants et dèS' que la Heur d'un talent ugÉéable dot àpedne, Oi, respire tout aussitôt le#parhm qui caresseon se re- vre orguefidu'cl^at maut éclat des couleurs. Mais la Heur n'est uit on s'esl enivré .sans se nourrir on a demandé au talent f rivéjiTunc suihaauUe culture ce qf^ne peut donner qu'à tt Nous avons mis la plus grande circonspec tion dans rémunération des litres de nos can didats MM. Donny et Boedt, la représenta tion nationale. Nous n'avons rien exalté. H doit nous être permis, aujourd'hui que tout est fini, de divulguer la source de calomnies aussi lâches -qu'éloignées de la vérité. La veille du jour des élections, on remarquait du mouvement chez les coryphées du parti- prêtre. Aussi le soir vit-on circuler dans les cafés un écrit anonyme où se trouve ce qui suit Vous savez tousélecteurs de la villeque 3131. Donny et Boedt que Ion ôsc vous propo ser d'envoyer la Représentation Nationale sont précisément les hommes qui ont le pins travaillé faire retirer le léger subside accorde jusqu'alors au Collège Episcopalet par con séquent ont fait tout ce qui était en leur pou voir pour faire crouler cet établissement. Ainsi comme toujours les libéraux avec le mot de tolérance la bouchen'ont fait que démolir. Ce que. ces hommes ont fait pqur la ville nul dente qu'ils ne le fassent pour la Belgique. Leurs antécédents sont là proscriptiondé molition exclusion haine tout ce qui est re ligion, tout ce qui est tolérance voilà leur devise Électeurs vous ne les choisirez pas cela est impossible. De ,CÇs lignesil ressort non-seulement une preuve de l'esprit d'irritation du parti, mais un crime attentatoire aux intérêts et l'honneur de MM. Boedt et Donny. Voici d'autres faits. Avant-hier vers 4 heures du mptin une personne avait aperçu un indi vidu se glisser le long du mur de l'Hôtel de Ville et y afficher le placard en question. Sur le rapport de celte personne le nommé Hof, homme de peine la-rëg'enee, fut appelé clivant, ce corps assemblé, "fct avoua que c'est lut ,m Taiclc du temps "et du labeur on oubli ê»trop quiq comme en littcra- ralure; même en poésie, la plupart des Sommes doivent vivre et gran dir, non par'.fa sévè--Jaillissante des premières facultésmais bien j>ar l'emploi fécond 'et progressif qui leur sera donné''d'en faire. Èl de ce que cHaqu^ âme précoce s'en r tenir sa fléur,,, qu'arrive-t-il'La flebr s'épuise^on le sent trop, fsl'ûh ne se 1 a'voug» pas plus d'un jilors se met croire en soi je ne.sfûs quels nmen- ses trésors cachés. Il ne s'agit que de les faire sortir, etpassant d'un excès l'autre-, on bouleverse sa nature au lieu «amplement d'y labourer. On me racontait l'autre jour, une singulière histoire, ni peut faire ici apologue. Aux confins du Percbo,et du Maine, me di- ^aîl-oiiprès du bourg de Saijit-Cosine il est un montic une petite colline qu'on appelle le Mont-Jalut. Uns vague trati n pays y a placé un trésor que durant la révolution on y aurait en» Dés poètes, desj^éculatèursyoïit cru- une société composée c les plus contrastanteunis dans un ipêfqe rêve J a acheté 'le* et exploité èti tods sens.Le plus fécond çfc «os romanciers est iïaàamj* assurc-l-on. On pbursuit le^rfésor il fuit*; des soranamb r i .v- Correspondance du Progrès. On nous écrit de Namur le 8 juin. Je m'empresse de vous transmettre en toute bâte et sousTinrpres- sion pénible de la circonstance le résultat des élections. Jamais les électeurs n'avaient été aussi nombreuxjamais aussi lutte ne fut aussi vive. Il s'est trouvé 1492 électeurs, majorité absolue 747. M. Fallon porté par les deux partis a obtenu 1338 suffrages; M. Brabant 766, M. De Garcia 769, M. Braas 6S0 et M. Bcckei* 679. Comme vous voyez, les candidats dn parti rétrogradeles partisans des main-mortes l'ont emporté mais ils ont sué -sang et eau. Et quel triomphe C'est aux campagnards des catitons de D'huy -et de Gembloux qu'il faut attribuer ce résultat désastreux, dans les autres bureaux oit figurent Namur Sud, Namur Nord, et Fosses, M. Braas et Beckers avaient réuni une notable majorité... Ainsi dans le 1er "bureau, M. Braas a obtenu 171 Voix, M. Brabant 135, M. Beckers 154 et M. Garcia 150; voilà certes un argument bien peu concluant en faveur du système électoral actuel voilà une preuve sans répliqué que les opinions éclairées sont sacrifiées la majorité de machines di rigées par les curés. Au reste, l'association libérale a atteint le but qu'elle se proposait: elle a prouvé qu'il ne manquait aux libéraux que l'union pour réussir. Le premier essai a surpassé les espérances il y1 a 4 5 semaine# on ne croyait pas pouvoir lutter même avec grand désavantage, aujourd'hui il a fallu le dépouillement du dernier bureau pour que le parti catholique osât crier victoire, et la leçon a été rude. Puisse-t-il en faire profit. Voire journal est, paraît-il, un objet d'horreur pour quel- qu'habitué du café Lecluse (1), car peine arrivé il n'en reste que des lambeaux. Persévérance et couragetelle est la devise que nous avons relevée et que nous rehabiliterons ÉLECTIONS. Roulers. MM. Rodenbach, Wallaert. Thielt. MM. De Foere, De Roo. Ostende. M. Donny. Dixmudi. M. Morel. Louvain. MM. le gén1 Buzen, Van den Hove. Dînant. M. Pirsôn. Nivelles. MM. De Merode, Jonetet Mercier. Au nom dé M. Orts, inscrit au nombre des candidats nommés Bruxelles, et dont nous avons fait circuler la liste hier en villeil faut substituer celui de M. Meeus. (t) Café de Namur. temps en temps amenés, en rappellent, en indiquent la vraie place oh fouille de plus, belle; on perce des puits profonds, des galeries sans fin ^la éolline jadis verdoyante, n'est plus de loin qu'un vaste boulement d$ terres remuées et jaunies. Voilà l'histoire du talent chimérique au sein de bien des âmes. Tout poète ambitieux et man qué^ en lui son MonU-JaluU Pour conclure avec/Hégesippe Moreau qui avait luiun talent vraice qui Ta perdu, ainsi que bien d'autres en ce siècle tour menté c'est l'i m modération de l'âme 1 impatience de la deslinée le débordement inquiet des fernleiits de 1 imagination sur la raison austère le sacrifice du devoir religieux et moral l'exigence des passions. Ce qui lui a manqué c'est la persistance dans l'œuvre la onfiance en sa force c'est-à-dire dans celle de la poésie car s'il eût cru sincèrement la poésie il se fut attaché vivre pour elle pour le service de son culte et de ses autels. Ce qui a failli enfin Moreau c!est l'attente sereine de l'avenirlequel trahit rare- ceux dont la foi ne se lasse pas même dans la douleur. V DE£3ALLeS-R*GJ3.

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Le Progrès (1841-1914) | 1841 | | pagina 2