NOUVELLES DIVERSES. nous avons parlé el ce qui en atténue les con séquences. Nous tenions rappeler qu'au temps où nous vivons on doit se borner tanner le cuir et laisser la peau île l'homme. Un paysan a dit quelqu'un n'est pas tout fait assimi lable une bourrique, malgré le doute des phi losophes... DimancheLille plusieurs personnes ont été étouffées dans la foule qu'avaient attirée des feux d'artifice. Correspondance du Progrès. Les chambres de Hanovre discutent chacune en particulier, un projet d'adresse en réponse au discours du trône. On présume que, vu îa divergence de ces deux orojetsil ny en aura aucun d'admis par les deux chambres et que partant il u'y aura pas d'adresse. La seconde voudrait inlercaller un pour déclarer au roi que ses conseillers n'ont pas la confiance du pays. La première ne veut pas. Dons un meeting tenu Dublin on a donné lecture d'une nouvelle proclamation de M. D. O Connell en Faveur du rappel de l'uuion. tl y convie toutes les classes de la société, et parti culièrement le clergé d'Irlande participer ac tivement aux prochaines élections. Il est, ajou te t-il du devoir des citoyens de voter pour les hommes connus pour partisans sincères de la liberté, quelque religion qu'ils appartien nent soit catholiquesoit protestante. A Nottingham les tories arborent le drapeau bleu et brisent ou font briser les presses des journaux libéraux. En Espagne le ministre des finances vient d'obtenir avec beaucoup de peine, sur les droits des portes, 7 8 millions de réaux. On croit que sur cette somme 5 millions seront attribués aux légionnaires anglais et que le reste sera destiné payer un mois de traitement aux em ployés des administrations publiques. Ou voit par là que la situation de l'Espagne n'est pas brillante. Une Lady Castqui a un pavillon proche Liverpool, du côté de la mer, a dit avoir vu uû de ces jours-ciVers 9 10 h. du soir, par un temps couvert, un bâtiment s'enfoncer et dis paraître entièrement dans la mer. f.eroi grand-duc de Luxembourg, vient de se rendre1 Luxembourg précédé par une proclamation. Il aura sans do,ute aussi rendu visite nos anciens frères. Quelle que soit notre opinion sur l'œuvre consommée dans notre chambre des représentants le 19 avril 1839, nous souhaitons nos concitoyens luxem bourgeois le moins d'exactions possibles de la part du nouveau roi. A une demi lieue de celte ville (hameau V'erlooren hoek) on a trouvé samedi dernier le cadavre d'un individu devenu méconnaissable par le long séjour qu'il a dû faire depuis sa mort près d'un ruisseau où il gisait, rongé par les insectes. Les uns attribuent cette mort des tentatives de suicide, Ie6 autres Un homicide. tl circule dans uuit cantons un bruit qui 1 jjfs t» VWYrYuictl rtCwi ttofcY (irenddela consistance t Uncéclamatinn contre 'élection de M. le comte E. De Niérode serait adressée la chambre des représentons avant' la vérification des pouvoirs. Les électeurs pro-» testants prétendent qu'un électeur de Nil S1 Vin- cent S4 Martin canton de Perwex aurait été porté sur la liste électorale de Cette commune con trairement Ce que prescrit l'art 3 de la loi électorale. Nous ignorons si ce motif est fondé et suffisant pour faire annuler cette élection. Nous exami nerons prochainement cette question. 11 n'y a pas de doute que si une seule personnequi n'avait pas le droit de voter, ait pris part l'élection cela suffirait pour invalider l'élection de l'honorable comte De Mérôde. Avant-hier matin se sont Ouverts devant lé conseil de guerre de la province du Brabant les débats dans l'affaire du soUs-lieulénant Lefer et du caporal Mingonprévenus de meurtre sur la personne du sieur Midhiels. Le conseil entre en séance 10 heures. Il est composé dé MM. Cassaimajor au régiment des guidesprésidentVan Craen capitaine idem, Vanden Bogarden, capitaine ail régiment d'élite Vandenhouve, lieutenant des guides, Terwaii- gne lieutenant du régiment d'élite Willéms sous-lieutenânt d'artillerie et Nypels sôUS^ lieutenant au régiment des guides. Une affluence considérable de curieux se fait remarquer dans l'auditoire. M. Bourdeau auditeur militaire de la pro vince du Brabftnt, occupe le siège du ministère public. M® Sancker avocat près la cour d'appel de Bruxelles, est au banc de la défense. Les filets dont s'étaient servis Michiels et ses compa gnons sont déposés dans le prétoire comme pièces de conviction. Les deux prévenus sont la barre le lieute nant Lefer est assis côté de son défenseur. M. le secrétaire de l'auditeur militaire, faisant fonctions de greffier, fait l'appel des témoins, qui sont au nombre de 32 et donne ensuite lecture des pièces d'instruction. M. l'auditeur militaire a demandé faire en tendre d'abord le major Allard et M. le docteur Carswell médecin de S. M. qui doivent accom-' pagner dans leur voyage Londres le roi et la reine. Ces deux témoins ont été immédiatement Namur, le $0 juin 1841 A l'agitation produite par les élections a succédé une atonie peu près générale ch' r5 les libéraux 5 chacun a repris ses anciennes habitudes, les uns par paresse, les autres par indifféreucc, quelques uns déjà par lassitude. Ou dirait voir le quiétisme politique qui règne ici, que tout e«t réglé définitivement et pour le mieux. L'association libérale ne donne plus signe de vie continue-t-elle se fortifier, s'étendre? existe-t-elle encore? Le doute est au moins permis, cela est déplorable. Les deux candidats soutenus par elle semblent renoncer au bel avenir qui leur avait été préparé ne comprennent-ils donc pas que leur élection future est infaillible, qu'elle n'est plus qu'une question de temps? Et cet avenir n'est peut-être pas éloigné une dissolution îles chambres est chose très-possible d'ici quelques mois. Pourquoi lie pas se tenir prêts tout événement Honorés de l'appui d'une association dont l'influence doit nécessairement devenir toute- puissante acceptésconsacrés par la majorité intelligente des suf fi âges, ils ne peuvent sans trahir la confiance dont ils ont été inves tis rentrer dans l'isolement et l'inertie. Élevés sur le piédestal politique, ils ne s'y maintiendront qu'en donnant de leur personne pour être soutenuaide^toi d'abord 11 me serait impossible de vous indiquer tous les bons tours em ployés pieusement pour faire réussir les càndidats du parti-prêtre Chaque jour on en découvre de nouveauxtous plus édifiants les uns que les autreset portant tous du reste un air de famille. Le plus joli, selon moi, consiste en ce que M. Braas a été dépeint comme un homme qui n'entrait jamais daos une église sans avoir ail moi us un Petit Albert en poche!! Voyez-vous le uécromant? Ne doit-il pas sentir le roussi Tristes électeurs, n'est-ce pas, que ceux que Tonjuge capables de se laisser influencer par des ânéries pareilles! Quoiqu il en soitla leçon a été rude et bien sentie il n'y a eu ni sérénade ni ovations, le tout s'est borné quelques vivats isolés et honteux. Le lendemain l'Ami de tOrdre faisait patte de velours et prêchait l'union et l'oubli. C'était d'ailleurs assez plaisant en présence de la fureur concentrée qui se trahissait sur certaines figures lorsque l'on mettait en doute la couleur du vote de tel ou tel qui aurait promis de porter aide aux bons principes. Électeurs douteuxtenez-vous bien! On ne se moque pas impunément des dévots i qui ne se donne pas éux corps elAme est contre eux. Eu fin* on répand officieusement l'annonce que M. Brabant retirera ^Proposition. D'un autre côté il doit avoir déclaré qu'il ne reculerait jamais'. S'il en e|| niiisi tant pis pour lui nous le reverrons. Électeur de là î)i)té. 3ëurchalrtl-' ressemblera pas -à uq. chant de honte. Cepepdaijtmême pftr de pareilles jvances, il faut choisir l'heure itvtmjhle.^fin qu'elles gardent leur dignité, et il nous semble que l'de Lamartine a été assez mal inspiré ce point de vue. Une sorte d'amende houoiable l'Allemagne pouvait être (site dans un, moment plus opportun, avec plus d'à-piopos et de mesure. Comme situation généralele rôle qu'a joué l'Allemagne dans l'indigne mystification du 15 juilletet le mouvement factice qu'y ont produit des appela intéressés aux. passions de 1814, commandaient, son égard;une attitude de réserve et de froideur. Comme circonstance particulière, il se trouvait qu'un méchant poète d'outre-Rhin, auteur d'un injurieux pour la France, avait commis 1 impertinence de dédier cet ie, plagiat effronté l'auteur des SléditutioiU ^:cA»à-dire uçais, nous aimonsàle croire. Évidemment^ m éfcliauge de proy taxation indirecte, il, n'y avait q»ie deux choses faire ou ârc ou répliquer vertement. M. de Lamartine.a pris un autre i il a répondu au défi national de Becker par un* invitation la SBpordequ'il intitule la Itlqjseiflaite Paix- X' àbhb de Sainl- e ne se serait pas mieux exécuté. [une justice rendre au poèteque jamais sa wihse ne l a plus ut servi. On difâit que, se sentant mabâ Hais© dans un thème ésarif, elle a voulu ajouter la pauvreté de la donnée la pau- lVxéci^iot. Dans le cours du dithyrambe, M. de Lamartine lemotjde nationalité est le synonyme de barbarieet il oiteéqu^ce la langue qui fait patlie de la nationalité. Son [s Tui^é, sou anicur de cosmopolitisme sont tels, qu'il se laisse une vei^fioation moitié allemande. La conscience de la Va- nio^sç le seulitnentde leurempfoi, la mesure de leurs accep-T it lui échappe :tdé loin en loin, on s'imaginerait entendre du la confédération germanique sera touchée de cette con- ;ou îdiome^uaut au fond même des idées, c'est l'by- perbolerélevée sa plus haute puissance. Le chantre de JoCéîyh Veut «Ijue le Rhin, le Rhin libre, le Rbiu allemand, se tienne pour con vaincu de l'intérêt qu'il lui po;te. Il respecte le Rhinle Rhin librej mais if n'aurait pas^ bien s'en faut, les mêmes égards pour le Nil, le Nil, limoneux. Le Nil est loin, le Rhin est près; le Nil est incapable d.e se défendre p le Rhin fait le rodomont cela explique la justice distributive du poète 1 égard des deux Jleuvès.vâi le Rhin nous in culte le Nil n'a quà bien se tenir. Tel est le sentiment générafedu morceau entrons maintenant dans les détails, il sont précieux. Le poète apostrophe le Rliin, le Rhin libre, iv H ne-taèherîf plli# fiîKîrislal de son onde Le sang fouye tju I-rancle Sang bleu du Germain 5 Jlsne couleront plus sous le caisson qui grdnde, Ces ponts qu'un peuple l'antre èteid comme und tirutinl £gj Les bombes et l'obus, arc en ciel des batailles, Ne vifjulicnt.plusVéteindre en sifflant sur t L'enfant né verra plus du haut <le tes Flotter ces poitrails blonde qui pé Ni sortir des flots ces bfas morts* - - s Dès U première stalicé on peut entrevoir de oombjçti debedutés'tfett? hymnefcst semée. La France a le sang rougi mai# le Germain a ld Sang bleu, sans doute parce qu'il tient de près la Prusse. Cette ah-1 servation sur la couleur du sang doit faire époque en médecine lé gale des taches de sang bleu caractériseront désormais le meurtre d'un Germain la science devra cela la poésie* La grammaire a des chances moins heureuses on l'outrage assez directement dans ces pr.nts qu'un peuple Vautre étend comme une main i lisez qu un peuple étend vers autre. Les exigences du mètre sont si dures, sans compter eçuede la rime "qui rapprochent la main du QermainLes poitrails flonds méritent aussi qu'on s'y arrête. Avant notre époque, l'épithète de blond n'était pas descendue jusqu'aux chcVaux. M. dé Lamartine en a pris l'initiative. Pour être conséquent il faut main-s tenant qu'il célèbre la chevelure baie de nos dames et les moustaches isabelles de nos Cavaliers. Ce# ndvires vivans dont la vapeur est l'âme Déploieront sur ton cours la crinière du feu L'écume coups pressés jaillira sous ta ramé. LaTuméeen courantlèàhera ton ciel bleili La tanie pour les aubes des bateaux tâpèur ce n'est ti exact ni relevé. Les coups pressés ne devraient pas se rapporter l'écutrie mais la rame, puisque rame il y a.. Partout la négligence et l'impropriété. Quant la fumée qui lèche le cielcela Vaut lés pUi-» traits qui perdent leurs entraillesTous les tempérament île SUppoi'* $ent pàs ces {fba£cs-là. r "jfe Roule libre et béni ee Dieu qui fond la voûté f «i la Coupé du gtcinct pdurrait te contenir Ne grossit pas ainsi ta merveilleuse goutté Pour diviser tes fils ,^fc|ypour les ré m- flepuis q^c le Rhin roule Comme le poète d'aillétirs l'y Cdttvle tl -s'entend" 'tire probablement pour 1(, première fois qu'il n'ést qu'il ne merveiUchJe ycfutle el que la Coupé du gland pourrait le con- teuir. M. de Lamartine si disposé ménager le fleuve daus sott Cours aurait-il voulu le molester dans sa source Cé île serait que la continuation du même - système guèree aux petitspaix aux grands. Vv Pourquoi nous disputer la montagne jpU là plaine Notre tente est légère un vent va i'enjever. Évidemment l'article loétait ici plus' honnête que l'adjectif nu méral mais la prosodie a vaincu iet convenances. ■t (la tuile au prochain n". ""Va

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Le Progrès (1841-1914) | 1841 | | pagina 2