EXTERIEUR. Cet état de choses suffit d'être exposé vous, Âlotisieur le ministrepour le voir redresser promptemeut eu Faisant faite halte Plasschem dâéle -, au départ de 4 heures de relevée; Agréez ete. Ou lit dans le Seittaphore de Mûrsèille^ 15 juin; ënlëù'dlis. M. Ië rrtàjôr ÀUard déëlàîè qu'il avait VU lëëiâ'dàYrê dë Miëhiëls qUi S'è trôUVàit déposé dénis l'itttérièUr dit dûttlâinte dë Lâëkërt. 11 rë- thàÇqlié lès tracés dès pas dë plUsièUrs individus lè tông dë la ÎPëlitë-SëUUé'ét dàûs l'iiïtéèietlt' du vlômainé. ÎVf. lé docteur Cafsvvell a déposé dë l'état dans ieqqjèl il a trouvé le cadavre dé Miéhiels, déposé daUs l'intériëUr du domaine Unë balle avait iffàpjiê Alicfiiels l'épaulé gaùëhé. L'audition des témoins ne pourra se terminer Vi'à la fitt dë l'audiéncè. On pètfsë qué lés dé bats seront clos darts la seëonde. Pûlîr êëlairér les Faits dé la prévention,étsur là demande de l'auditeur taililairé, il été donné léctUré des articles du livre d'ordre relatifs la fconsigné militaire du ëhâteaU dé Laéken. (J. de Bruges.) Lés électeurs dé Mâèseyk procéderont lè vÏ0 Juin l'élection d' Un membre de la chambré dés représentons, en remplacement de M. Schéy- VëU. Lé bruit a couru qué M. de Schiervel président du,sénat, se proposait de se mettre SUr lés rangs ce bruit ne s'est pas confirmé. Lë "ëâhdidat qué lé parti rétrograde et lé minis tère ont adopté pour là prochaine élection de l'Ungres, est M. Huvenérs juge au tribunal de p.V'és. Ëii annonçant la candidature dé Ai. Iluveners, là presse rétrogradé engage les électeurs dé son Opinion se rallier tous lui et ne pas com mettre la faute de diviser leurs suffrages; elle leUr rappelle la devise nationale L union fait la Forée. Nous adressons la même reéommanda- tion nos amis. Aucun sacrifice d'amour-propré OU dé préférence personnelle ne doit leur coû ter quand il s'agit d'assurer le succès de la bonne causé. Le candidatjibéral qui se porte le tOnctirrent d'Un autre candidat libéral, ët l'é— iëéteur libéral qui refuse dé se rallier au chois dé la majorité des électeurs libéraux, se l'Ont in directement les auxiliaires du parti rétrograde, jamais nos adversaires ne disséminent leurs for cés jamais ils ne présentent deux éandidàts là fois pôur Unë seule place ils marchent au OO'mbat en colonnéserrée et font convergerions léUrs efforts vers Un point unique. C'est là lé décret de la plupart dë leurs succès. Adoptons la même tactiqueopposons-leur une masse fcOmpaCle. L'union réparera les échecs que la discorde nous fit parfois éprouver. Observ La Feuille dOsïende publié la lettre sui vante Monsieur le ministre des travaux publics. Une femme seule est timide et aUcune dé nous individuellement n'oserait réclamer par requête, cUntrë un grief quelque grand commé dans le cas présentqu'il fût. Nous nous sommes par conséquentcoali sées quatre pour vous exposer avec le pltis profond respect (flatterie ordinaire des hommes);, qûe depuis le 11 du courant, 12.000 Osten^ais Së trouvent privéspar votre faute bien invo lontaire sans doute -, de leurs jardins. Qûé cés jardins sont Oudenbourg une lieue et demi dé Cette ville et que nous les ai mons autant qUé les Dames étrangères aiment- notre digue de mer. Que les chemins de fer ont rendu nos hommes paresseux comme des sultans, sans les doter «e- pendantsoit dit pàr parenthèse de toutes les bonnes qualités d|jbéux-ci."dV' Quë leur faire faire pédëstremént une pro menade jusqu'à Oudëhbourg ,iest cpose impos sible d'obtenir aujourd huî de lë'ur.fcçrmpl'aisanëé. Que pendant le printemps fe départ d'Os- tende 5 heures dey relevée v faisant halte Plasschendaele remédiant l'inconvénient que nous avons de chercher nos jardinsnos fleurs et nos fruits une si grande dislance. Qu'aujourdhufi'que les fraises sont mûres, aucun départ d'Ostende dans l'après-midine s'arrête l'Iasscherulatle. Hièrtrois hêurës dé l'après-midi-, les Ca tions du fort S1 Jean annoncèrent l'arrivéë du pâquébot le Grdndeùrqui portait S. A. R. Mgr. lé duc dé Nëmours et sa suite. Les sâllits se succédaient de fréquënts intervalles. Les régiments de la garnison furent immédiatement conduits sur la canebièrëoù ils vinrent së ranger en bataille de chaque côté dé cette rue. Après plus d'uné heure d'attenté le prince Vint débarquer sur le Quai d'Orléans, où M. lé vicomte Sëbastiànicommandant la 8™*" division militaire, De Sillègues, maréchal dé Camp, le préfet du département, le maire de Marseille, le colonel de la gendarmeries étaient rendus pour recevoir M. le duC de Nemours. Le jéune prince portait la casquette d'Afrique; son teint a reçu le hàle de la campagne la quelle il a pris une part glorieuse. Une foule considérable se pressait dôrri'îrè les rangs dés soldats la Canebière offrait un aspect animé toutes les fenêtres étaient garnies de.spectateurs. La réception faite au prince, annonçaitde la part de notre population urt bienveillant em pressement. M. léduc dé Nemours "passé devant lés déùx lignes de la troupe qui a ensuite défilé en sa présénCé aux sons de la mupquè. Après Cette revue-, lë prinôô, accompagné d'un nombreux état-majOr s'ést rendy pied l'Hôtel d'Orient où il a reçu les autorités de la ville. Al. le maire ët ses adjoints ont été immédiatement admis én sa présence le soir les principaux fonctionnai res ont diné avec S. A. II. REVUE DES JOURNAUX PARISIENS. Le moniteur publie 1° la loi qui ouvre et qui ànnulle pour ordre au ministre de la marine un Crédit d'égalé sommé; 2" la loi sur l'organisation de l'état-major dë l'àrfiâèe navale. Le journal des débats publié une lettre datée de Londrès sûr la situation des esprits en An gleterre les détails qu'elle donne sont sans in térêt. Le national Continue dé s'ôcCùpér de la ques tion de l'inviolabilité royale il sent qu'en effet c'est là unë question vitale pôur le gouverne ment représentatif. Le siècle ëst fidèle sôû habitudelaquelle consiste retourner lë lendemain lés articles'de Véille du Journaldes Débâts, et dire Oui Ou l'autre dit non. f v -t t kft&QSfa '"'jf A. Le constitutionnel consacre Un lôrtg article réfuter le discours de M. DuboUChagé laëhâm- .bre dés pairs qûi fait pesér sur le ministèrédu 1er mars tout lè poids dii déficit d'un milliard. "Le Constitutionnel né nie pas;que lé déficit s'é-: lève cette somme il nie seulement que<M. Thiers en^soit seul la Cause,, Le" commerce réslimé lè rapport, de AL lëëômtë, DarU Sûr lés travaux publiés.extraordinaires. Le gourrieE français dit qué si la chambre des rs eût mon,lié pliis de complaisànce.ou moins raSsitUdé, le Journal des Débats n'aurait pas louer au jourd hui la modération du ministère, ir ■aiôu^qée la pairie n'a pas seule l'honneur jd'atôif cftterminé cëlle déviation dans la j>oliti— qué^iinislérieUe. H Convient d'en reporter quoi que chose la frayeur qu éprouve Al. Guizol du mécontentement très explicite dé sés amis du tiers partiAl. Dlifaure et Al. Passy së plaignent hautement de la direction taquiné puérile et rétrograde qui est donnée aux affairés. Al. Du- faure répété qué dans les rqpproëhemens qu il ^lui arrive de faire entre le présent et Je passé, il place le ministère actuel au-dègspus du 11} avril. DtXMti&Ë, LË 2ë îtJtN t84t» A M-. Alexandre Genriei*turi A Fessetti Môtv&tËûft Ëonclionnaire public, je viensme plaindre tlevattl le tribunal de l'opinion publique de vos injustes procédés mon égard-. En eiFetdepuis quelque temps,j'ai pu me Coiivaincre que Vous employez toutes sortes d'intrigues et de menacespour in'en^ lex-er la Confiance que plusieurs habitants de votre Commune avaient bien voulu in'aecoltler. Et cepen- dant, vous devez savoir monsieur le Curé que la clientèle du notaire repose Uniquement sur la ton=- fiance publique. Ainsien agissant comme Vous le Faites, vous me volez indirectement» je citerai des faits l'appui de te que j'avance» Le sieur Jean Sabbe et sa femme, cultivateurs, en votre commune-, sont venus mourir. Longtemps mou prédécesseur l'eu M. Van ltoo avait été leur no taire, et ils m'avaient également jugé digne de leur confiance. El» bien ce que vous ne pouviez obtenir des époux Sabbe gens de la vieille roche qui pro^ bablement avaient lu, dans leur jeunesse le hott poète Gats, et n aimaient pas le catholicisme persé cuteur vous vous êtes évertué de l'obtenir de leurs enfants. Effectivement, ouelqueS jours après la mort de leurs parents vous vous êtes rendu leur ferme,et avez demandé qi'ielques-utis d'entr'eux, quel no taire ils atlaienl choisir pour liquider les deux suc cessions. Sur leur réponse qu'ils allaient prendre le nolairequi jusqu'ici avait fait les aflàires de la fa mille, vous vous êtes mis en colère-, saint homme et vous leur avez défendu de venir chez moi, sous prétexte que j'allais peu la messe. Vous leur avez enjoiiil, eu même temps de se rendre chez un de mes collègues, homme dévoué probablement votre parti. Vous avez dit qu'en votre qualité de pasteur de la commune on vous devait l'obéissance la plus passive. Et pour sanction de vos ordres charitables vous avez menacé du refus d'absolution ceux qui les enfreindraient. Est-ce là, monsieur le curé, suivre le précepte de votre divin maître, tu aimeras ton prochain comme toi-même» et celui de S' Paul, son plus grand apôtre: La charité ne fait point de mal au prochain. La charité est donc l'accomplissement A de la loi.» Et c'est vous, disciple du Christ, voUs, dont l'âme est remplie de tant de fiel, qui devez prêcher aux fidèles sa morale sublime! Vous, prêtreI persécuteur, qui devez tâcher de nous faire aimer la religion de celui qui, même sur la croix, pardonna ses bourreaux! Vous, qui abusez des phoses les plus sainLes pour assouvir votre haine et établir votre domination! Vraiment, monsieur le curé, vous et lés vôtres, vous poussez les choses trop loin Ce n'est pas assez de votre système exclusif en fait d'élecliotfe, vous voudriez eucoië s'il vous était possible briser l'existence dë l'honlme qui ne désirerait pas quo la théocratie prît racinotlans son pays j de l'homme qui vôu$ honore ët.respecteàl'adte!, maisc^ui n'aime pas de vous reoEotltrer au forum; dé l'itômme"enfin qui n'entend pas abdiquer la liberté de sa rài^buy qui ne relève que de Dieupour sé soumettre avëu?- 'glement tous Vos caprices. 'Et croyez-volts doncmonsieur lecuëé> que Vos Injustes persécutions n'aient un jerme, et que votre •système oppresseur rie révolte enfin les âmes et fasse •éclore le jour de la vengeance. Ce jour est peut-être plus" p'roche que vous ne,1e croyez. Car, il est ittt- ■possible que la Belgique, 'entourée comme elle 1 ést> dé iiA j*t-aitee ,'de l'Allemagne et de la Hollande, dont les lufrHêres biénfaisantes'sepi,|ojellentconstamment sur «ile,>Éûi^à tout jamais vassale d'un parti qui*-; xoiifruirentenl àsapropre religion» voudrait cum uleé dans ses mains les pouvoirs spirituel et temporel! J'ai l'honneur, lnôhs("6ur le Curé, de vous saluer TH. iRdëAE%Sv Notaire. FRAÎttlB. Parla. Les résolutions et les protestations -dés Eeils municipaux provoquées par lê ré.ce tuent qui s'opéré en ce momentlfe»l^u|lqFl sur plusieurs p'ôints de la Fragçe et griii" lèment dans les villes quipar un surprp population ont craindre une aggravation lçs droits d'entrée.

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Le Progrès (1841-1914) | 1841 | | pagina 3