EXTÉRIEUR. 3 gouvernement en cas de contestationil sera pro cédé par arbitres. Art. 4- Le choix, la direction et la surveillance des arpenteurs jurésqui seront chargés la reconnais sance des limites des chemins vicinaux, sont attri bués au sieur Heuschling. Néanmoins ces agens seront tenus, sous sa respon sabilité, de se Conformer aux instructions du gou vernement, relativement aux opérations dont ils seront chargés. Sur la réquisition écrite de M. le ministre de l'in térieur, le sieur Heuschling serâ tenu de renvoyer celui ou ceux des arpenteurs dont l'administration aurait se plaindre. Art. 5. M. le ministre de l'intérieur accepte l'en gagement du sieur Heuschling, et promet de payer i° Une indemnité de dix francs par jour. Si toute fois elle excédait la durée de trois ans éventuellement indiquée l'art 2, le sieur Heuschling serait tenu d'achever son travail sans indemnité personnelle de ce chef 2* Des frais de voyage et de tournée raison de deux francs par lieue de 5,000 mètres pour tonte in demnité. Les tournées ne pourront être entreprises que lorsque M. le ministre en aura approuvé l'itiné raire. Il est entendu que les frais de route ne pourront excéder 5,ooo fr. par an 3" Une indemnité dê sept centimes par hectare sur la conlenauce entière de chaque commune et de huit centimes par parcelle contigue aux chemins. Ces sommes seront payables savoir L'indemnité par jour et le frais de voyage tous les mois L'indemnité par hectare et par parcelle en deux termes le premier comprenant quatre centimes par parcelle après la remise du premier exemplaire ou atlas minute, le second comprenant trois centimes par parcelleaprès la remise du second exemplaire ou copie de l'atlas. Art. 6. Les exemplaires seront payés par le gou vernement et par journée de travailsur des états certifiés par les administrations communales et par le sieur Heuschling. A cet effet une somme dedeuxcent quarante mille francsestmiseà sa disposition.Si elle n'est pasépuisée le boni appartiendra au sieur Heuschling mais par contre si la dépense excédait la somme susmen tionnée l'excédant serait sa charge. Art. 7. Dans lexcas où le sieur Heuschling ne sa tisferait pas aux obligations par lui ci-dessus con tractées, le gouvernement pourra exiger la réalisa tion dn conlract et en outre une somme de vingt mille francs titre de dommages-intérêts. Art. 8. En cas de décès du sieur Heuschling, tous les documensplans, états, etcv, relevés par les arpenteurs ou autres agens et concernant les plans généraux des chemins vicinauxdemeureront la propriété de l'État. L'indemnité pour les travaux exécutés en partie sera réglée entre ses héritiers et le gouvernement; les contestations seront également jugées par des arbitres. Faitet signé en doubleà Bruxelles, le i3juin 1841. nothomb. heuschling. revue des jourha.u* parisiens. le moniteur publie sa partie officielle le texte des trois lois qui suivent 1® De Celle qui ouvre un crédit additionnel au b.ud- get de la chambre des députés pour l'exercice i8io 20 De celle qui autorise la vente des jjtëbpriétés immobilières faisant partie de lUJjotati&ù de M. le vicomte Delà malle et le remploi des immeu bles en 1 rentes du prix de ces propriétés i* 3° De la loi refalivel'établissement de.dqux tjqu- veaux services dê paquebots vapeur, sur la Médi terranée. le journal des débats signale la coïricide'nce remarquable entre les deux quetftions.qui ontstfrgi, pour ainsi dire, sinjultanénient'ên deçà ét au delà de la Manche, celle des céréales en Angleterre et celle des bestiaux chez nous. Il regarde seqleiheut comme une question beau coup moins inquiétante, quoique grave, celle qui oc cupe en ce moment't&iy les esprits en France, et il compte beaucoup sùr-la réforme que médite le mi nistère, et dont I& premier essai serait peut-être ui»e entrée sur notre territoire du bétail suisse, belge ou allemand au prix d'une juste compensation offert® nos industries. le constitutionnel voulantdonner l'idée la plus juste, son avis, du parti conservateur, l'assimile la Coterie aristocratique de l'Angleterre, aux ultra de la restauration, ou sénat de l'empire. Il prétend que ce parti, qui ne comprend point les Conditions du nouveau pouvoir, le met chaque jour en péril quand il s'agit de répondre des doctrines subversives ou de repousser des menaces inquiétan tes, qu'en un mot, il est toujours prêt violer les lois et la constitution et retirer au pays son droit d'in tervenir, tant il a défiance du jury, cette représenta tion de la justice nationale. le commerce demande avec instance que la cham bre des pairs ajourne un projet de loi qui n'a subi aucune instruction spéciale. Il signale l'hésitation, l'incertitude quelaisse ce projetdansl'espritde ceux qui en proposent l'adoption, et ilàssureque tous les hommesqui s'intéressent la force maritime du pays sauront gréàla chambre decet acte de haute sagesse. le national, exprime aujourd'hui des doutes qu'il tâche de motiver sur la possibilité d'une disso lution de la chambre avant la session prochaine. Selon lui, les rapports de M. Duchâtel ne sont nul lement favorables cette mesure extrême. A son avis, la législature actuelle est un parlement modèle; mais le malheur estque cette assemblée n'a plus que deux sessions fournir, et comme une législature n'arrive jamais sans dissolution au terme de son mandat, d'ici un an viendront les élections généra les, et d'ici là Dieu sait quelle marche l'esprit des électeurs aura pu faire. le siècle, en annonçant que la lutte en Orient n'est plus restreinte .entre le sultan et le pacha, qu'elle bouleverse tout-l'empire, et que tous les es claves, les populations chrétiennes surtout veulent secouer le joug, demande ce que l'on fera pour eux après les avoir pousses la révolte. france- Paris. Nous avons la dodleur d'annoncer que M. Garnier-Pagès vient de succomber la maladie de poitrine contre laquelle il luttait depuis plu sieurs mois. Nous l'avons perdu ce soir six heures. M. Garnier-Pagès était peine âgé de quarante ans. Sa vie s'est usée au service de sou pays. Le pays tout entier Je regrettera comme un bon citoyen un honnête homme et un ta lent supérieur. {National.) On lit dans le Siècle 11 se passe depuis quelque temps dans l'ad ministration de la guerre des faits qui auraient besoin d'être expliqués. Les généraux les plus recommandablesse retirent ou sont frappés l'un après l'autre. Aujourd'hui,c'est le général Milius; hier, c'était le général d'Anlhouard. Ceui de nos généraux qui, en Afrique, ont si bien mérité de la patrie ne sont pas épargnés plus que leurs frères d'armes. Le général Du vivier, rentre en France sous l'inspiration d'un mécontentement légitime.On parle du retour prochain dugqoéral Changarnier enfin nous apprenons que le gé- nénçral Bouriolly vient d'être mis en disponibi lité. Or-, chacun saij que Je général Duyi-yier <p»t possède parfaitement la lanfjjuè arabe est un officier de I9 plus haute'distinction qu'il a fait preuve en Afrique de tafèiit, de courage et desang-froid que c'est lui principalement qui, la malheureuse affaire de la Macta a sauvé rqee. *|1 Chacun sait quels service le général Chan- gàrniêr ar-endus, lors de la retraite de Constan- ttne, l'ârmée, qui était en butte tous les gen res de pfivaliôris et que c'est lui qui depuis a commandé les diverses colonnes pour le ravi taillement de Médéah et de Miliana. Quant aù général de Bouriolly on n'a pas oublié que ce fut lui quicolonel du 1er chas seur exécuta, le 31 décembre 1839, cette bril lante charge qui amena la destruction des ré guliers de l'émir service important rendu la colonie ./puisque les réguliers qui pour la pre mière fois, venaient de se montrer dans la plaine, ta'y ont pas reparu depuis. Eh bien voilà les hommes qui tantôt par Une cause et tantôt par une autresont abreu vés de dégoût. Nous ne voudrions pas toujours accuser et nous regretterions de lefaireune seule foisavec injustice; mais dans l'ensemble des faits que nous venons de signaler il y a un symptôme affligeant pour le pays, et encore une fois, nous ne savons comment nous les expliquer. - Le Moniteur a enfin été obligé de s'ex pliquer sur les nombreuses violations du secret des lettresdont les journaux se sont plaints depuis quelque temps. La feuille officielle re connaît que des lettres ont été saisies et ouvertes en vertu de la décision de M. le garde-des- sceaux, interprétative de la loi contre les lote ries étrangères mais elle reporte les faits que la presse a révélés une époque antérieure au ministère du 29 octobre. Cette réponse n'est pas de nature donner satisfaction au pays contre le ministre de la justice qui a osé signer une aussi incroyable décision contre les juges d'instruction quiau mépris du texte positif de la loiont pu requérir la saisie et l'ouverture des lettres; contre le directeur-général ou les directeurs des postes qui ont eu la coupable complaisance de les livrer. Mais l'assertion du Moniteur n'est pas même exacte il a été saisi un nombre considérable de lettres, et il serait facile de justifier, par les timbres mêmes de la poste apposés aux lettresque cette odieuse violation de la foi publique a été pratiquée sous les ministères du 12 maidu 1er mars et du 29 octobre. Nous avons eu entre les mains des lettres qui portent le timbre de février, de sep tembre 1841 et de mars 1841. Le Journal du Peuple de ce matin parle aussi d'une lettre de février 1841. Les faits qui ont été signalés de toutes parts sont trop graves pour qu'il ne soit pas fait une enquête sévère. Nous avons invité les citoyens dont les lettres ont été ainsi illégalement saisies poursuivre les fonctionnaires prévaricateurs devant les tribunaux; nous leur donnons de nouveau ce conseil c'est le seul moyen de pré venir le retour de-semblables scandales. {National.) Nous te'nonS d'une source que nous con sidérons comme très-digne de foila nouvelle suivante, que nous nous empressons de publier, vu son impoTtancé M. le Fèvre de Bécour, chargé d'affaires de France ad intérim Buenos-Ayres vtent d'écrire au ministère pour demander instant1 ,'rt .ment son.rappçl if fait pressentir,' dans ses notës. que las, difficultés qui «.'élèvent de nouveau dans le question de "la Pïata ne fini- ront qu'à coups de canon. a M. le maréchal ministre de la guerre vient de recevoir d'Alger la table qu'Abd-el-Kader avait fait placer au frdntispice de la porte d'en trée de la ville de Tbazaet que le corps expé ditionnaire, commandé par le général Baraguey- *'d'Jlilliers ten a enlevée, lors de l'occupation de cette ville -, mai dernier. Voici la traduc tion, de l'inscription, tracée en caractères arjiL—' Louanges l)iep. La prière et le salttf po l'apôtre de Dieu..' ly Cette ville ^Thàza a été réédifiée, bà et peuplée «"par l'émir des Croyans., seignepr El-Hadj-Aba-el-Kader Die donne ïa'viçtoire Lorsqu'il y est entré a pris Dieu témoin de son ac(ibn et de penséeset a dit Dieu sait quq,celte restera dans la succession des temps colm un souvenir de moi. Car tous ceux cjui rapprocheront de moi l'an 125irbt^ui s'em- presseront vers cette terre fortunée, /mimé» de l'amour de la paixtrouveront l'exemple <L mes bonnes œuvres jusque dans la^postçr la plus reculée.

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Le Progrès (1841-1914) | 1841 | | pagina 3