NOUVELLES DIVERSES. 11" Statuer quelles.fètcsauront lu-u 'tirant la kermesse et sur quel ques pélititms aux fins d'obtenir «les subsides. 15r Demande du sieur l<ouf, brasseur, l'effet d'obtenir fr. 5,000 en prêt gratuit pour rebâtir de fond en couible deux maisons de bois, u° 41 et 42 ,eôté Sud du Nouveau marché aux Bois. Supposons que lotis les bons établissement^ du pays,duul les capitaux s'élèvent, je suppose, trois (tu quatre mi lliards de francs eussent mis leurs in- térêlsen commun dans la Mutualitéles actionnaires deces divers établissements recevraient en échange des litres anciensdes titres nouveaux représentant tous les capitaux des établissements réunis; la Mu- tualitè posséderait ainsi un capital de S ou 4 milliards sans avoir déplacé un seul écu de sa destination pri mitive, sans avoir porté le moindre trouble dans la distribution du travail et du capital du pays. Et elle aurait cependant garanti les actionnaires contre les chances de perle par la réunion de lous les intérêts individuels dans un intérêt commun. Quelques journaux ont déjà repoussé la Mutualité avec énergie. Us ont parlé d'agiotage. Ce qui précède, extrait d'une lettre écrite au J. de IJruyeten dit beaucoup plus qu'eux. Trois ou quatre milliards se concentrer dans les mains de quelques administra teurs! la fortunedu pays, les intérêts des particuliers soumis une gestion unique!«Nous créerons» dit Macaire son ami Bertrand «une banque, mais une banque! cent millions de millions! cent milliards de milliards!!! là! Notez q ue lu let tre dont nous parlons est publiée en faveur de la Mutualité. Ije président des Etats-Unis vient de soumettre au Congrès les statuts d'une société de ce genre. On ne peut jeter les yeux sur presqtf'aucun pays constitutionnel sans y trouver la création ou la ban queroute de quelque banque l'ordre du jour de son parlement. C'est seulement samedi 26 juin que le gou vernement a fait publier dans le Moniteur le relevé général du mouvement des voyageurs et du transport des marchandises sur le chemin de fer pendant le mois de mai. On a attendu 26 jours pour constater que depuis l'introduction du nouveau tarif, le nombre des voyageurs et le montant des recettes ont«prouvé un heureux accroissement. On était moins lent, quand il s'agissait de signaler un résultat contraire. On écrit de Maestricht, 26 juin Le roi est arrivé hier vers six heures du soir de retour de son voyage Luxembourg. 11 quit tera notre ville la nuit prochaine vers minuit pour retourner en Hollande. Le séjour du roi grand-dueà Luxembourg a été marqué par un acte éclatant de réparation; tous les notaires destitués ou déplacés par M, de Hassenpflug ont été rétablis dans leurs fonc- v qionset dans leur ancienne résidence. On lit dans un journal On sait que la ville de Givet, où est né Méhul, se propose depuis quelque temps de lui élever un monument mais cette ville est petite et peu riche, et malgré tout l'amour des Givetois pour leur illustre compatriote, les souscriptions re cueillies parmi eux ne permettront d'élever, au lieu d une statue, qu'un buste en bronze qui sera prochainement inauguré. A l'occasion de ces fêtes, M. Wiertz a voulu "payer son tribut la mémoire du grand maes tro. M. Daussoigne, directeur du conservatoire royal de Liège, possède le seul portrait de Méhul, pour lequel il ait posé, et partant qui doive être considéré comme d'une exacte res semblance. M. Wiertz, l'aide de ce portrait, fait au pastela tout fait ressuscité Méhul sous le pinceau de l'habile artistele céj^bfe compositeur a surgi du tombeau, a repris vie, et est redevenu tel qu'il était sous la république, dont il porte le costume. M. Wtertz va,, dit-on, faire don de ce tableau la ville de Givet. Adresse de la municipalité et des députés de Breslau S. M. le roi. Le ministre de l'intérieur et de la police de V. M. nous a fait connaître par le président su périeur de la province, M. de Mer.kel, la date du 10 mai. l'ordre spécial que V. M. a déclaré d'une manière formelle quelle n'accepterait, lors de la visite qu'elle a liolention de faire cet automne la ville capitalede Breslau, ni récep tion solennelle ni fêle parce que nous avons demandé par nos députés la diète provinciale de Silésie sous forma de pétition, une consli- tion générale du royaume. Y. M. a cru voir dans cette proposition, d'après la déclaration expri mée dans le recès de la Diète de Kœnigsberg du 9 septembre et l'ordre de cabinet du 4 octobre, une opposition renouvelée qui lui a paru d'au tant plus singulière de la part de la ville de Breslau, que le bon sens qui règne dans les au tres provinces de la monarchiela confiance dans le souverain sur laquelle V. M. avait tou jours compté s'était manifestée d'une manière si satisfaisante la Diète et surtout lors du vole sur cette pétition. La résolution défavorable prise parV. M. par ces motifs, nous a remplis d'une profonde tris tesse ainsi que la bourgeoisie de Breslau. La troisième capitale de V. M. a trouvé jusqu'à présent sa plus belle gloire comme son plus grand honneur dans le sentiment vivant de l'a mour et de la confiance dans le souverain la conscience pure de ne céder personne dans cet attachement et de l'avoir nourri depuis un siècledans les temps heureux de même que .dans les temps d'orages politiques les plus vio lents et au sein des infortunes les plus amèrés, par toust les sacrifices pour le roi et la patrie. Maintenait cette gloire devrait-elle être obscur cie par urte opposition ouverte contre la volonté du souverain et notre honneur en sera-t-il flétri Nous succomberions sous le poids d'une si cruelle accusation si nous l'avions méritée, mais c'est le sentiment le plus pur qui nous soutient et nous donne le courage de nous approcher avec un profond respect de V. M. et de déposer devant votre trône royal cette représentation contre la méconnaissance si douloureuse de nos sentiments et de nos concitoyens; de même que d'après le droit généra'lil est permis cha- oun de faire connaître au souverain ses doutes, ses objections et les réflexions concernant les lois et ordonnances de l'étal, ainsi qu'en général ses observations et ses propositions sur les dé tails et les améliorations, de même c'est un droit essentiel des états provinciaux de charger leurs députés selon leur lumière et leur con science de propositions et de pétitions pour améliorer les institutions en vigueur. C'est ce droit dont nous avons usé en faisant présenter la dernière Diète provinciale, la pétition con cernant les états du royaume par nos députés et nous n'y voy ms ni une suite de théories creu ses ni une imitation coupable de menées étran gères. Celte proposition étant purement et simple ment basée sur les assurances jamais mémo rables et éternellement présentes de feu S. M. le roi et fondée sur la persuasion de la haute importance et de l'opportunité de leurs succès, nous ne pouvons penser que nous dépasserons par cette démarche les limites de la légalité nous nous sommes plutôt sentis intimement pé nétrés de la persuasion que nous n'avions en vue que d'assurer la continuation et le dévelop pement ultérieur de la liberté civile et politique protégée par un système d'administration juste et éclairée. Nous pouvions d'autant moins nous abstenir de remplir franchement ce devoir de conscience, d'après la déclaration du recès aux États de la Prusse orientale donnée Sans-Souci le 4 oc tobre de l'année dernière que nous aurions pu invoquer alors la mémoire des Étals de ta Prusse orientale concernant le droit fédéral et espérer avec confiance que V. M. accueillerait gracieusement les vœux loyaux de ses sujets et même le renouvellement des prières qu'elle ne voudrait pas exaucer. Voilà les motifs quidans notre répugnance pour tout esprit d opposition et avec le senti ment du droit et du dévouaient au roi et la patrienous ont déterminés adresser nos députés cette pétition si amèrement blâmée, et dans celte conviction nous avons l'espoir con solant que Y. M. ne révoquera pas en" doute nos sentiments de dévouement et de loyauté pour sa personne. Nous avons l'honneuretc. Le magistrat et les députés de la ville de Breslau, 2 juin 1841. Cette adresse est rédigée en termes si vagues l'espace d'une nuil plusieurs bras du Danube avaient gelé. Ces brus ques changements atmosphériques sont du reste assez fréquents Vienne, et cela s'explique par la situation de cette capitale,,)»âti« daus un bassin formé par les Alpes de Styrieles monts C^rpallies et laçhaioe dés montagne» de liohème. 4- v r Des omnibus, que l'on trouve sur -les principales placer, rfmdûjsent s voyageurs la. station du cheminde fer'du jNord.£e bâtiment de i statioiTîSt dans rmi des fau)x>urg9pl est construit avec beaucoup félégaiice, les sali es d'attente établies au premier étage sont vastes ^ien meublées, ce sont de véritables sal^iis ou Ion vend toutes sor- de rafraîchissements. Ce chemin est construit absolument d'àprèf te même système que 5 nôTres, il est achevé jusqù'àBrùnn, environ 30 liéuesde Vienne;, le double voie s'étend jusqu'à Wagram. f-3 locomotive sont faites en Angleterre et sortent des ateliers ingéuiéur Stepheiison. Les voitures sont divisées en 4 classes pies de Jre classe sont absolument disposées L'intérieur comme nos erimes, le j^x cfela place est de 15 francs. Les voitures de 2e classe près la forme de nos chars bancs, elles renferment 6 jqu cites avec dossier; elles sont rembourrées et recouvertes en ch^Wne côté il y des rideaux que l'on peut ouvrir et fermer té ^le ju ijyle la place est de 10 francs.Les voitures de 3e classe si'es deJty même manière que Relias de la 2amais les fs<>»il poim rembourrés le prix est de 7 francs 50. Des wa- kvergjformJot la 4' classe,lê prix de la place est de 5 fr.; pen- l'on ne faitjjas usa Ces prix ne sont guère plus élevés qu'eu Belgique, mais ils le sont beaucoup trop si l'on ooasidère que les moyens de transport en Au- »c sont infiniment meilleur compte que chez nous^Celte éléva tion âeî^grix est un inconvénient dû l'exploitation des chemins de fer fl^vdjrs Sociétés, «fui. prennent naturellement peu cœur de ren dre populaire une''seu'rhlable institution en la mettant la portée de toutes fortune?;'lé but principal, qu'elles s efforcent d'atteindre est de réaliser de gros bénéfices; aussi est-il remarquer que c'est seulement la classe aisée qui pr ofitexlcs avantages du chemiq, d# fer dans les pays où leur.exploitation est abandonnée des sociétés; Toutes lès voitures dont je viens de parler ontlinconvén ienl trés-élevées, car les^aissesdes herlirfes', cha'rs bancs.wagons)' Sont établies au-dessus des roues, de sorte qu'il tyrat monter trois' ^narcltt-s pour arriver l'intérieur. Un autre 'inconvénientc'est?!» Bécèantï' de retenir ses piacc-s la veille au bureau qui est établi en ville. La direction a cru devoir adopter ce système incommodeafin de connaître d'avance le nombre de voitures qu'exige le transport des voyageurs. Il importe aussi de mentionner les nombreux accidents qui ont eu lieu principalement dans les premiers temps de l'exploitation; ces accidents étaient devenus si fréquents, qu'ils éveillèrent l'attention du gouvernement; it dut meuacer la société de lui retirer son privi lège s'ils se renouvelaient. Le peuple de Viennefaisant allusion la carte de sûreté, dont le voyageur cfoit se mqnir, disait que cette carte sqrait plus avantageusement remplacée par un billet de confession. A peine la locomolir- a-t-cl'- fris son essor <juq déjà l'on atteint des lienx fertiles en souvenirs; l'on aperçoit d'abord les moulins établis sur le Danube qui servireut rompre les pouls jetés eu 1809 par les Français; plus loin, c'est le champ de bataille d'Essllng on traverse ensuite cette magnifique plaine de Wagram devenue si cé lèbre par la bataille qui y fut livrée. Cette bataille est sans contredit l'une des plus remarquables des temps modernes par les grandes opérations qui la précédèrent, les forces qui y combattirent, et par les pertes éfcuyées des deux côtés. K Ce n'est pas sans émotion que l'on paroourt cette plaine immense parfaitement unie,'et qui se déroule à'ia vue comme la surface d'un lac.^Quelques "montagnes la bordent lhofj/.on. L'artillerie autri chienne retranchée sur ces montagnes vomît pendant plusieurs heures la mort dans les rangs français. On aperçoit dans la plaine tjuelq^es villages dont les maisons sont très-agglomérées, et qui, par leur riatl akçccf, rompent la morfptonie et l'uniformité de ce vaste champ. On se rappelle involontairement que sous cette terre si fer tile reposent plus de 40,000 victimes, des fureurs dè la guerre. En traversant cette plaineoù aucun mouvement de terrain n'of frait d'abri aux masses qui y manœuvrèrent, on peut se faire une idée de l'effet meurtrier que durent .produire les boulets et la mi traille. L'oeil est bientôt détourné de 1 aspect de ces lieux qui réveillent tant de tristes et de glorieux souvenirs, par un spectacle plus agréable. S. (La suit* an prochain n°.) jè r?

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Le Progrès (1841-1914) | 1841 | | pagina 2