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L ENCYCLOEÊDÎE MODERNE ou BIBLIOTHÈQUE UNIVERSELLE
M
Extrait
DEMANDE EN SÉPARATION DE BIENS.
M. Léonard Comyi avoué licencié près ledit
tribunal, demeurant Ypres, rue au Beurre a été
constitué pour la demanderesse.
L. Comyn, avoué.
EN VENTE A LA LIBRAIRIE DE VEUVE LAMBIN ET FILS RUE DU TEMPLE, A ETRES.
ILilVIFilË ©US ©^ATTlEiyi^S^*
L'HISTOIRE CRIMINELLE
OEUVRES DE BUFFON
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En s»iisrri|itioii
LES CARACTERES DE LA BROYERE.
DE CONVERSATION.
Oicmiia de fèr.
DE LA RÉVOLUTION FRANÇAISE,
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jjatjpes par le* journaux ministériels sur les
questions de prérogative royale, d'inviolabilité
royale, d irresponsabilité royale. J'ai toujours
remarqué, aux échecs, que lorsqu'on entend
retentir souvent ces mots Échec au roi, la
paytie est près de finir et le mat approche.
Les obsèques de M. Garnier-Pagès ont eu
lieu le 27, Paris. La vie parlementaire de cet
homme ses principes son noble courage se
poser sans morgue l'adversaire de presque toute
la chambre l'a fait trop connaître la France
entière pour que sa mort n'y ail pas de reten
tissement. Une affluence extraordinaire de ci
toyens de tous les partis l'a accompagné sa
dernière demeure. Desdéputés, des journalistes,
un ouvrier au nom de ses confrères ont pro
noncé des discours. Nous avons remarqué le
suivant de Jules Bastide, rédacteur en chef du
Natiotial.
Citoyens, la foule qui environne cette tom
be, témoigne par sa présence de la grandeur de
la perte que nous venons de faire. Le peuple
est reconnaissant envers la mémoire de ceux qui
l'ont bien servi, etce titre, Garnier-Pagès
était digne d'exciter des regrets unanimes. Si
notre douleur est profondeles sentimens que
fait naître en nous ce spectacle imposant doivent
la rendre moins amère. Nous devons être fiers
en effet, des honneurs rendu au député qui a
combattu jusqu'au dernier moment pour la sou
veraineté du peuple. C'est un présage rassurant
pour l'avenir.
Qu'est-il besoin de rappeler les succès de tri
bune de Garnier-Pagès sa position unique la
chambre au début de sa carrière politique Pres
que seul de son opinion en face d'une majorité
immense qui avait eu contre toute attente
l'heureuse chance de fonder une monarchie il
eut le courage de développer ses principes ra
dicalement démocratiques, et le talent de se
faire écouter. Ce premier succès soutint son
courage. Peu peu sa parole acquit de l'em
pire. Ses travaux augmentèrent l'autorité de
l'orateur, et bientôt les discussions les plus bril
lantes et les plus profondes signalèrent la
France un député qui, tout en lui donnant des
garanties pour l'avenir, la relevait ses propres
yeux de la déplorable situation où, depuis dix
ans, elle est réduite.
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Mais assez d'autres parleront des qualités
éclatantes (le l'orateur et de l'homme politique.
Qu'il me soit permis, Messieurs, de dire un mot
des vèrtiis privées de Garnier-Pagès, en soule
vant un coin du voilé de sa vie domestique.
Quelques années avant la révolution de juillet
deux jeunes gens deux frères vinrent Paris
pauvres, mais pleins d'énergie et de vertus. Ils
formèrent entre eux une association qui n'a de
modèle que dans l'hésoïque antiquité ils se
promirent de mettre toujours tout en commun
entre eux, misère, fortune, honneurs, et jamais
ils ne manquèrent cette sainte promesse. Ces
deux jeunes gens étaient les frères Pagès. Tous
deux commencèrent leur carrière dans les tra
vaux obscurs d'un comptoir de négociant. Tous
deux cependant étaient animés de la noble am
bition de servir leur pays mais cet honneur
comme vous ne le savez que trop n'appartient
chez nous qu'à ceux qui possèdent la richesse.
Il fallait donc en acquérir. Dès lors ils se par
tagèrent la tâche. L'un continua se livrer avec
ardeur aux travaux du commerce, l'autre tra
vailler poifr devenir homme d'état et orateur.
Le succès couronna leurs énergiques efforts la
fortune vint, et aussi la gloire. Tandis que Gar
nier-Pagès soutenait si dignement là chambre
l'honneur du parti démocratiqueson frère
avec une constance inébranlable et une modes
tie toute épreuve était le soutien de toute sa
famille. Argent et liôrineûr, 'tout fut mis en
commun ainsi qu'il avait été promiscar on
peut dire que le frère de Garnier-Pagès jouissait
bien plus que lui-même de sa brillante et pure
renommée.
Aujourd'hui, ce frère si dévoué a perdu ce
qui faisait sa vie il a perdu' l'ami pour qui seul
il avait de l'ambition, une ambition si digne de-
loge celle de mériter la reconnaissance de son
pays. Pleurons avec lui, Messieurs, tâchons, par
l'expression de nos sympathies, de verser quel
que soulagement sur cette douleur inconsolable,
ét que ceux qui ne connaissaient pas intime
ment Garnier-Pagès, se disent que ce devait être
un homme excellent, celui qui sut inspirer un
pareil dévouement.
Adieu, Garnier-Pagès! tu reposes avec Ma
nuel avec Lamarqueavec Carrel Veille avec
eux sur ton paysqu'ensemble vous avez tant
Vôs travaux porteront leurs fruits et j'en
ai l'intime conviction, tous ensemble vous eii re:
cevréz la récompense dans un monde meilleur.
Permettez-moi en terminant, de me ren
dre l'organe d'un autre défenseur du peuplequi
est en ce moment sous les verroux. M. Lamen
nais me charge de vous exprimer les regrets
qu il éprouve de ne pouvoir s'unir vous pour
cette pieuse cérémonie. (Applaudissements.)
Jamais l'illustre captif, si ferme et si patient
n'a trouvé sa prison aussi dure qu'aujourd'hui
Le Rédaoteur en chef, Ed. GILLEAU.
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'Y*>
DE
Par exploit de l'huissier JolYT, Ypres, en dâle
du 3o juin 1841, enregistré sans renvoi Ypres/
le 3o juin 1841, volume 36, folio i?6 verso, case 3,
reçu pour droit fr. 70 c., faisant avec les 26 p. 0j°
additionnels 2 fr. i5 c.,le receveur (signé) H. Nagels^
demande eh séparation de biens est formée la
requête de Dame ldonie Van Hoorebekenégociante,'
demeurant Ypres, épouse de M® Jo*eph-Marie
Vermincknotaire de résidence, demeurant et do-
micilié Vlamerlinghe contre le dit sieur son
mari, eu vertu de l'autorisation de M. le président,
du tribunal de instance, séant Ypres.
Ypres, le 3o juin 1841.
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