NOUVELLES DIVERSES.
EXTERIEUR.
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prince Borghèse Aldobrandini et de madame
Adèle-Marie-Constance-Françoise, princesse Bor
ghèse Aldobrandini, née comtesse de Laroche-
foucauld, domicilié Rome.
Et son Altesse sérénissime. Marie-FIore-Pau-
line-Antoinette-Joséphine-Hélène-Melchiorine-
Léonarde-Ludmilie, princesse d'Arenberg, fille
mineure de LL. AA. sérénissimes monseigneur
ce monarque. On dit aussi qu'il eut de fréquen
tes entrevues avec M. Thiers (alors premier mi
nistre) et avec le comte Pahlen. II n'est pas
besoin de dire que leurs entretiens durent avoir
pour objet les possessions anglaises dans l'Inde.
Je ne puis vous assurer que cet on dit soit
bien certainje n'ai au moins aucune preuve
l'appui mais ce que je puis vous affirmer avec
Prosper-Louis. duc d'Arenberg, ducd'Aerschot certitude le tenant d'une source authentique
et de Croy, duc de Menin, prince de Reckling-
hausen, grand d'Espagne de l™ classe, etc., etc.;
et de madame Marie-Ludmilie-Rose duchesse
d'Arenbergnée princesse de Lobkowitz de
meurant Bruxelles, et résident en ce moment
leur château d'Heverlé, en la commune d'He-
verlé près de Louvain. Joumde Louvain
te 5 Août ont commencé lès débats de l'af
faire Marie Cappelle veuve Laffargevol de
diamants.
Dans la séance du 6, l'audition dés témoins
a continué en l'absence de Marie Càppelle. Les
dépositions de ce jour ne sont pas moins inté
ressantes que celles de la veille. Une correspon
dance dit que tout porte croire que le juge
ment par défaut sera une condamnation et que
la partie civile le fera immédiatement signifier.
Dans ce cas, l'opposition devant être faite dans
les cinq jours et entraînant citation la pro
chaine audience le débat contradictoire s'en
gagerait le 19 du courant. On assure que Marie
Cappelle doit plaider elle-même sa cause et
faire de nouvelles révélations.
On écrit de Graetz 26 juillet
Une nouvelle suspension de paiemens vient
d'avoir lieu Vienne c'est celle de la maison
Deutsch. La maison Miskey, de notre place,
faisant le commerce des fers vient également
de suspendre ses paiements, en conséquence de
la faillite de Pierre Belloni Vienne.
Nos négociants et grands industriels se trou
vent dans la position la plus fâcheusechaque
courrierpour ainsi dire apportant des nou
velles inquiétantes ou la chûte de l'une ou de
l'autre maison. Ainsi on a annoncé hier de
Trieste la faillite de la maison Baphaël Selem
pour une somme de 2510,000 fï. monnaie con
ventionnelle qui avait surtout des affaires
étendues avec le Levantet entraînera proba
blement la chûte de quelques maisons moins
importantes Alexandrie, Alep, Jaffa, Beyrouth,
Smyrne et autres lieux. Outre cette maison
juive, deux autres maisons grecques, Climy et
Cappari, et la maison A.-S. Minz, ont failli sur
la même place. Cette dernière élait intéressée
pour 19,000 fl. dans le passif de la maison
Gey-Muller; la maison de Triest, J. Hageneuer,
qui a dû suspendre ses paiements y était inté
ressée pour 49,000 fl. Buchler et C" pour
105,700; la Riunione adriatica Triest, pour
10,600; F.-J. Ludman Pesth, pour 45.0QP
c'est que, sur l'invitation spéciale du gouverne
ment russele général Harland est parti pour
Saint-Pétersbourg.
Un charivari des plus bruyants a eu lieu
dans la commune Saint-Martin, près Saint-
Omer, l'occasion d'un cinquième mariage que
contractait te sieur Paternelleâgé seulement
de trente-trois ans. II s'est marié la première
fois en 1830, la deuxième en 1835, la troisième
en 1836, la quatrième en 1839 et le cinquième
en 1841 le vingt-neuvième jour du décès de
sa quatrième femme.
On écrit de la frontière autrichienne, 30
juillet
Le duc de Bordeaux se promenait cheval
le 18 de ce mois, dans les environs de Kirch-
berglorsqu'il rencontra un char de paysan
couvert d'une toile pour la rentrée de la mois
son. Son cheval effrayé la vue de cette toile
se cabra, se renversa sur le prince et lui fracassa
l'os de la cuisse dans la région supérieure. On
assure que la fracture est simple et ne donne
aucun sujet d'inquiétude. On a mandé en toute
hâte deux chirurgiens de Vienne pour assister,
dans l'application du premier appareille chi
rurgien français qui se trouve auprès de la
famille royale. La duchesse de Berry avait
quitté depuis quelques jours Te château de
Kirchberg. La famille du duc de BlacasM. de
Lévy, M. Ducayla et M. le comte de Monlbel se
trouvent en ce moment auprès de l'auguste
famille. Journal de Francfort.)
La Gazette d'Augsbourg publie une lettre de
Beyrouth parvenue Alexandrie. En Voici le
contenu
Beyrouth, 14 juillet.
J'arrive de la montagne des Maronitesoù
une insurrection générale vient d'éclater toutes
les tribus ont pris les armes, refusent le paie
ment des contributions et de toutes prestations
en argent; allant même jusqu'à réclamer de la
Porte ottomane 300,000 lhalers pour Dieu sait
quels efforts et avances faits l'an dernier.
Les troupes turques devront attaquer les
montagnards, et ici, Beyrouth, on dit que les
Anglais assisteront les Turcs.
Les événements marchent vite en Orient.
UNE EXÉCUTION A ROME.
La Gazette des Tribunaux rapporte, d'après
une correspondance particulière une affreuse
scène qui a eu lieu Rome le 20 juillet. Trois
individus. Michelina Rileozzi de Giovannilîi-
et Valero pour 11,800 fl. Steiner Vienne,
.r 815.400 fl. Gaz. dAugsb. te?zzl e.1 de. ,n(ce°zi° reCO,nnus coupables du
crime de viol et, d assassinat, commis dans les
poui
lOn lit dans line correspondance dé Paris circonstances les plus hideuses sur la personne
publiée par le Times d'une jeune enfant et de sa mère, avaient été
Vers la fin de l'année dernière est arrivé^?condamnés la peine de mort. Giovanni dit la
Paris, venant de l'Indeun certain génér«f('* Gazette des Tribunauxse fit remarquer jus-
Harland, qui a été aide-de-camp et chef)*! état- flu aux derniers momens par le cynisme de sa
major de Dost-Mohammed pecfdmtÛ/très-long- conduite. Louî de témoigner du repentir, ilre-
temps. et qui a eu sous son conhf»<ïïidemeitf un poussa les copulations de la religion; Le jour de
corps de 10,000 hommes., Oh dit que c,esjfcmJpsoP>uPi:l'cc il demanda déjeûnerpuis il dit
homme de talent, très v^1 se dans la (Wj|ft^qu"d ovv;t envie de dormir et qu'il voulait faire
sance des affaires de l.ftfcu^'C» gén^aMTarlaïKl sa siptejByânt 1 heure. Il se coucha, dormit pai-
est un Américain qui 'arriva il a Environ 25 deui heures, et bri fut oblige
rurgien-ma- eveillei poui iomenei a l echafaud Allons,
parJ|a e(^TI_ dit-il en ouvrant les yeux et en secouant la tête,
tens de diverses couleurs. Les exécuteurs des
hautes-œuvres se tenaient, entourés de leurs
acolytes, auprès de l'échafaud.
A huit heures et demie les cloches de St-
Pierre sonnèrent, le canon du château St-Ange
gronda et quelques minutes après la tête de
Michelina avait roulé sur l'échafaud. Aprèsvint
le tour de Vincenzio, puis celui de Giovani. Au
moment supprême son sang-froid ne l'aban
donna pas sans prendre garde aux exhorta
tions du prêtre qui l'accompagnait il lançait
au peuple d'horribles imprécations. Comme
s'il eût pressenti les malheurs qui devaient suivre
sa mortil disait aux carabiniers et l'exécu
teur, en montrant la foule Ah si j'étais par
mi eux que j'y ferai bien mes affaires Je ne
regrette la vie qu'à cause de celà...
Comme si ces paroles avaient trouvé des échos,
au moment où sa tête allait réjoindre celle de
ses deux complicesau solennel silence succè
dent des cris affreux. La foule frappée de ter
reur prend la fuite satç; savoir encore quel
danger la menace. Les malfaiteurs qui ont donné
le signal du désordre ne tardent pas en pro
fiter. Ils se ruent droite et gauche comme
des bêtes féroces, arrachent aux hommes leurs
montres, déchirent les oreilles des femmes pour
leur enlever leurs boucles. L'intervention de la
police est impQssrble vainement les troupes
veulent-elles arrêter les malfaiteurs, leurs efforts
ne font qu'augmenter le tumulte, et c'est bientôt
Un pêle-mêle de dragons, de fantassins, de gens
du peuple et de voleurs de tout côtés on en
tend des cris de détresse auxquels répondent
des cris sauvages. Ces bruits discordans luttent
avec le son des cloches et étouffent la voix des
commandans qui veulent ou rallier leurs sol
dats ou les empêcher de rompre les rangs dans
le château Saint-Ange, on fait charger les ca
nons et les soldats sont leur poste mèche
allumée.
La terreur se propage en un clin d'œil. Des
deux côtés du Tibéè, de la Place du peuple au
Gapitole on ne voit que des hommes effarés
qui courent et là, en criant Au secours! La
foule augmente chaque instant. Plusieursdra-
gons sont si vivement pressés qu'ils sont ren
versés de cheval et obligés d'avoir recours
leurs armes pour se défendre des gens frappés
d'effroi vont eux-mêmes au-devant du dangeï
enfin, la foule parvient s'écouler. C'est alors
un horrible spectacle que de voir la place et les
rues environnantes jonchés de cadavres comme
un champ de bataille.
Les blessés ont été l'instant transportés dans
les hôpitaux. A l'heure où je vous écris une
heure après-midi on comptait -*léjà douze
morts cidquante personnesigrièvement bles
sées et cent cinquante environ plus on moins
'légèrement.
Plus 'xle troistcents personnes ont été arrêtées.
Bien qfron soit encore sous l'impression de la
plus profonde terreur, la tranquillité commenjçe
se rétablir. L'autorité a pris sa* précautions;
les troupes sont sous les armes. ïfe tous côtés j'
le peuple se retire, et l'on n aperçoit plus aucun
symptôme de trdubles.
ans
jor
qui arriva
dans l'Inde eu^F[g;»lité
et qui fut employé p
pagnie des Indes; Je ne vtsus ferai pas s<in ,his- je Paasevai, le de> nier j aurai le temps de eon-
toire jusqu'à son acfcêssicrn au grade oit il' est, ""emplir celle,canaille romaine que je voudrais
aujourd'hui parvenu je vous dirai seuleflphht raflfer avec patin cadavre
que son arrivéeà Pari»( Ihiver dernier, fif quel-* *Au coup cle huit heures un bruit immense
que sensation* en ce qîîe sort Voyage parut avojq^ jpiSeva du milieu de cette foule attendant avec
un but suspect, un but politique. Gomme toug^ txiété |e commencement du spectacle auquel
les Américains de distinction, il fut présenté^ ,^s. venait assister. On vit sortir du château St-
roi Louis-Philippe par le général Gass, mini^^lie nge un piefuet de carabiniers venaient ensuite
des Étals-Unis,,et'accueilli avec distinction,rrc,pa, c condamnés assistés de prêtres et de péni-
FRANCE! - paris.
e que nous avons pufc|
dirigées contre M. LeiJ
ému l'opinion publif
presse indépendante. Il y a urcnij
concert dç;|)lâme qui a accueil?!
monstrueuseatteinte portée 1)
des députés et des électeurs
s'y tromperce n'est pas seuh]
radical qu'on attaque la mesr
prétend mettre en cause les éli
envoyé M. Ledru-Rollin la cli]
soutînt les principes dévelopjl
avec autant de talent que d'énel
ils ont donné par leur vote
une adhésion éclatante. On pi
c'est le collège du Mans lui-n|