3 touché toutes les personnes qui en ont été les témoins. Ainsi que nous l'avons annoncéla femme Serein a été mise en état d'arrestation. Il est adjoint la commission mixte des travaux publicstelle qu'elle est composée d'après l'ordonnance du 28 décembre 1828, un officier-général d'artillerie. Le lieutenant-général baronGourgaud, mem bre du comité de l'artillerie est nommé mem bre de cette commission. La garde municipale pied de Paris va dit-on, être prochainement exercée au pas gym nastique et aux nouvelles manœuvres; il est aussi question de lui donner des carabines piston et balles forcées. Encore Une violation des lois un couvent de frères trappistes va s'établir Thimaduc (Morbihan) commune de Brehan Lodéaer. On assure que la célèbre cantatrice Ma dame Pasta a perdu toute sa fortune dans la faillite de la maison Geymuller de Vienne. Décidément le ministère veut faire relom- nion que sir Robert Pecl lui-même sera obligé de renoncer aux lois prohibitives actuelles. On a reçu au bureau des Indes, la nou velle de l'arrivée des bateaux vapeur en fer h Nemrodet h Nilncris Beles sur l'Eu- phratele 11 mai. Ainsi est accomplie une entreprise dangereuse regardée généralement comme impraticable. En 19 jouis et 112 ils ont remonté le fleuve la distance de 1.130 mille. L'Euphrale et le Tigre seront donc dé sormais ouverts un commerce civilisateur. L'expédition est commandée par le colonel Campball assisté des lieutenants Jones et Grounds. ESPAGNE. LES ANGLAIS EN ESPAGNE. Les Anglais ne se bornent pas enlever dans les ports espagnols les navires contrebandiers de leur nation arrêtés par la douane; ils pous sent la violence et l'audace jusqu'à capturer les paisibles promeneurs que la curiosité amène sur leurs bâtimens. Les anciens corsaires d'Alger, de Salé et de Tétuan faisaient plus loyalement leur métier. Voici ce qu'on litla daje du 27 ber sur la cour royale d'Angers toute la respon- juillet, dans le journal de Malaga, XÉmanci sabilité des poursuites intentées contre M. Le- pacion dru-Rollin. Voici ce que nous lisons ce matin dans VUnivers, feuille religieuse, qui reçoit ha bituellement les inspirations et les confidences de M. Guizot Non seulement c'est la cour royale d'Angers qui a spontanément évoqué l'affaire relative M. Ledru-Rolljn, maison assure que M. le gar- de-des-sceaux avait écrit pour conseiller de suspendre toutes poursuites. Sa lettre s'est croi sée avec celle de M. le procureur-général qui annonçait au ministre la décision prise par la cour royale d'Angers. Toulouse. Parmi les fusils qui ont été rap portés la mairie par suite de l'ordonnance de désarmement, on assure qu'il s'en est trouvé un couvert, dans une partie du canon, par une grande feuille de papier qu'entouraient des ru bans roses. En déroulant cette feuille on a pu lire écrit en grosses lettres A Louis-Philippela garde nationale de Toulouse reconnaissante M. Lejeune a publié un avis duquel il résulte que le désarmement de la garde natio nale, s opérant très bien aux jours indiqués pour les divers ex-bataillonson a cru devoir prolon ger jusqu'au 10 le délai accordé aux gardes nationaux. Ce raisonnement est assez curieux. ANGLETERRE.Londres, g août. L'observer prétend que le mariage entre le prince de Joinville et la princesse Sophie Wil- helmine des Pays-Bas est rompu, par suite de l'opposition manifestée par l'empereur de Russie; et basée sur des motifs purement politiques. Ce pendant il paraît que le roi des Pays-Bas actu ellement comte de Nassau, devait faire un riche douaire l'épouse future du prince français. Ce journal ajoute que dans une conversation entre le baron D. et le consul-général dAnglelerî'e celui-ci aurait demandé le motif celle rup ture et il aurait été répondu Est-ce que la gique ne sépare pas la Hollande de la Fi Le Mercure de Leeds représente^•sttu'a- tion de la ville manufactu^cre Manchester comme trps-alarmanle. Jam, consternation et pareille stagrratfcofl" d affaires. A Paisley il y a eh 23 ffjîfii même temps. A Majiblfesiei^ les chandises ne sont qufTn riblement él^^nlé# ^et avec rapidité. Toupie di fre comme Manehes'Çei'. les ouvriers souffrent dàj nufacturières d'Angle vaiï diminue, le pr suite du mauvais t froment a augmen quarler Le Spectateur Mardi dernier20 courantest entré dans notre port un bateau vapeur de guerre anglais, la recherche, disait-on, d'un bâtiment con trebandier pris par un dé nos navires garde- côte qu'il voulait sans doute enlever comme celui de Carlhagène; mais s'étant assuré qu'il n'était pas dans le port car il avait été conduit Alicanle)il a levé l'ancre et s'est dirigé vers l'Est. Le 21 il arriva Nerja et envoya terre un officier avec six hommes dans une embarca tion l'effet de s'informer auprès des habitans de ce qu'était devenu le navire contrebandier. Plusieurs personnes de Nerja, curieuses de voir un navire anglais, s'y rendirent sur deux ou trois bateaux il y avait, entre autres plusieurs dames et demoiselles, avec les pères, frères et amis qui les a ceo m pa g ri tttè n t. mais au moment où elles visitaient les curiosités du navire, l'of ficier revint de terre et aussitôt le capitaine, sans prévenir le moins du monde les étrangers qui se trouvaient bord fit lever l'ancre et donna l'ordre du départ. On peut se figurer quels furent les cris et les lamentations qu'excita cet ordre parmi les personnes qui se trouvaient sur le bâtiment, et IeSs craintes et les inquiétudes de ceux qui de la terre voyaient s'éloigner leurs filles, leurs femmes et leurs frères. Les prisonniers car on peut leur donner ce nom, se lamentaient, poussaient des cris perçans et agitaient leurs mouchoirs en l'air comme pour appeler leur secours mais comme ij n'existe pas un seul canon dans cette petite localité, et que les habitans n'avaient aucun moyen d'arrêter la brutalité du capitaine*" anglais, on ne sait trop ce qui serait arrivé sans le zèle et la bravoure du capitaine du gayde-côle la Diane qui se trouvant mouillé dans la rade alliés? Notre gouvernement ouvrira-J-il enfin lesyeuxel nedemandera-t-il pasunc satisfaction éclatante pour des faits d'une aussi audacieuse immoralité Que feraient de pis que les Anglais les sauvages les plus barbares? "VARIÉTÉS. M. Stanislas Julien adresse l'académie des scien ces, delà part du procureur-général de la congréga tion deSt-Lazare, une substance minérale qui sert la nourriture des habitants de la province de Kiang- si, en temps de famine. M. Pellier, consulté sur la valeur ntilrilivede celte farine, a déclaré que rien n'indique qu'elle doive cette propriété des résidus organiques. Quoi qu'il en soit, il existe une mine de ce genre entre Ling, Kiang, Fou et Fou-Tcheoufou. On mélange trois parties de farine minéraleavec deux parties defarine de riz ou de fromenton fait du tout une pâte la quelle on ajoute un peu de sel ou du sucre, et l'on •cuit. Du reste, on ne mange de ce pain que dans les grandes disettes. Les Chinois qui sont réduits ne se nourrir que de la farine minérale, meurent en peu de temps; ceux qui font usage du pain, éprou vent des pésanteurs d'estomac eL sont constipés. Le règne minéral fournit des aliments l'homme qui sait les employer, autant par nécessiié que par goût. Nous allons en citer quelques exemples nefut- ce que pour édifier MM. les physiologistes qui n'ad mettent desubslances réellement nutritives queccl— les qui appartiennent aux règnes animal et végétal, lie considérant que comme assaisonnement le sel marin, le salpêtre et bon nombre d'autres sels dont l'homme lait usage. Et d'abord si les Grecs d'autrefois ne mangeaient pas le plâtre, du moins l'avalaient-ils mêlé avec du vin de Zante, et nous croyons d'autant plus la sin cérité du témoignage d'Athénée et d'Eustaehe le sco- liasle, qui nous rapportent ce fait, que nous avons nous-mêmes vu préparer les vins de Lampsaque, de l'île des Princes, de Ténédos et même de Chypre, avec ce même plâtre. Sur le Volga, le Kama et l'Ou ral, on mêle, dans les temps de disette, avec le pain ordinaire, une espèce de plâtre en poudre qui porte le nom defarine de roche ou farine céleste. En Saxe, on a l'ail usage, dans des circonstances semblables, d'une ressource analogue, mais dans ce pays, ceux qui ont eu recours cet aliment, en ont éprouvé de mauvais effets, ce qui, dit-on, tenait au défaut d'ha bitude. En tonnelier de Lucerne tomba un jour dans un précipice, d'où il ne sortit qu'au bout de cinq mois durant lesquels il avait vécu d'une effiôrescence mi nérale qui se trouvait sur les parois des rochers. Nous ne sachions pas que personne ait eu, depuis, l'idée de renouveler une pareille chute ni une telle nourriture, mais on conviendra que, pour un tonne lier, et de Lucerne encore, c'est avoir la main heu reuse que dp trouver son pain tout cuit dans son tombeau. Les habitantsde la Nouvelle-Calédonie, pour apai ser là fayri qui les tourmente, dévorent de gros mor ceaux d'une sorte de talc friable dans lequel Vaiique- lili a trouvé une forte proportion de cuivre. Nou's ne cit erons ici que pour mémoire Yalica dont jtyvle rljry* le naturaliste, et qui se composait de parties égales de maïs et d'une terre qui se trou vait, entre Ponzzol et Naples; Apicius a indiqué deux <tui o\ iivuiaiit inuuiiiG uiiiio ta khig i rv 1 l is et voyant la conripile odieuse des Anglais, sauta P$Ég& P°"r a préparât,ou de 1 ahea T j i dbnt les qualités succulentes étaient telles, qu Au- dans ^a chaloupe avec dix ou douze bons ra- fit ddcret ordonnail de atu!ueile- njeurs et paryint a aborder le navire a vapeur.. £ienl de sa çgp$, aux Napolitains, une somme ^estèrtieS pouriprix njeiiin et parvint aborder le navire vapeur, hient de doptja machine n'avait pas'encore pris toute de vingt etivjté. S adressant au capitaine, ii Je rue- de minérale' de tfjomer de loice a boid s il ne rendait Tous.Ji's^vovâje'tirs'oui ont narcouru 1 7 tfc -a annuelle- f- eonU £inl de menacer 1 Anglais de le et rie l'attaquer avec ses canons âcba ses prisonniers, qui sautèrent la Mjie.ospagnble pour fuir ir lequel on avait poussé l'audace r les hommes de les jeter la cessaient pas leurs plainteset de nés et leurs filles. succinct et fidèle de cette la nation espagnole par anglais. Nous nous ab ri e commentaires. Il >areils pour en flétrir là osent se dire nos une sorte de fènneùlation«,commûtiEiue des avec lesquels on la mêle une savc-iic fr très-agréableïy£elle pâte est comme soin bucaro. HH C'est encoreame sorte d'argile que mayfgei due sur du pain, les ouvriers qui exploitent] nés de Kelbré eri'Thiiringhe; elle est eomi le nom de moelle de pierre. Au Kamtchatka, près du fleuve Olontara divers autres lieux les Tonguses et les Russi genl une variété d'argile tantôt seule, tantôt dans de l'eau ou du lait, et composée de parti près égales de terre ferrugineuse, de terre rieuse, d'un peu de fibres végétales et d'eau, ment ne les incoinmody pas, et même la lége: ■vf

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Le Progrès (1841-1914) | 1841 | | pagina 3