K Ui bilfon Française dans noire pays. On avait peu près réussi, même dans notre arrondissement si voisin des frontières, mais la monnaie française reparaît de nouveau La rareté de la monnaie de billon belge en est la seule cause dans les caisses mêmes de l'étaton a de la peine s'en procurer. Nous engageons le gouvernement prendre des mesures pour faire cesser cet état de choses. imar» cv>o M. le vicomte de Patin a été nommé Bourg mestre de la commune de Langemarck. M. de Patin a déjà durant plusieurs années administré celle commune avec zèle et habileté aussi sa nouvelle nomination a-t-elle été accueillie avec joie par tous les habitants de cette importante localité. ooo i Il paraît que l'ouverture de la chasse est fixée pour notre province au 1er du mois de septem bre. Néanmoins l'arrêté qui fixe l'ouverture n'a pas encore paru. Le bon Nouvelliste des Flandres apprend ses abonnés une grande nouvelle; il a découvert que le Projrès d'Y près copie \Observnteur. Ceci va surprendre beaucoup de monde et l'Observateur surtout. Monsieur Ganlrell professeur de Poésie l'Alhenéede Gand. a publié depuis peu une Noi velle Grambaire Latine. Sa méthode est sim ple. facile et exposée avec clarté. L'abrégé de ce travail que l'auteur donne sous le titre d Éléments de la grammaire latine est lin ouvrage élémentaire, fort remarquable; on désire généralement le voir adopter dans notre collège communal pour l'année scholaire pro chaine, en remplacement de la grammaire si défectueuse de Lhomonddont on s'est servi jusqu'à ce jour. M. Ch. De Glimes. sous-intendant militaire de lre classe, est décédé Ixelles, le 14 août 1841. L'enterrement a eu lieu le 16, avec les hon neurs funèbres dus au rang qu'il occupait dans l'armée. M. De Glimes avait su se concilier l'affection de tous ceux qui l'ont connu sa perte a plon gé dans une profonde affliction sa famille et ses nombreux amis. Communiqué Samedi dernier, sur le convoi que montaient les domestiques du roi des Belges parlant pour - Ostende on avait placé ces derniers dans une diligence et des cartes de faveur leur avaient été délivrées. Jusqu'ici nous ne trouvons rien re dire celte prévenance de l'administration dq^g chemin.de fer l'égard des valets dé Léopold mais ce qui passe toutes les bornés, ce qui ésf mettre le comble l'impudence, c'est d'obliger. des personnes respectables prendre place dans le même véhicule occupé par la valetaille de la cour. Le fait, nous assure-t-on, est arrivé, la station de Termonde. un monsieur qu'accom pagnait une dame. Force leur a été de se met tre eu route de compagnie avec les serviteurs de S. M. munis d'une bouteille d'eau-de-vie. A la station de Wetteren ces deux personnes ont cjuittQ leurs aimables compagnons de voyage. De pareils procédés sont vraiment édifians pour le public que ses affaires appellent chevaucher dans le rail-way! Nous conseillons l'admini stration de désigner dorénavant aux gens du service du roi des voitures séparées où on n'ad mette personne autre. Lynx La distribution des prix aux élèves du col lège des jésuites, rue des (Jrsulinç.sBruxelles a eu lieu lundi. M de Gerlachepremier pré sident de la cour de cassation, présidait la dis tribution de prix faite par les jésuites. Un correspondant bruxellois du Handels- blad parle de la rentrée possiblede M. de Theux dans le cabinet belge. Il ne faut désespérer de rien On lit dans le Nouvelliste de Brugesde samedi Nous apprenons.que le major du 2">e régi ment de cuirassiers, qui a injurié hier son co lonel au champ de manœuvresa été arrêté le même jour et que i affaire sera portée devant le conseil de guerre. Voici ce que Y Annonce de Bruges dit du même fait Un conflit assez grave s'est élevé hier malin sur le champ de manœuvresentre le colonel et un major du 2me régiment de cuirassiers il •est vraiment déplorable que pareille scène ait eu lieu en présence de la troupe qui a été spec tatrice de faits portantdit-on, atteinte la discipline. Le secret qu'on garde scrupuleusement sur celte affaire, ne nous permet pas de faire con naître les véritables motifs qui y ont donné lieu. Des arrêts sont provisoirement infligés au major. A Bruges l'ordre des avocats s'est réuni l'effet de composer le conseil de discipline pour l'année 1841-1842. J|. Julien bâtonnier a été réélu l'unani mité \IM. A. BernaertVandewalle-Vermeu- len J. Vancaenegbem et De Witle, ont été réélus la pluralité des voix. M. Pirson capitaine d'artillerie attaché la légation de Belgique, Constantinople, s'est embarqué sur le dernier paquebot français pour se rendre en congé Bruxelles. On écrit de Warnach Luxembourg, 16 août Hier vers 5 heures du malin la voiture des messageries Briard a versé au bas d'un rem blai d'environ 50 pieds, sur la roule de Bnslogne Arlon moilié chemin de Malmaison à.AYar- nach, au lieu ditMorieval; les Voyageurs étaient au nombre de huit. Trois sont dangereusement blessés ils n'ont pu continuer leur voyage. Par différens arrêtés signés des membres de l'ancien cabinet et qui viennent seulement d'être publiés, MM. de Montguyon et dElchingen, officiers d'ordonnance de M. le duc d'Orléans M. Berthoud, maire de St-Cloud, M. Genty de Bussy, ancien intendant civil Alger, et M. Ferd. de Cussy, diplomate français, ontété pro mus divers grades dans l'ordre de Léopold. Depuis par des arrêtés contresignés de M. de Meulenaere, le roi Olhon a été nommé grand- cordon et MM. Gabriel Delessert et de Uambu- teau, préfets l'un du département de la Seine, l'autre de la police de Paris commandeurs du même ordre. EXPOSITION DE L'INDUSTRIE. Un arrêté royal du 13 août, vu l'arrêté en date du 28 juillet 1840, relalifà l'exposition des produits de l'industrie en 1841. et spécialement Fart. 6 portant qu'un jury sera nommé par nous pour juger les objets qui auront été exposés et pour désigner les manufacturiers, artistes et ar tisans du royaume qui lui paraîtront mériter des prix des distinctions ou des mentions ho norables Considérant qu'eu égard la grande variété des objets examineril convient que le jury se compose d'un nombre de membres suffisant pour qu'il puisse se diviser eu plusieurs sections Dispose Art iT. Le jury nommera parmi ses membres un président, un vice-président, un rapporteur général ■et un secrétaire. La même personne peut réunir ces deux dernière» fonctions. Art. 2. Le jury se divisera en un certain nombre de sections déterminer d'après les catégories d'ob jets juger. Chaque section nommera parmi ses membres, un président et un rapporteur spécial Le président-peut être rapporteur de la section. Chaque seation nommera en outre, si elle le juge convenable, un secrétaire autre que le rapporteur. Le jury se réunira le a3 août pour seconstituer. Art. 3. Sont nommés membres du jury MM. Frédéric, basse, président de la commission du musée de l'industrie, vice-président de la com mission directrice! de l'exposition f Félix Hethune, bourgmestre et président de la chambre de commence Courlrai j Raymond-Biolley sénateur, membre de la com mission du musée de' l'industrie, elc.ç Charles de Brouckere, directeur delà Monnaie, JAM.l gilime, devant Dieu et devanfleshommes, Pièrre de Wintéi geois de Gand Marie paraissait en exlâse." Ses yeux étai s. ia statue de la Vierge placée derrière l'autel, elle ne féjpuui't pas... Le Prévôt de St. Martin #péla sa questi m d'une vfax e et sonore. Alors se redressant tout ùr coup et levant ia main Jipiltrférs l'image sainteelle; s'écria d'une virix*fbr£e et fîibrante le VViiHer bondit comme un lion Meêfc* -'-Fetime, *«-' v Ap* n'as donc-fait venir ici pour mi jisu lier, four rué cour rit gemme! iguoijps-Ui qui jç suis....... {pis tu que tu 'e.Wintcr'Io-fefOurgefrs rte Garni!. Vengeance... P^.» U %pg du sang, îfe«u-triljjjjime o v tonnante, en erel o four* an,du sang Il fâttt du santffRiir laver Wjofrï pAeJrtiug se pi empila dans le l tiynm, 11 'a jeiine "V presse .de son éorps- Gan toisj^éeria- r7Viiers,eras pas cette femme! Je ne tuerai pas cettefçfn- i ir ^lcl re i cn ran^ d une étreinte eouvulsive la poignée l'k -f* ^iîec> j* ne titérât pqfc cette femme qui «»V insulté, moi, V de V\ inler tt qui donc arrêtera ma vengeaoèe?, Moimoi l'empêcherai de commettre uu c, y .ekltiig, bourgeois d Y près J qui te Il >'ii>is de GandIl est {des liot traîtres qui nous insultent s'écria Pierre de Wihter. -- Mort aux lâ ches répondit Paelding, mort aux lâches assassins de femme Déjà toutes les épées étaient tirées, les milices de Gand et dTpres allaient se livrer \iq terrible combat, quand Christophe deDixmude, d'une voix retentissante, s'écria Frères! la maison de Dieu n'est pas un cliathp clos. Ltfseigûeur punit ceux qui profanent son térnple/fiè- tiïvz Vqpsl Ne souillez; pas dit de v<5$ frères le parvis du lieu saint. îletireï vous, au nom de Dieu, je voué l'ordonne Christophe revêtu de seqfrjftiits sacerdotaux et précédé tfe la eroij descendit de 1 autel et parcffj^riil l'église. A la vue du signe vénérabl de notre rédemptionles épées rentrèrent darts le fourreau-^ét les - combattants quittèrent l'église. De Wiiiter et' Paeldfi des regards pleins de haine et de colère.... Pierre se t'élîfa'min les ée st3 compatriotes; Aihlré appny! «or sa rapière nl'tjjï- un crime abominable, moi André e vaux bien, Pierre de Win 1er, hommes Y près, et s'il te faut du Vsaûg. Garni et St. Bavc^n j s'écria le Gantois, moi, frère t Sebastien aux »-sl s éci%i on toui le brave Audil: aux ar- al -- Aux armes A' M P -.-XV-3BK1K3 Ouant Marie, ses yeux^^Bierrl ipàsqui1 temps en temps, elle s'éoriait VfticiVierge, lion que vous m'avez accordée..-.. Sans vous j étais je n'aurais usé refuser au molueut solennelMgis je vous ai enten due, je v u> ai compiise.,.. Quand le prêtre mi^demandait H^serif tez vous prendre cet houune pour votre éftodx^ vous me disiéîft rr pondez ..Ni 'M. Qh je vous aiol)'i... Grâces vorS.soient pendues, ma patronne, que voire nom soit béni dans les siecles^des siècles lepondiicut les Yprois. Mort aux tu quittant St. Marliiq les Gaulois s étaient rangés eu^ba taille sur la petite Place. I^s Yprois o«'opèrent les rues adjacentes et les ponts jetés sur l'Yperlée qui traverse cette place dans toute sa longueur. Malgré le désavantage de leur ^oositioiiles Gantois se préparaient f soutenir bravement le combat e.t vendre chèrement leur viej Pierre ^de~ Wintçr usurpant la plaoe d Ayricola, ordonnait tontes les disposi- lions nécessaires pour la bataille, J1 parcouiail.les rang», et encoura geait s«si-pompatiiotes On uoixi-a lâchement ânsultés, s'écriait-il, inaves et fiers Gantois, vendons Lions!....» ÎN'épargnons rienque tM.r^laiv^frappé, ces traitres, letns femmes et leurs enfants Jpéjà le^ride giierrc retentissait àv touLe partquand un parle- mentairevse Chef des Gantois, dit-il, Jean Vau Oultre, i«Otute>d Yprc^, vous- Cernés par toute la bourgeoi- iflhtipresf^ih-e résÎKlaiîfesSterait inutile cl notre victoire peu glo- ^'lque j»»ur nous nousTencontions sur d'autres champs de tr^z quebisYfiroïlsoiil valeureux. Maintenant patrie, ^ucunu attaque sera dirigée con- e vous en dojine sa partie de Comte. "rejeter.ces parasitions avec hauteur, il mais l'avis d'Agucola et de i'ierre gaulois se.retirèrent par la porte >sai£ de rage; il éclatait en impréca- iâclî et Ara lires, secriait-l-il, ûa& qui m'as outragé, n eïuirez tous mieux îlîe.Capd. a tuile au prochain /V°.)

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Le Progrès (1841-1914) | 1841 | | pagina 2