Concours des Collèges. commerçant* ne plus la recevoir. C'est une sollicitude digne d'éloges mais qui ne portera point les fruits qu'on en attend. La cupidité de quelques négociants ou fabricants qui achètent cette monnaie et forcent les ouvriers la rece voir en payement de leur salaire, met les détail lants et surtout les boulangers dans l'impossi bilité <le la refuser, malgré le préjudice que cela leur cause et qui absorbe une grande partie de leurs bénéfices, puisqu'ils sont forcés d'échanger celte monnaie un et quelquefois deux pour 0j° de perte ce qui, en se répétant chaque semaine, équivaut une perte qu'on peut évàluer plus de cinquante pour par an du capital em ployé leur petit commerce. C'est une plaie qui désole les habitants des villes frontières de la France. Nos députés en ont déjà sondé la»profondeur sans avoir trouvé le moyen de la guérir. Nous ne répéterons pas tout ce qui fût dit celle occasion la chambre, la question est trop sérieuse pour exciter l'hilarité de nos lecteurs, mais l'approche de leur réu nion, nous croyons utile d'indiquer le seul re mède possible c esl celui de tarifier les pièces françaises de'10 à"9et de 5cs 4, alors seule ment les fabricants et spéculateurs ne pourront plus forcer leurs ouvriers les recevoir un taux plus élevé que celui établi par la loi, et les bénéfices d'exportation seront trop considéra bles. pourque cette monnaie, en peu de semaines, n'ait repassé la frontière. DISTRIBUTION DES PRIX AUX ÉLÈVES DU COLLÈGE COMMUNAL.1 Doctrine chrétienne. Catéchisme philosophique. Cours supér. ire div.- i" prix, Charles Vercainer, de Bruges; i. Ch. Geerinckx, de Furnes. Cours supér. div. - Désiré Feiryn, d'Ypres; i. Henri Loppens, de Nieuport. Cours infér. irediv. Jules Boedtde Vlamer— ttnghe; r-1. Emile Vandebroukç, de Bruges. Cotirsinfér. 21 div. iGustave De Stuers, d'Ypres; ■2. Louis Van Grave, id. diligence générale. - i. Henri Loppens, et Ho noré Peel, deRoushrugge; 2. Milon Loncke, de Gi- verinchove, et Désiré Ferryn. HUMANITÉSLATINES. Rhétorique. - Louis De Gueldre, de Binche; 2. Félix Rabau, d'Ypres. Grec. - Félix Rabau; 2. Louis De Gueldre. pbÉsiE. Latin. - 1. Ch. Geerinckx; 2. Ch. "Ver- camer. Grec. 1. Ch. Vercamer 2. Ch. Geerinckx» Troisième. Latin. - 1. Jules Ivveinsd'Ypres; 1. Jules Vandebrouke, de Bruges. Grec. - 1Jules Iweins; 2. Jules Vandebrouke. Quatrième. Latin. - 1. Désiré Ferryn; Gustave De Grave, d'Ypres. 1. Voir le fc" précédent. Grec. - 1. Gustave De Grave; 2. Hector Santy, d'Ypres. Cinquième. Latin, 1. Edouard Debrauwer, de Roulers; 2. Emile Boedt, de Vlamerlinghe, et Emile Vandebrouke, (vétéran). Grec. - 1. Edouard Debrauwer; 2.FrançoisLigy, de Dinant, et Emile Vandebrouke, (vétéran). Sixième. I^alin. 1. Edouard Maertens, d'Ypres; 2. Louis Rabau, id. Grec. - 1. Louis Rabau; 2. Gustave De Stuers. humanités françaises. 4e année. - Florimond Rits, d'Ypres; 2. Désiré Verraes, de Kieldrecht. 3° Année. - 1Réginald Scaife, de Londres, et Au guste Eloor, (vétéran), de Crombeke; 2. Ch. Vande- lamioite, d'Ypres, et Jules Boedt, (vétéran). 2e Année. - Français. - i.Edm. Guinez, de Tour nai 2. Henri Dauchy, d'Ypres. Flamand. - 1. Henri Dauchy 2. Ch.de Posch,de Poperinghe. histoire et géographie. - i. Henri Vanaldër- werelt, de Wervicq; 2. Eug. Godtschalck, de War- nêton. 1 Année. - Français et Flamand. - 1Jules Kils- donk, (vétéran), d'Ypres; 2. Em. Verheyleweghen (id.), d'Y'pres. 1. Amédée Lannée, (nouveau), de Bruges; 2.Char les Iweins, (id.), d'Ypres. géographie. - Prix unique Edmond Vanalleyn- nes, d'Ypres. écriture. - (Cours journalier.) i" div. - 1. Edm. Guinez; 2. Charles Baes, d'Ypres. 2e Division. - 1. Jules Vandermeersch, d'Ypres; 2. Emile Vaudevy ver, id. diligence. - Prix unique.* Jules Kilsdonk. langue flamande. - Cours fréquenté par les élè ves de la 3* et de la 4° année de français- 1. Désiré Verraes; 2. Aug. Floor. histoire. - icr Cours. - 1. Ch. Vercamer; 2, Ch. Geerinckx. 2° Cours. - Emile Boedt 2. Gustave De Grave. 3' Cours. - i. Désiré Verraes 2. Florimond Rits. géographie. - 1TCours. - 1.Gustave De Grave; 2. Hector Santy, d'Ypres. 2e Cours. - 1. Florimond Rits; 2. Aug. Floor. commerce. - 1. Aug. Floor; 2. Florimond Rits. mathématiques. -iic div. 1. Charles Vercamer 2. Louis De Gueldre. 2" div. Parmi les vétérans.) - 1. Honoré Peel; •fc. "Félix Rabau. (Parmi les nouveaux.) 1. Norbert Debrauwer, 2. Gustave De Grave. 3e div. Parmi les vétérans. 1. Auguste Floor; 2. Louis Rabau. (Parmi les nouveaux.) 1. Régin. Scaife; 2. Edouard Maertens, d'Ypres. Div. infér. 1. Henri Dauchy; 2. Edm. Guinez. physique. (Parmi les vétérans.) - 1. Louis De Gueldre; 2. Félix Rabau. (Parmi les nouveaux.) - 1. Désiré Verraes; 2. Jules Vandebroucke. langue anglaise. - 1" div. - 1. Félix Rabau; 2. Jules Iweins. a" div. - 1. Gustave De Grave - 2. H. Loppens. déclamation. - ie div. Prix de vétéran. Jules Vandehrouke.- 1Gustave De Grave 2.JulesIweins. 2' div. - 1. Edouard Debrauwer; 2. Emile Vande broucke. CAlligraphe. - 1" section. - Mention honorable Charles Baes. - 1. Aimable Schottey de Merckem 2. Edm. Guinez. 2e Section. - 1. Henri Loppens; 2.Florimond Rits. 3" Section. - 1. Gustave Vanalleynnes; 2. Albert Van Grave, d'Ypres. dessin. - ier cours. 1Jules Santy 2. Edmond Guinez. 2e Cours. - 1. Henri Loppens; 2. Désiré Verraes. 3' Cours. - 1. Jules Vandermeersch, d'Ypres. 2. Charles Stoffel, de Wervicq. musique.- Cours supér. - ie div. - 1. Jules Iweins. 2e div. - 1Emile Vandebrouke. Cours infér. - i"div. - 1. Henri Thiebault, de Warnêton. 2° div. - 1Eugène Godtschalck, de Warnêton. Application. - Prix unique Réginald Scaife, de Londres. Un habitant de cette ville qui la bénédiction nuptiale y avait été refusée est allé se marier Mons. II paraît que le clergé du diocèse de Tournay ne pousse pas l'intolérance aussi loin que le nôtre, et qu'il évite de faire des questions indiscrètes ceux qui réclament son ministère. Lundi dernier Mr le Vicomte de Patin de Lan- gemarck nommé récemment Bourgmestre a fait son entrée dans le beau village de Lange- marck. Le cortège est parti du hameau de Poelcap- pelle. 11 était précédé d'un porte-drapeau cheval. Le cortège était composé des confréries de S1 Sébastien et de S4 Géorges, de la musique de l'école communale, de l'excellente musique de 2e régiment d'artillerie, et de toutes les autori tés civiles et ecclésiastiques. Unefouled'habitans de la commune et d'étrangers suivaient le cor tège. Des discours analogues la circonstance ont été prononcés. Le soir l'illumination était des plus brillantes en un mot les habitans de Langemarck n'ont rien négligé pour prouver qu'ils étaient fiers et heureux du choix que S. M. vient de faire. Le 17 août, une heure de relevéeil a été procédé, avec les formalités d'usagel'ouver- js soussi roit W. même bruit se fit eptendre. Il semblait même approcher..^Michel sai rètant qui va là, ®'éciia-t-iL..,. il croyait voir un homme immobile deux. }>a9 de lui. Un pauvre pèlerin répondit une yoi\'Npppliante; j'ai.visilé le tombeau du Girist etles-lieux sainte; -r» pourquoi mni6 suivre ainsi Beau scigneuj, roon'c^ircêlje âvide, j'ai faim; je voulais au nom de Dieu vous dfeaancWf^'aunjpne, êfiiajp claîut :d iuterroiugre va.Jenàres f ntoafo»*' e,"Vieil et la hotme Xferg^bçfiïrçiït vcw Michel, s'écria squdain lajfigie fijle; pejir, en iWêfVant la main UNlxWsegijrirliie sa 'ier une piccé d-'argeùt au pèlerin, peur? El de qui as avec toi, éfx bien aiçtëeef Pierre SeWinter lui- nirf Jltaquer?- Il l'ose "alerta tout coup le-pèlerin L et menaçante .en se jetant sur Michel et le saisissant car je suis Pierre deWinler et je viens assouvir Y -uitbdece brusque mouvement,1a robe Jupèlerin sous ses gibssiers vêtemens, brillait une armure. ali monjeni où il portait.la main son escarcelle, Michel pu tire? sa rapièce. Pierre le serrait avec celle foreeque h011- I rage, et. brandissant son poignard le voilà, ilonC éclairci, le 1 mystère, s'écriait-il, voilà le beau miracle opéré p ar la Vierge!. Gis un rival, je le savais et voulais le connaître; et le rival de t re de tinter est un. vil ouvrier! Misérable femme! Misérables! t votre >ang suffit-il pour laver l'affront que vous m'avez fait que la terreur avait d'abord rendue muette, se mil pousser jét-iiiranls. Tu invoques sans doute la Vierge Marie, lui dit «•ies défaire encore un miracle, femme maudite,prie plu- >i de i àine de M içlitj Van ilart, ton digne amant. 11 dit, et un éclair brilla dans la nuit sombre, c'était l'arme fatale qui allait trancher les joui s de Michel. En cet instant suprême, parut un déta- chôment de la Garde bourgeoise attiré par les cris de Marie. Pierre cette vue, craignant de voir encore échapper sa vengeance, se hâta de frapper. Marie qui suivait tous ses mouvements et qui puisait dans r;.t.. j'.r'JTili.11. .'w* Depuis ce jour, une idée fixe s'empara de l'esprit de Michel et semblait parfois lui faire oublier son amour. Il avait soif du sang de son eunemi; il brûlait de se laver des outrages qu'il avait essuyés en présence de sa fiancée mon Dieu, s'écriait-ilen versant des lar mes brûlantes, faites que je rencontre cet infâme, et que je puisse lui l'imminence du danger des forces surnaturelles, parvint détourner re„lllc les tourments qu'il me fait souffrir A chaque soi^ie que tentaient les assiégés, on le voyait aux pre- Micfu-1 délivré de l'étreinte de son rival qui fuyait l'approche des rang9. In£*|anj |es périls qui l'entouraientil semblait ne milices, tira sa rapière et le puurshivit dans L'ombre, «nais envajii pas entendre le sifflement''«lès balles et des flèches, et pénétrait au Pierre cUWnter eut bientôt franchi les palissades et, la tléur des^{.pll]sépais dcs',aIlgs ennemis. ifjGherchait snn rival. Us 1,ourSeoiï armés> on P"» le voir tpfa»* Il ajiprit biéntôt que Pierre de AA'inter avait quitté le siège. En ef- fet, François -Vrkennsn voyant que tousses efforts pour se rendre A au Hjirl voulait franchir (V-nceinte et le poursuivre jusque dans œ,tfwî de1a v^'{SktSans résultatset qu'il perdait beaucoup de le camp ennenu, ses compagnons durent employer la force P%#^,ùdp/avaiUcIlv;^ Gandpour wlKciter des'renforts. 1 empèclK 1 di eoui il r Hj^pis ce jour, ic#t cl qui jusque là avait semblé ne faire aucun Pierre deWinler est atroi a^àtTcbui se-que redoutable'autonitJ^ Pierre de4'iurer' Quant loi, brave séducteur dé fities, tu as pu juger de la force de mon bras; cache-toi clans les entrailles de la terrç, si tu veux éviter ma vengeance; car, quelqu'iudigne que tu soisde ma colère.v Ah lâché et misérable assassin, lui cria Michel d'uiie voix étouffée^lar la fureur, en sedébatlaut dans les"bras de ses compagnons, puissé-jehin jour te rencontrer sur le champ de bataille... -- Hu jxie ren^intreras, et pour ton malheur!.car, retiens le bien, quand tu revçfras Pierre de Winter, ton heure aura sonné. Le Gantois sans s'inquiéter des flè ches impuissantes qu'on lui lançait," se relira pas lents du coté des lentes. Àmontlf, xras d^aP^us Ibcombattait cncore^nai^^n^ s'ex^tosait plus f^j^^ett^ témérité qïie l'on avait blâméç plbs.d'uue jours jusqu'à l'arriyée de 5pn ennemi. avilie de GatjtLle premier jour de juillet; il amenait a4fcc lui unc£S^£niée dif'20^00 hommes. Le 3, il ré jouit t*ierre AckernRri Lé Gaulois avait fait dili gence, ilcraignait qu«k v'tlle^e •toiiaOTt^au ^pouvoir des assiégeants durant^pn absence, et que sa vengeance ne lui échappât encore une lois. La nouvelle de, l'arrivée de te t inter et de? renforts se répandit t bientôt dans la ville. Michel ne se sentait plus déjoic. Le jour tant f désiré allait'luire enfin pour lui. 5 sentait plus dejoic. Le jour 1 t'a fuite au prochain IV0.) V'«f'"

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Le Progrès (1841-1914) | 1841 | | pagina 2