EXTERIEUR. 3 I ture des billets renfermant les noms des con currents pour la version grecque: Le résultat ci-après a été proclamé Entre 82 concurrents. 1er prix l'élève L. Delbouilledu collège de Liège. 2e prix l'élève E. Daluin, de l'a thénée de Tournai. 1er accessit l'élève Adolphe Devauxdu collège de Liège. 2e accessit l'élève V. Devaux, du même établissement. 3e accessit l'élève J. Crocq de l'athénée de Gand. 4e accessit l'élève C. Périn, du collège de Mons. Le même jour il a été procédé l'ouverture des billets du concours de composition fran çaise. Le résultat ci-après a été proclamé Entre 126 concurrents. 1er prix l'élève Y. Cappellemansde l'a thénée de Bruxelles. 2e prix l'élève J. Jacquin de l'athénée de Bruges. 3e prix l'élève M. Gonne, du collège de Liège. 1er accessit l'élève V. Dechaux de l'athé née de Tournay. 2e accessit l'élève C. Be- lcers, dé l'athénée de Namur. 3e accessit: l'élève P. Boddaertde l'athénée de Gand. 4e accessit l'élève L. Massart, de l'athénée de Bruxelles. Le 18 août, il a été procédé l'ouverture des billets du concours de flamand. Le résultat ci-après a été proclamé Classe inférieure (16 concurrens). lar prix: l'élève E. Debruyn, du collège de S1 Trond. 2e prix l'élève Ch. Lebruyn, de l'athénée de Tournai. Accessit: l'élève F. Redemans, de l'athénée de Bruxelles. Classe supérieure (45 concurrens). 1er prix l'élève E. Willequet, de l'athénée de Gand. 2e prix: l'élève F. Rollédu collège de S1 Trond. 3e prix: l'élève A. Sunaert, de l'athénée de Gand. 2e accessit partagé: C. Devosde l'athénée de Gand; Ed. Schoofs, du collège de S1 Trond. 2e accessit l'élève L. Herreboudt, de l'athénée de Bruges. Le résultat des autres concours sera publié ultérieurement. {Moniteur.) Grammaire latine. La nouvelle grammaire de la langue latine de M. Gantrelprofesseur de poésie latine l'Athénée de Gand, a recueilli des éloges mé rités, quand elle parut l'année dernière; les appré ciateurs les plus capables ont éLé unanimes y voir un travail consciencieux qui se distingue des autres grammaires surtout par sa méthode nouvelle. Nous avons maintenant sous les yeux la gram maire élémentaire du même auteur, qui vient de paraître; nous croyons superflu d'en faire l'éloge, puisqu'elle n'est qu'une ingénieuse simplification de la grande grammairejustement rénommée, sans être mpins complète. Cependant nous ne saurions nous empêcherde renouveler notre témoignage de recon- 4° L'ancienne grammaire ne nous apprend rien de la formation des adverbes dans quelques lignes M. Gantrel ne laisse ignorer aucune règle de la for mation de ces adverbes. 5° Sans parler de la défectuosité complète de l'ar ticle si important des prépositions etc., nous dirons quelques mots de l'arrangement méthodique et nou veau de la syntaxe de M. Gantrel. Chaque cas (no minatif, génitif etc.)comprend un article bien achevé où l'auteur a fait entrer toutes les règles relatives ce cas. Ainsi, sous l'article génitif nous voyons i° génit. de qualité, 2° génit. partitif, 3° génit. complé ment des adjectifs, 4" génit. avec les verbes se souve nir etc. 5" génit. de valeur, 6° génit. avec les verbes accuser, etc. 70 génit. avec esse et fieri,H° génit. avec intereslet refert tous les cas sont traitésde la même manière. Cet arrangement, le seul bon et naturel, ne peut manquer de donner l'élève un aperçu clair de la syntaxe, et met fin celte confusion incom- prenable de la plupart des grammaires. J. M. Le prix de la grammaire est de fr. 1-25. On lit dans Y Éclaireur de Namur L'autorité judiciaire a fait avant-hier après- midi et hier pendant la journée une descente de lieux dans les anciens bureaux de la poste aux lettres. Un employé a été arrêté la suite des premières perquisitions; il n'est bruit en ville que de cette affaire qui excite au plus haut point la curiosité publique. M. le ministre de la guerre a chargé les chefs de corps d'infanterie de choisir dans les troupes sous leurs ordres, un certain nombre d'hommes réunissant les qualités physiques et morales pour pouvoir faire partie du régiment d élite qui doit être mis au grand complet (3,000 hommes.) Depuis quelques jours un nombre de grenadiers et de voltigeurs des régimens de ligne sont arrivés Bruxelles pour être in corporés au corps d'élite et y remplacer les mi liciens de la classe de 1836 qui vont être en voyés en cong|é. 11 est remarquer qu'afin de compléter ce régiment, beaucoup de miliciens qui se trouvent déjà en congé ont été rappelés sous les drapeaux parce qu'ils avaient été dé signés de préférence par le chef du corps, pour faire partie du régiment d'élite. On écrit d Anvers 21 août Tous les navires anglais dans les bassins char gent ou s'apprêtent charger du froment pour Londres. Le brick anglais Tintern capitaine Kirton qui se trouvait déjà depuis deux jours en rade est rentré ce matin dans le bassin où il va décharger son lest, pour également pren dre du froment. Nouvelle déception. S'il y avait encore en Belgique des hommes assez crédules pour ajouter foi aux belles promesses des spécula teurs qui veulent tirer parti des terrains cédésa une compagnie anglaise une lettre de l'Amé rique centrale démontrera le cas qu'on doit faire des privilèges dont la future société de coloni- salion fait tant de bruit. Voici ce que nous lisons dans 1 Éclair du 18 août «J-es provinces de Panama et.de*Veraqua se' Onécritde Londres, le loaoûtM. Brunei, qui construit le tunnel sous la Tamise, avait parié avec plusieurs de ses amis qu'il parcourrait sur une locomotive en moins de cent minutes le chemin de fer de Londres Bristol qui a une lon gueur de cent, vingt mille anglais, ou quarante- huit lieues métriques de France. Le célèbre in génieur français vient de gagner ce pari. Monté sur la locomotive the Courierlaquelle était attaché un lender. il a fait le trajet en 90 min. Celle.vitesse, qui est celle d'un peu moins de 2 minutes par lieue de France, ou 32 lieues l'heure, est la plus grande qu'on ait encore ob tenue sur un rail-way. M. Brunei dirigeait lui- même le remorqueur pendant son voyage. Nous trouvons dans un journal la parodie qui suit d'une strophe bien connue: LE RÊCEIVSEMENT HCMANN. Humann a des rigueurs nulle autre pareilles; On a beau le prier Le farouche qu'il est se bouche les oreilles Et nous laisse crier. Le pauvre en sacabane où le chaume le couvre, Est sujet sa loi Mais le sujet qui veille aux barrières du Louvre En défend-il le roi?... La charte-vérité dit que tous les français con tribuent indistinctement dans la proportion de leur fortune, aux charges de l'étal. Mais ce n'est que la charte-vérité qui dit cela. Nous trouvons ce matin dans le Corsftire les six vers suivants, inspirés par MM. les membres en exercice de la municipalité provi soire de Toulouse Toulouse est soumis au grand jeûne, Par l'Astre, Ducos et Lejeune Toulouse est sujette aux impôts Par Lejeune, l'Astre et Ducos, Toulouse est vouée au désastre Par Lejeune Ducos et l'Astre. naissance au zèle infatigable et désintéressé de jVja| ^,soixt révoltées contre le nouveau gouverne- Gantrel, et son désir constant d'être utile notre ment de Grenade et se sont déclarées indépen- dantes sous le nom d'Etat de Panaupa. jeunesse studieuse. Nous allons monlrèr,-par quel ques comparaisons que la grammaire de M. Gantrel a des avantages inconlestables sur celle de Lhotûqnd indépi l isthme de- _.*r tion gens un moyen d'apprendre facilité les principes d'une lat dont on se sert encore .dans beaucoup dVtablisse— La »»"\ejle république s'est empressée ments, et nous sommes persuadé qu'ejlè'sefa aikip— coibmederaison, de Bedonner UneConSlitptioi tée par ceux qui ont cœur dp et de lui (aire prêter serment en' grande fKftnpe avec. plSs fle >Wpàr le docteur Herrara qu,'elle a noinméV>u„ difficile. présfden t. Le^goiiyernement^a refusé ;de. renouveler a br'e >de r" Lhomond laisse l'élève daiisViippqssibi connaître les déclinaisons d'un graiyJjjiMn substantifs irréguliers, et il louqlle peifié les règles du genre la grammaire de donne des règles claires ef'suffisantes c\ 2° Non seulement l'ordre jugaisons de I.liOmoqfl 'rpr^s sur les verbes dérivés,.tels que fréquentatifs, inchoa- tifs etc.; M. Gantrol^a suivi iiu ordre judicie#x et donné des règles précisa su j les verbes dérivé. 3" Dans Lhomond le verbe déponent né se dislin- gue du verb#passif que par la signification tandis que la nouvelle grtjminajre établit d'autres distinc tions très essentielles. dans les COTI- upy a aucune nofton Nous espérons que cette nouvelle dessillera bien des yeux et que nul ne sera tenté d'acheter les ferres du Vera Paz pour s'exposer, au pre- mi£r revireraent gouvernemen ta 1 d u n pays cons- tamn^nt en proie l'anarchie perdre tout ce qu il posséderait dans une colonie improvi sée par- des gens qui n'offrent pas plus de ga ranties que les litres de cession d'un gouverne ment vénal. {Patriote Belge.) FRANCE;. - paris. Marie Chrisline entretient comme on sait des communications très suivies avec les partisans qu'elle a conservés en Espagne. Elle a reçu, dit- on depuis deux jours, la nouvelle que plu sieurs dç ses principaux agents avaient été arrê tés sur l'ordre d'Espartero. On ajoute qu'un noble marquis ne s'est soustrait que par lafuitç aux recherches de la police du régent. Plusieurs journaux ont déjà annoncé que Marie Capelle travaillait depuis plusieurs mois la rédaction de ses Mémoires et que deux vo lumes allaient être mis en vente chez un des li braires de la capitale; On annonce, d'tm autre côté,que lé ministère public, dans l'intérêt de là tntrçale et du respect que commandent les 'décisions^de la justice aurait annoncé l'inteu- 'liqn tJ'opére'F la saisie de ces Mémoires au mo ment mçme de leur publication. - La Société des gens de lettres a assigné le géraijt'de du nord devant le tribunal de la ^eirrt Contme s¥taqt rendu coupable de con trefit c(^nj ots^^li'hdiffsafrt son. journal des feuitletoqiem^rùnfésà divers jbtiruaux dci'aris Le tribunalilqja Seine s'est décjar par le irtôfifi Jjfuere déliT,s'i^xis, commis Liffe.Mqis Sur l'appel inle de la Sqçiété des gens dè'lqtlres, la| de Pàrisjt.est aujourd'hui déclarée c3 elle a considéré,qijè lè défit deeoi.I>! commis partout où le journal repr K publié et que Y Echo du nord ayrjfm ép^gl aié parla poste et distribué Pai'is. les tribur.^ de la capitale étaient compétqns pour staffç sur la poursuite en contrefaçon la Cour a outre, évoqué les fonds du procès sur lequel e statuera la huitaine. On écrit de Toulon 17 août âlalH Les ordres et les contre-ordres se succèdent! avec une rapidité vraiment extraordinaire. Hiè dans la journéeil était encore fortement tion du désarmement d'une uotabîej l'escadre; maintenant au contraire VT- '-U t •*?P'

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Le Progrès (1841-1914) | 1841 | | pagina 3