V
EXTERIEUR.
s
^^uilion qu'avant de le faire inhumer on lui
tfanchât la tête. Cet homme ne craignait rien
plus que d'être enterré vivant. La condition a
éji^accomplie et la nièce a hérité.
On mande de Leipzick 1.9 août
Il est arrivé hier sur le chemin de fer de Alag-
debourg Leipzickentre cette première ville
et Schoenebeck, un malheureux accident. Des
détails officiels ne sont pas encore arrivés mais
nous savons de bonne source quepar une
atmosphère nébuleuse, un garde du chemin a
donné un faux signalpar suite duquel on a
envoyé de Magdebourg une locomotive pour al
ler chercher le convoi qu'on attendait. Mais ce
convoi n'avait pas besoin d'un tel secours il
alla heurter la locomotive qu'il n'attendait pas,
et qui arrivait par l'unique voie du chemin. Le
choc fut si violent que trois des préposés du
dAmin de fer furent tués sur le coupet que
JNCIsieurs autres furent blessés. Pour autant
qu'on sacheaucun des voyageurs n'a éprouvé
le moindre mal. Gaz. unir, de Leipzick
On écrit de Valence au Patriote des Alpes
«Nous avons eu un très grand brouhaha
Valence le 17e léger vient de faire son entrée
avec son colonel en tête qui estcomme vous
le savez M. le duc d'Aumale. Lartillerie la gar
de nationale et toutes les autorités, en unifor
me. étaient allées sa rencontre. M. Delacroix,
récensement suspendent les études préparatoi
res du budget.
Aussil'ouverture de la session qui devait
avoir lieu la fin de novembre est renvoyée
aux derniérs jours de l'année. Le ministère pour
se donner le temps de prendre une contenance,
épuisera rigoureusement, toute l'étendue des dé
lais que la charte a autorisés. Il prolongera ses
vacances parlementairesjusqu'au moment fatal.
C'est pour le 20 ou le 23 décembre que l'on
convoquera les députés.
ANGLETERRE. Londresai août.
OUVERTURE DU PARLEMENT.
A cause de l'état de santé de la reine la pre
mière session du second parlement de la reine
Victoria a été-ouverte aujourd hui par une com
mission royale.
Les commissaires royaux étant entrés dans la
chambre des lords se sont assis, la tête couverte,
au-devant du trône; l'huissier de la verge noire
a reçu l'ordre d'inviter la chambre des commu
nes entendre la lecture du discours royal.
Les membres de la chambre des communes
le président en tête ayant paru en bas de la
barre le lord chancelier a lu ce qui suit
DISCOURS.
M y lords et Messieurs
«Nous avons reçu de S. M. l'ordre de vous
député, notre maire, a lu un discours a grand. [fi smle dfi ,a dissolulion du dé,._
orchestre tout rempli de compliments pom- njpr s M sW emniWe aiIlttilAt
peux et de phrases chevaleresques, qu il a ter
miné par le cri tue-tête de vive.... je vous
donne en mille déviner son cri.... Vive le
duc d'Atujouléme
«M. le duc d'Aumale était stupéfait M. De
lacroix ne comprenait rien au rire universel
qui avait accueilli son exclamalion maissur
;l'observation qui lui fut faite par ses adjoints,
notre honorable député pâlit, chancela, et se
confondit en excuses auprès du prince qui, en
riant gorge déployée de sa singulière méprise,
l'a beaucoup remerciéde son intention.
La gazelle du Dauphiné dit que le prince a
répondu au malheureux harangueur, au mi
lieu de quelques banalités «Je vous ai parfai
tement compris, M. le maire, mais souvenez-
vous du duc d'Aumale une autre fois.
nier l'aiTemèntS. M. s'est empressée aussitôt
que le moment convenable était venud avoir
recours vos conseils et votre appui.
FRANCE. - paris.
A aucune époque on n'a remarqué plus de
désordre et plus de nonchalance dans l expédi-
tion des affaires. Les ministres étudient peu et
ne décident rien. M. Ilumann ajourne l'em
prunt. M. le maréchal Soult ne sait pas encore
s'il désarmera ni dans quelle proportion. M.
Duchâlel s'abandonne M. Antoine l'assy, dont
la fécondité se réduit jusqu'ici la reproduction
des circulaires de M de Rémusat. Le ministre des
travaux publics ne sait pas encore quels che
mins de fer il proposera aux chambres.
S. M. continue recevoir des puissances
étrangères des assurances satisfaisantes de leur
désir de maintenir avec S. Al. les relations les
plus amicales.
S. M. a la satisfaction de vous informer que
le but en vue duquel le traité du 13 juillet IR-40
avait été conclu entre S. M. et l'empereur d'Au
triche le roi de Prusse lempereur de Russie
et le sultan a été pleinement atteint et il est
agréable a S. M. d être même de constater que
la séparation temporaire que les mesures prises
en exécution de ce traité créèrent entre les parties
contractantes et la France, n'existe plus main
tenant.
S. M. espère que l'union des principales puis
sances u sujet de toutes les questions qui «jffec-
tenl les grands intérêts de l'Europe donnera
une entière sécurité quant au maintien de la
paix.
S. M. se réjouit de pouvoir vous informer
qu'en conséquence de l'évacuation de Ghorian
par les trompes persanes, elle a donné son mi
nistre près la cour de Perse lordrede retourner
Téhéran. J
S. M. regrette que les négociations entre les
plénipotentiaires en Chine et le gouvernement*
chinois n aient pas encore mené une conclu
sion satisfaisante et qu'il ait été nécessaire de faire
agir les forces que S .M. a envoyées dans les
iiiius ue rer n proposera aux cnamures. ni agir les forces que S ..M. a envovoes dans les
même s il en proposera. Enfin les difficultés du iiiers de la Chine mais S. Al. n en espère pas
moins que l'empereur de la Chine reconnaîtra
lajustice des demandes que les plénipotentiaires
de S. M. ont été chargés de lui adresser.
S. Al. est heureuse de vous informer que les
différends qui s'étaient élevés entre I Espagne et
le Portugal, au sujet de l'exécution d'un traité
conclu par ces deux puissances en 11130, pour
régulariser la navigation du Douro, ont été ajus
tés l'amiable et I honneur des deux parties
l'aide de la médiation de S. Al.
La dette contractée par la législature du
Haut-Canada pour l'exécution de travaux d'u
tilité publique est un grave obstacle pour d'au
tres améliorations qui sont tout fait indispen
sables la prospérité de la Province-Unie. S. Al.
a autorisé le gouverneur général faire ce su
jet une communication au conseil et l'assem
blée du Canada. S. Al. fera en sorte que les piè
ces vous soient communiquéeselclle espèreque
votre attention la plus sérieuse se portera sur des
questions qui affectent aussi matériellement le
bien-être du Canada et la force de l'empire.
«Messieursde la chambre des Communes
Nous avons vous donner l'assurance que
S. AI. compte avec une entière confiance sur
votre loyauté et votre zèle fournir les voies
et moyens nécessaires au service public ainsiqu'à
renouveler le vote des sommes accordées par
le dernier parlement.
«Alylords et Alessieurs,
Nous avons plus spécialement reçu l'ordre
de vous déclarer que les dépenses extraordinai
res occasionnées par les événements du Canada,
de la Chine et de la Aléditerranée, ainsi que la
nécessité de maintenir des forces suffisantà pro
téger nos possessions étenduesont rendu né
cessaires d'aviser aux moyens d'augmenter les
revenus publics.
S. Al. souhaite vivement que l'on atteigne ce
but de manière aggraver le moins possible les
charges de son peuple et il a paru S. AL après
mûre délibération, que dans celle conjoncture
il convient que vous portiez votre attention sur
la revision des droits qui frappent it4)prod*uts
des pays étrangers. Ce sera vous de considérer
si quelques uns de ces droits ne sont pas telle
ment illusoires en fin de compte qu ils devien
nent improductifs pour les recettes, tandis qu'ils
sont vexatoires pour le commerce. Vous exami
nerez en outre si le principe de protection sur
lequel se basent une partie de ces droitsn'a
pas été exagéré au point de devenir la fois nui-»
sible aux revenus de l'Etat et aux intérêts dit
peuple.
S. M. désire que vous preniez en Considéra- 1
lion les lois qui régissent le commerce des grains.
Il vous appartiendra de décider si ces lois n'ag-
gravent pas les fluctuations naturelles des sub-
sistances. si elles ne doivent pas nécessairement
entraver le commerce et déranger la circulation
monétaire., si leur action ne diminue pas le bien-
être et n'augmente pas les privationsde la grandtv
masse de la communauté.
fcS.3VÎ^éprouvant la plus profonde sympathie
-■ê
tenaîït tu seras son humble servante, sou esclave..» Jamais, jagnais,
lâéhè a&assiu s'écria d une voix, altérée par les aoulFiançes et
et fut puiser de l'eau au fossé. Michel, se sîMïaîl mieux.. Cet oh l'injure1 sera bien vengée car je té niellerai Gand, je te moh-
homme m a p:is en traitre, disait-il, je mmétiais a lui lèglaiveàlam.iiii, trerai tous ceux gui "ont été témoins de ma .'honte, ma vie sera tigf»
au lieu de me combattre armes égalés il m a laucé celle (lèche qu il courte'pour* te faire expier Ion crime. Feiïime! tu as pu être l'épouse
tenait cachée. Linfame! Caline-loi, calme loi, mon %ien-aimé/lit^ yde Pierre dèWinter, la première bourgeoise de Gand, eli bien main-
Marie, Dieu punira ce méchant; il t'a protégé, toi^jl t'a sauvé la vie,'
pareeque lu est bon, pateeque tr m'aimes.-Gh.juaUjeûie sens biqn
maintenant dit Michel. Eh bien léjKtudit.jtf à-ie jalons,-tacl*h
de regagner la ville, et nous serons sauvés.
Le jeune Yprois rassembla ses forces, et l'aide
parvint jusqu'à la frêle enijha' calioil Mais là
lièrent de nouveau, il s'évanouit, Marie paient
la barque. Elle allait l'y Suivre après av>
priait-elle, o Vierge saitile, merci
c'est vous, mère dé fôieu, ^i
tout-à-coup une voix terri
avait reconnu la voix menai
sa main de fer touiLer sur
.la corde. La barque qui
rive.... A h, s'écria le G
vengeance sera, complète
lequel tu m'as outi âgé, et
«m?
s u îvi'îe q u éîqu e s' hono messe jeta'daus une bai que-pour lui por-^
r seBoinm,' -*