Jt 2 v% fiour la moitié de l'emprunt de 12 millions de dollars c'est tout ce que le gouvernement est parvenu émettre. Les journaux ne disent pasun mot de l'affaire Mac Leod ce procès commencera le 19 sep tembre et. suivant toutes probabilités, le ré sultat eu sera porté en Europe par le Great JVcs^er*, qui appareillera de New-York le 25. Un correspondant de la Gazette d'Augs- hourg lui écrit d'Alexandrie le 9 août, que Me- hemet-Ali a reçu la nouvelle de la réception faite Constanlinopleet que le vieux pacha, qui s'attendait pour son fils un pompeux ac cueil a reconnu que la Porte est encore livrée aux intrigues de lord Ponsonby. On lit dans le Courrier de Lyon l'oncet et ses complices condamnés dans l avant-dernière session de la cour d'assises du Rhône pour l'enlèvement commis sur la per sonne de M. Million, ont subi l'exposition sur la place de Terreaux. Collet et Gervais ont conservé un maintien en harmonie avec leur triste position mais l'au teur principal du crime, Poncet, a, au contraire, montré une rare effronterie il n'a cessé du haut de l echafaud de péroreren s'adressant la foule et en rejetant sur sa victime tout l'odieux du crime dont lui-même s'esit-rendu coupable.» On écrit de Lisbonne, 18 août Uji grand scandale a eu lieu samedi dernier la chambre des députés l'occasion d une dis cussion très-vive qui s'engagea avec le ministre de la justice et M. Ferrer, et dans laquelle le prepier avait appelé M. Ferrer rédacteur du Constitutionnel. M. Seabra demande au prési dent de rappeler I ordre le ministre quFdoït savoir, dit-ilque dans la chambre il n'y a que des députés et non des journalistes. Plusieurs cris l'ordre! l'ordre! se font entendre dans la sa Me on frappe spr les bancs, les députés ministériels s'adressent ;Rix chartisfes d'un air menaçant et se jettent les uns sur les autres; on prétend même qif. Jl. le ministre de la justice a*tiré un pistolet de sa poche pour s'en servir contre un député qui avait crié -: l'ordre Les dljputésde la gauche restent simples spectateurs de* cettb scèn'e le tumulte augmentant, le pré sident se couvreet la séance est suspendue cependant les querelles ne cessent pas deux, "députés se jettent sur M. Ferrer, deux autres sur M. Seabra, les cris redoublent, etM. le pré sident rentre pour clore entièrement la séance. Toute la capitale est affligée de cet événement..» Nous recevons le prospectus d'un journal nouveau intitulé la Patrie. La déclaration des principes politiques de cetlç feuille estgigpçe par M. Pagès(de l'Âriége), •dont tous les partis estiment et honorent le ca ractère-. Elle se termine par ces mots remarquables Nous prouverons au pouvoir qu'il existe un remède contre le monopole dont il se plaint; contre la licence qu'il redoute ce remède c'est la liberté. Nous croyons comme M. Pagès que la liberté suffit aujourd'hui la France pour reprendre toute sa grandeur Liberté de discussion Liberté de l'enseignement; Liberté électorale. Avec ces trois libertés, tous les maux de la France seront bientôt finis. Le Temps.) TRIBUNAL CIVIL DE BRIVES. Audience des 27 et 28 août. Présidence de M. Maillard. Les créanciers delà famille Lafarge et Mm° Lafarge, mère. Depuis longtemps, on attendait dans le pays ce débat qui doit être fertile en si tristes révé lations. Des conclusions signifiées depuis quel ques mois avaient appris qu'on repoussait la demande, formée par Mad. Lafarge mère, pour obtenir la révocation de la donation faite par elle au profit de son fils. On prétendait qu'elle s'était rendue coupable de soustractions nom breuses et qu'elle devait être déclarée héritière pure et simple de son fils. Cette articulation paraissait d'autant plus grave en songeant que tous les objets enlevés l'auraient été au moment de la mort de Lafarge et alors que la conster nation et le désespoir devaient être dans le cœur de la mère. La question légale 'sur la révocation de la donation a été débattue longuement et peu écoulée de l'auditoire qui avait, hâte d'entendre les accusations qui devaient suivre. Enfin la discussion .est arrivée sur cette par tie du débat et les accusations ont été formulées avec une énergie pleine de calme et de conve nance qui a produit la plus vive impression sur laudiloire. Me Lachaïul avocat du barreau de Tulle, a offert la preuve dans l'intérêt des créanciers des soustractions commises au moment du dé cès par la mère Lafarge. Ces soustractions sont de toute nature 1° 215,000 francs rapportés de Paris ont été enlevés, car ils sont arrivés au Glandier avec Lafarge et on ne les retrouve plus. m 2U Les titres et registres établissant la Société entre M. Lafarge et M. Buffières ont aussi disparu et leur existence n'est pas douteuse. 3° Une quittance établissant la libération de M. Lafarge envers sa sœur ne s'est pas retrouvée non plus. Cette pièce existait cependant et Ma dame Buffière$ demande une seconde fois le paiement de cette somme. 4° Le linge, l'argenterie, le fer, tout en un mot a été enlevé, des malles remplies d'effets ont été expédiées Fayes, des sacs pleins de divers objetsont été cachés aux environs du Glandier. Enfin M® Lachaud, en retraçant avec une élo quente indignation l'acte de celte mère qui va près du lit de mort de son fils forcer des ser rures pour s'emparer de ses papiers, en a tiré cette conséquence qu'il fallait que son intérêt fût immense et bien pressant pour lui faire ou blier ainsi les devoirs et les instincts de la nature. Choisissez, a-t-il dit Mad. Lafarge mère: vous avez commis avec effraction le plus honteux des volsou vous avez commis un acte lugubre et révoltant sans doute mais enfin légal puisque vous étiez héritière pure et simple. Me De Lamberterie, avocat de mad. Lafarge, a voulu repousser toutes ces accusations. Il a présenté un compte établissant l'emploi par Lafarge d'une partie de la somme de 25,000 fr., mais sur les dénégations de M® Lachaud, il a dit attendre pour compléter cette partie de sa ré futation que toutes les allégations de ses adver saires fussent connues. Quant aux autres faits, il en a nié la vérité et sur quelques-uns la pos sibilité, et il a cherché justifier Mad. Lafarge du bris de secrétaire en prétendant qu'elle seule avait des papiers dans le secrétaire et qu'elle voulait les soustraire aux regards de sa belle- fille. Quelques créanciers de M. Lafarge se disant cautionnés par la mère venaient se joindre elle pour demander la révocation de la donation en se fondant sur le défaut de transcription il leur a été répondu qu'ils n'étaient pas des cré anciers sérieux qu'ils avaient cédé aux sollici tations de Mad. Lafarge en venant lui prêter l'appui de leur nom, et Me Lachaud a dit qu'ils étaient tous trop honorables pour ne pas com prendre que leur concours était une faute, et il ne veut contre eux d'autre témoignage que le serment qui leur sera déféré sur la sincérité du cautionnement. L'affaire pouvant se prolonger encore deux jours pour les répliques ou le réquisitoire du procureur du roi, la cause a été continuée après vacations. Au milieu de tous ces faits, de tous ces dou tes qui surgissent du Glaudier, quel est l'hom me qui peut rester impassible et ne pas se de mander où est enfin la vérité Perle par le feu du Bateau vapeur Z Érie, 170 VICTIMES. Nous trouvons dans les journaux américains venus par YAcadia le récit de Iatperle horrible du bateau à.vapeur américain XErie, consumé f toutes les grandes routes qui se dirigent 'fers tragiie'. Les voitures est vrai que bes personnes étaient d'honnêtes marchands de Prague le hayt et le bas clergé ne se font aucun scrupule d'aller au théâtre p des'.née s transporter les voyageurs sont appelées Geseisthhft et de <?£rbtadfort peu au courant de la poli tiqué et des révolu- etÇqui plus est, d'assister un balet cette manière de vivre toute Wagen, voilures de société; les plus grandes'pefcycnt contenir 9 personnes, et sont attelées de 5 chevaux- A chamic station Ton change de voiture, et de chevaux; les staljôns sont fort éloignées, l'ont d< lire, de sorte cçPà chacune d'elles on fart tin repas et ubdrgistes '.mit de cette maniwjp un certain nombre r Sy v rc moyeu de transport que j'ai fail jtsaÇI poftr 1 Lcapitale cfc la- Moravie*'ftnague/»Ea distance t i est d.- a^OO li elfes,.et lorj I. la modique somme de 15 fg 1 T-» - gralemé ît dans fai» çonnaij i persoi litre hi [On n| Bous .trajet consi- tioris survenue^ en Europe depuis dix ans. En revaijobe, j'étïs occa-^ mondaine n'est l'objet d'aucun critique. sion de parcourir utfe roule assez longue en compagnie d'uu prêtre- Lorsque je fis cet hiver la route de Briinn Prague, les champs parfaitement instruit de tout ce qui éorfeérne la Belgique je dotlte t *-étaiénfccuqycrt$'de neige; pendant près de 40 heures que dura ce même que chez, nous l'on rencontre beaucoup d'ecclésiastiqj#s aussi Irajet, il nÎT cessa point un seul inslaut de neiger. Le service des Lien au courant de 1 IiistcSré et des af l'a ires de !a Bohême et de l'Au- voitures publiques a du reste toujours lieu même par les plus mau vais temps; les voitures sont très-légères et attelées d'excellents che- au trot des relais de 7 8 lieues. Lorsque la point d'entrave^ la circulation des voitures, on. très-haute eousidcraiiojfcux, yeux de sé|j:'corifreres d'Aile- fait usage des traîneaux, mode de voyage est très-agréableil est magne; il est généralement ivgk&comme iaualique et peif^écfairéb peu fâtigitahtet s'opère n vienne grande rapidité. Le clergé allemand', la raient point tolérées cl ]le\pagne^ les voya- btr'eux. A arçt le pre- |e trouvent dans uue férent de celui de nos tir profession, voire <Tun chapeau rond, d i pas dans un quant leur foncée, d'un pantalon on parcourt d'assez ce genredeebaussure est même le seul signi a, dit resteplus de |e tout intime de lier national sous le rsonnes inconnues j de ation avec mes compa- puvént résister aux ques- f'8et lorsque je disais [cation de rencontrer plus i est située la Belgique* 11 d'un ecclésiastique de celui d'un laïque. La soutane et le chapeau trois cornes y sont entièrement hors d'usage. Le clergé allemand ditlère tout autant du nôtre sous le rapport de la manière de vivre. Plusieurs journaux de Paris ont lancé l'analhême contre l'abbé de Lamennais, qui désireux sans doute de goûter un peu des joies mon daines de la sociétéa assisté cet hiver une représentation de Mrl,eRachcl. Eii Belgique toute la presse catholique s'est émue de ce que le nonce du St-Pèrea paru quelques instants, ur bal de la cour. En Allemagne on Beaucoup plus lolérantious o« rapporUTout prix* pu j Il n'ex toujours j de nature t« 4e Briinn Prague "traverse un pays riche, et qui pré- s*piïtôfcsques^n plusieurs endroits. Elle est bien en- ,dte pjhrre^ concassées comme toutes les routes jlée d arbres fruitiers, et des bornes très- avances. ."Cchaque descente un peu ra- tin écritcaû ,«pj?scrii d'enrayer les voi- ordon<-'•••! scrupuleusement c^t<4 îbht très-nombreuses, rjtà jj^ur cette 'opération. •réserver en route les voya- (AfauWJcislès de les exploiter. ée Ja muraille la carte des rents mets et des boissous- ml l Tii jVe> de 5<>rte que l'on mange jtrtx iiii i ne sont guère «tes"t^igOLits sont assaîson-

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Le Progrès (1841-1914) | 1841 | | pagina 2