NOUVELLES DIVERSES.
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*v
A 1
coi1 h8 i)e deuxième année.
M. Pasquier, professeur ordinaire; Pharmacie
théorique et pratique. Pharmacologie et Toxicologie,
mardi, jeudi et samedi, 11 heures.
M. M or el, professeur ordinaire; Matière médi
cale et Thérapeutique générale, lundi, mercredi et
vendredi, i 1 heures; Pathologie générale (au
second semestre).
M, I.ebeut, professeur ordinaire; Pathologie in
terne et Thérapeutique spéciale, lundi, mercredi et
vendredi, midi.
cours de troisième année.
M. Langlf.t, professeur ordinaire; Pathologie
externelundi, mercredi et vendredi, 1 heure.
M. Van Heuvel, professeur ordinaire Accouche
ments, maladies des femmes et des enfants, mardi,
jeudi et samedi, 12 heures.
M. Seutin, professeur ordinaire; Médecine opé
ratoire, mardi et jeudi, 1 heure.
M. Gluge, professeur ordinaire; Anatomie pa
thologiquemardi et jeudi, 2 heures.
M. Jacm art, prolesseur ordinaire; Médecine lé
gale et Police médicalelundi et mardi, 11 heu
res. Histoire de la Médecine, (au second semes
tre).
COURS DE CLINIQUE.
M. Graux, professeur ordinaire Clinique interne
Saint-Pierre)mardi, jeudi et samedi, S heures.
M. Seutin, professeur ordinaire; Clinique ex
terne, Saint-Pierre), lundi, mercredi et vendredi,
l) heures.
M. Van Heuvel, professeur ordinaire; Clinique
des accouchementsla Maternité), mardi, jeudi et
samedi, S heures.
M. Langlet, professeur ordinaire; Maladies des
vieillards l'Hospice de l'Infirmerie), lundi8
heures.
M. Van Cutsem, professeur honoraire; Clinique
interne Saint-Jean), lundi, mercredi et vendredi,
7 heures.
M. Uyterhoeven (A.) fils, professeur honoraire;
Clinique externe et des aliénations mentales Saint-
Jean), mardi, jeudi et samedi, 8 heures.
M. Lebeau, professeur ordinaire; Clinique in
terne et externe l'hôpital militaire), tous les jours,
8 heures.
M. Simoxart, prosecteur, guidera les élèves dans
leurs travaux anatomiques, l'hôpital Saint-Pierre,
tous les jours, de 1 4 heures.
M. Caroly, professeur honoraire.
M. Uyterhoeven père, prolesseur honoraire.
Nota. Au moyen d'un droit d'inscription de i5
francs et d'une rétribution annuelle de 200 francs,
ensemble 215 francs pour tons frais, les élèves peu
vent suivre tous les cours de la faculté dans laquelle
i(s veulent prendre leurs grades, et en outre/sans
aucune autre rétribution, les cours des autres facul
tés qui sont exigés par la loi pour l'obtention du di
plôme duquel ils aspirent.
L'ouverture des cours, pour le premier semestre
de l'année Académique i84i-i84a, estfixée au mardi
5 octobre 1841.
a
Le présent programme a été arrêté le 24 juillet
1841. f-, l
L'Administrateur-Inspecteur, VERHAEGEN aîné,
Le Recteur, VAN MEENEN.
Vm et approuvépar le Conseil d'Aministration de
TUniversité, dans sa séance du vC juillet 1841.
Le Bourgmestre de Bruxelles, Président,
Chevalier WYNS DE RAUCOUR.
Le Secrétaire-Trésorier, Ch. N. Oulif.
On lit dans la France
Il y a un peu plus d'un an M. Guizot, am
bassadeur Londres, écrivait la lettre suivante
M. Thiers, alors ministre des affaires étrangè
res
Lord Palmerston a vécu longtemps dans la
confiance qu'au moment décisif, quand cela de
viendrait sérieux, la France céderait et ferait
comme les quatre autres cabinets. A celte con
fiance a succédé celle-ci les quatre cabinets fe
ront ce qu'ils entreprennent; la France devien
dra tranquille, et. l'affaire faite, malgré et après
l'humeur, la France rentrera dans ses bonnes
relations avec l'Angleterre. La paix de l'Europe
n'aura point été troublée, l'Angleterre et la
France ne seront pas brouillées, et l'Orient sera
réglé comme l'Angleterre l'aura voulu. C'est un
défilé plus désagréable que dangereux.
Tenez pour certain que telle est la confiance
de lord Palmerston et celle qu'il a fait partager
ses collègues.
Tout ce que prévoyait M. Guizot s'est réalisé
de point en point; les quatre cabinets ont fait
ce qu'ils avaient entrepris, la France boudé,
puisaussitôt que l'Orient a été réglé comme
l'Angleterre le voulait, la France s'est laissé dé
boucler, et, de par M. Guizot. la voilà qui triom
phe du replâtrage de l'alliance anglaise. Si
M. Guizot nous voue héroïquement humilia
tion ou la honte, toujours et partouton ne
saurait du moins lui reprocher d'avoir manqué
de prévoyance. On se moquera de vous, nous
a dit l'ambassadeur: et la conduite du ministre
prouve que l'ambassadeur voyait parfaitement
juste. Qu'y a-t-il donc d'extraordinaire si nous le
voyons aujourd'hui entonner une hymne de foi
et de triomphe, propos des congratulations
que lui adresse le ministre anglais
Comme il sonna la charge, il sonna la victoire
On mande de Falaise, que l'opération duré-
censement vient de donner naissance dans cette
ville une variété d'opération industrielle, dont
les habilans de Paris ont déjà entendu parler.
Des individus fort bien mis se sont présentés
dans plusieurs maisons, armés d'un gros livre,
pour rechercher le compte exact des portes et
fenêtres, et ont signalé leur passage dans les
plèèêi qui s'ouvraient devant eux par l'enlève
ment de. quelques objets mobiliers leur con
venance. La police locale est sur les traces de
Ces voleurs au recensement.
On sait les injures de toute espèce que la
Presse accumule contre M. Laffitle au sujet de
l'affaire de la Plâlrière.
M. Laffilte disait dernièrement ce sujet, avec
cette bonhomie spirituelle qui lui est propre
Je ne vois pas clairement l'avantage que mes-
sieurs de la presse ministérielle trou vent faire
passer pour un escroc celui que tout le monde
a appelé le fondateur de la dynastie de juil-
let.
Les Anglais, qui parlent tant de ce qu'ils
ont fait depuis trenle années pour faire cesser
le trafic des noirs ne se sont pas montré tout
fait aussi philanthropes dans leurs vastes pos
sessions asiatiques. L'esclavage y est organisé
comme aux Indes occidentales et s'entretient
par les mêmes moyensc'est dire par les nais
sances, les mariages, et surtout pour les ventes.
Le père vend ses enfantsle mari vend sa fem
me et, dans une population misérable de 70
millions d'habitans, l'Indien libre aliène souvent
sa liberté pour ne pas mourir de faim. On lit
dans un rapport qui a été mis récemment sous
les yeux de la chambre des communes, que
dans les seuls districts de Changulpore Bebar,
Palnaet Shahabad, qui comptent 6.802,000
individus, il existe 170.356 esclaves, 250 pro
priétaires anglais en ont 2,000 environ. Une
dame qui vit seule, en possède 1,400. Si plus -t
tard comme il a déjà été question, des esclaves
indiens sont transportés dans des colonies loin
taines on pourra peut-être expliquer le but
dessacriHces qu'a faits le gouvernement anglais,
et quid'ailleurs comme on le sait ont eu jus
qu'ici de si faibles résultats.
On lit dans la Gazette d'État de Prusse
sous la rubrique Varsovie 23 août
L'empereur aT l'occasion du mariage du
czarévvilschfait remise aux habitants du roy
aume de Bologne de sommes considérables dues
au trésor et dont le total s'élève 16,774,375 fl.
12 gros.
Le manifeste impérial fait grâce 9,755 per
sonnes condamnées par les tribunaux civils
dans ce nombre on compte 7,817 chrétiens et
1,939 juifs.
Un ukase impérial prohibe entièrement l'im
portation de la poudre étrangère dans les pro
vinces transcaucasiennes aussi bien par les fron
tières de Herse et de la Turquie que par la mer.
LA NOBLESSE ET L'INDIGO.
On a vu des rois épouser des bergères, de
nos jours nous voyons des comtesses épouser
des... teinturiersAh! Dieu ne plaise, que
nous veuillions ici, attaquer le principe si noble
et si rationnel de réyalité pour touts et envers
touts. Ce principe conquis au prix de tant de
sacrifices depuis 89 jusqu'à nos jours, et tenté
sur les bases indestructibles de la civilisation
moderne est trop conforme nos idées pour
que l'on puisse nous soupçonner un instant d'en
Uuf histoire Il y a une histoire. A ous aile-/, me la'raconter.
Volontiers. Pour cela", je lie me laissas prie; Je voudra)^ là
Il ter du liai/ d un toit, et que toute la Lqti aine, toute la France,
r lalerre fm là jxiur ai'iuUndre.
i jl t moi nous sommes ce <;u'oti tppêll# paystgus
- ,1'lùml, plu- de vin J.Jieoès A iri,aupreid'Epinal tin,
Darney pour Justice* dt pix.it Mi recourt pur,
'ne nous srimme$ jamais qui'.lfX,' Jt'mais nous
sdrpuis notre enfance, J'avàit beau avoir trois
J a Cuit déjà des celte /•poqirèvU'»is fois pJns d esprit
•il coi||iie *111 inslinr coijime nfe révéla lion qui lui,
11 bois la placé K^uVcràit des frais* s,
d. En grandissant, d en fut dejaiénfc pour le
1 "il fallait remuer un hloc de 'piern^iHi'aronc d'arbre,
.ijours une certaine manière de l'attaquer, il plaçait le
iileure place, et le poids devenait moins lourd. Que de
iccotirci ou rallongé le uianche de mon fléau, de ma
tant même; monsieur, avec le même outil, je nie sèn-
reuient forl et j abattais le double de besogne. Chaque
1, fait l'office d un levier; il en faut calculer juste la pro-
loujours été vraiment l'homme du levier? Aussi, voyei-
ha hit lté écouter chaque parole de Jean-Joseph com-
p mut d'Evangile. 1-e jour où il ui'a dit qu'il serait plus
rapprocher de Nancy, qu'on y cultivait mieux, qu il
apprt iidre.j'ai tourné sans sourciller h s talons au clo-
j'ai suivi Jean-Joseph, et j ai passé des A osges* dans la
sut vrais aux quatre coins de la France. Je le-verrais se
euétren'iaip©rfe de quel étage, que je nie jetterais
cou vaincu que ce serait I action la plus raisoiiuable
nous employer ensemble chezJe même m*i-
terme que je pourrais vous mouircr du doigt,
pour peu que Sons eussions gravi le petit coteau que vous voyez-
là-bas vers* le couchant Pai une matinée de l'a vaut-dernier ptiii-
têmps, il y a eu hier seize mois et une semaine (les malades comptent
les jqurs) j 111ms labourions tous les deux une grande belle pièce. Sa
charme mor<Uit par la dioile et la inieunespai la ga ne l mî, d^mauire
ce quechaq 11e nouveau sillon erênSé mnis^pprochait ruade fau-
f marchaient depuis une nSïre ait-pluseï déjà lai
ne puis pas vous dire quelle étrange douleur j'avais éprouvée ici
dans le creux de 1 estomac. Cela n'avait duré qu'une seconde, mais
cela été horrible, absolument comme si l'on m'y eût enfoncé la pointe
d'un clou rougi au feu. Jean-Joseph eut besoin de me faire mille
choses avant dé me voir revenir un peu moi.
Quand le désordre fut réparé et que nous cherchâmes la cause de
la catastrophe, nous découvriines que le soc avait heurté contre un
-'années
sienne aviit l'avantage de. piès dl- deux pillons. J'étais piquç car damné bloc de pierre qui était enfoui là depuis des milliers dJHHI
pour pousser nu soc droit et firme, je vous prie de croire que je ne dit-on. Plus tard, nous l'avons transporté la ferme les maçons eu
suis pas manchot niais ce diable d'Iiommè a un secret pour a. 1er-en ont fait L jnerte angulaire d'un bâtiment. L'autre jour, il est venu uu
I I M '.ii m. IV*1 O A I 1. I 1 IV 1 III* 1/ t
tout mieux et plus vite qu
argileux, tenace,, compacte,
donnait lieu soupçonner
de confiance, encourageant
pu voir qu'en Lorraine
inèinc douze nos lourdes
de son fouet, et tout cela
U mon côlé, je pesais de foui
Tout coup un choc stirviéM
van table choc. Les.traits, les harnais
pus eu mille endroits. L'âgecelte
Nous âvîons afWiAtà tixr sot»
ijou pierreux, eL où rien ne
encontre. Aussi j y allais'
fehevaux. A ous#avez
jusqu'à dix et
r les émrustiriait
îpas. Oc
anche*
lus épi
aient ru
Tfe qui est cou
l'échiné de la charrueen était courbée et demi brisée; figuu
vous volu* canne que vous auriez essayé de rompre sur votre genou.
Jugez quel «onlre-coup j'avais ressenti dans îout mon pauvre corps!
RI .1 ..«t.. t .V 1 1,1 k I I t 'k *k t kl 1 I .li. nik I k Ikl'ATI T\ 11 t* J.l
rSles deux lîTaius lâcheu ni 1 mstaut le double manchet on pour se
porter sur le creux de mon estomaclaissant chai rue et chevaux al-
1er la débandade Aux cris que jette le conducteur, Jean-
tourne la tetede notre cote. En voyant ma charrue sur le flanc, mes \-Wjjwlix 0,60
bourgeois de Naueipnur le visiter. 11 l a regardé àussi tendrement
quou regarderait une Q*aitresse; il l'a frotté aveesou mouchoir pour
Hfcttoyer une douzaine de pet>Ls creux qu'il a appelés de l'écriture.
Jl rj. mesuré daus tous lés spns i\ l'a dessiné. J'ai dû lui raconter
fians les uioiiîdres détails mon affreux accident. Après quoi il a fallu
le conduire d^nsje champ, lui .faire toucher du doigt la place même,
nteii recoruid#nçant chaquu pas jnqn histoire, lia fini par me dire
icc était u||k "fiH^îlniiiepr ppqjrmoi,, que ie devais ni eu réjouir,
#e"ifiel. N'eût été une piece de
W"'1 ma aonàëàfourtwiy,
U'til1"'':*..
til'.nu ut. t.ç 'uiuir.ut j>- u'.ii
monient où l'on acoiflflv uu l»r>Aiiii juidrc l«,soiuuu-it
ut'A qut- i'av.ii. essayé He Dlallg. r.
a,e pouvoir oomlunerpo.^ SArf.wJo'oul. t.', si abus que j'ai
bflraiDlc joug d taysoscplIl s inquiétaitil
tid i bien qu'il s'efforçât de son|
vite que
huitchevaux demi déshabillés, les oreilles dressées, le nazeau ar- pieurésrl
dent qui commençaient se quereller, et moi qui ne bougeais pas fois sud
plus qu'une statue, il accourt. Il me trouve la figure paie; effarée, les dans la
yeux éteints, regardant sans voir; nies dents claquaient, mes jainhes demi i
tremblaient, cl mes deux uiaini n'avaient pas quitté ma poitrine. J* que lé
des t(aches vi 70
S1 en conser vai'Do
OU h.,.;s
S boeyfs par
r une maladie violente, une
vous couclièmour une bonne
ihe^ou^tle huit jours vous êle»
retrouver chaque matin
j -*èt s'çn aller en détail; sentit
xxtte année de soins et de tran-
I