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NOUVELLES DIVERSES.
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Ordonne en outre qu'ils demeureront en état
de liberté provisoire en ne sortant pas toutefois
de l'enceinte de la ville de Bruxelles.
On admire en ce moment Ostendele
yacht brick de guerre Reine Amélievaisseau
royal de France, commandé par le lieutenant
«le frégate Grarnmont. Ce bâtiment attire une
foule de visiteurs auxquels les marins font l'ac
cueil le plus gracieux et donnent sur toutes
les parties de ce superbe navire tous les détails
désirables, avec une extrême complaisance. La
chambre que le roi et la famille royale de France
occupent, quand LL. MM. sont en mer. est
d une élégante simplicité et d'une propreté sans
exemple. Ce bâtiment, monté par 32 hommes,
se distingue tant par la tenue de son équipage
que par la discipline qui règne son bord.
M. le ministre de la guerre vient d'infor
mel- MM. leSgénéraux commandant les divisions
territoriales qu'à l'avenir aucun étranger ne
pourra être admis au dépôt du 8e régiment de
ligne. Les déserteurs hollandais, qui seuls pou
vaient encore y être incorporés seront désor
mais comme les déserteurs (l'es autres puis
sances a voisinaut Ja Belgique, di rigés par feuille
de roule et par la voie la plus directe, sur la
frontière du pays où ils déclarent vouloir se
rendre.
'M
CONSEIL DE GUERRE. - DUEL.
\oici le texte du jugement rendu par le
conseil de guerre du Brabant dans l'affaire
(due?)desdetriL maréchaux-des-ta° is des guides
fait
Attendu qu'il est constant q&e les blessures
du marée bsd-des-logis Colard s»n it le résultat
d'un duel toutes les règles on t été scrupu
leusement- et' loyalement suivies <el dans lequel
les deux ad Tersaices coururent les mêmes
chances et les i. "««nés dangers.-i
'Attendu qu'u. ie '*roP, grande su sceptibilité
cTun sentiment bic iionorablechez un soldat,
puisqu'il est la fo.'« première vertu et son
premier '.evoir, le .sentiment de I konneur, a
seul annulé les adversa ires sur le terra in.
«t Attendu qu honorable dans son pruacipé, ce
duel n'a pas eu de résultat fâcheux puis. qu après
quelques, fours le blessé a pu se peutenter
l'inspection.
Endroit.
1° Attendu que les premières ordonnances
reiuîvs en France sur le duel avaient déj établi
dei 'dislinqtious dans leur application entre
ceux ayant droit de porter les anses et les
autres sifjéts du royaume -• 1
Attendu que la loi du 8 janvier 1841 qu'on
invoque n'est point applicable au duel entre
militaires
Qu'en effet, lors de la discussion de celte
loi, le projet de la commission du sénat por
tait un article ainsi conçu Art. 21. Les
dispositions de la présente loi seront applicables
aux belges militaires, ainsi qu'aux étrangers
v au service militaire de la Belgique,
Attendu que la suppression de cet article
prouve suffisance que Le législateur n'a point
voulu étendre l'armée la disposition de
cette loi.
Attendu que ce système reçoit une nouvelle
force en présence de la jurisprudence constante
de la haute-cour militaire dont les arrêts-ac
quittant les prévenus de duel sont basés princi
palement sur des motifs de haute moralité et
d'un ordre supérieur aux préceptes de la foi.
2° Attendu en second lieu et pour le cas où
le conseil de guerre reconnaîtrait l'applicabilité
de la loi du 8 janvier 18-41.
Attendu que cette loi rangeaat le duel au
nombre des délits le sounet aux principes
généraux qui règlent l'existence des crimes
et délits.
Attendu que pour qu'un délit seit imputable
son agent il faut 1° que celui-ci ait pu connaî
tre l'existence du devoir, la nature de l'acte en
soi 2' qu'il ail compris que ce fait était de na
ture violer ce devoir, 3° quilait été libre de
ilecoinmeltre ou de s.en abstiner. Kossi. Traité
du droit Pénal. 139.)
Attendu que ce» .trois conditions manquent
dans l espèce, qu en-effet si l'on considère 1°
l étal de la législation actuelle jusqu'au 8 jan-r
vier L 41.; 2" l'opinion universelle de tous les
peuples qui, dans certaines circonstances et eu
égard la position sociale du soldat, fait du duel
un devoir, 3" que La loi militaire, qui, compre
nant que la position du soldat lui rend impos
sible la connaissance des lois qui le concernent,
ordonne que lecture soit faite de ces dispositi
ons ceux qui embrassent la profession des
armes et que dans l'espècecette loi du 8 janvier
1841, si intéressante pour notre armée, na été
portée ni directement ni indirectement sa
connaissance.
4° Que la position du soldat placé entre le
rléshonneur et le mépris de ses camarades,
l'abandon de son emploi s il refuse de se battre
«t la peine légale s'il se batne lui laisse pas la
liberté pour le rendre responsable de son délit.
Attendu que par ces considérations et autres
les prévenus n'ont pu connaître 1 existence du
devoir ni la violation de la loi et que la con
trainte morale qu'ils ressentaient ne leur a pas
laissé une liberté d'esprit assez grande pour agir.
Par ces motifs le conseil déclare que la loi
du 8 janvier 1831 n'est pas applicable dans l'es
pèce et renvoie les inculpés des fins des pour
suites dirigées contre eux.
A la suite d'une violente secousse de trem
blement de terre dans l'Inde, une montagne
a été renversée et jetée dans la rivière Atloek
et a ainsi entièrement arrêté le cours de celte
rivière. Mais les eaux ayant pris leurs cours
naturel sur l'un des côtés de Ja montagne, se
sont précipitées avec force dans les enviions de
Tolooka de Balan qu'elles ont totalement sub
mergés. Le 9 juin, il y a eu une telle crue d'eau
dans l'Attoekque la montagne qui occupait
son lit a été entraînée et que la rivière a repris
son cours naturel. L'eau venait avec tant de
force, que le pays, cinq milles de distance
des deux rives, a été submergé et que beaucoup
dhabitans ont péri dans les flots. La plupart
ont été obligés de quitter précipitamment leurs-
habitations et de se réfugier sur les hauteurs.
Le Qusba de Khyrabarl avec sa forteresse a été
emporté par le torrent, et il n'en reste plus uu
seul vestige.
La salle du Palazzo publico (hôtel-de-
ville) de Boulogne, où le tribunal tenait ses
séances, s'est écroulée le 29 août; c'était heu
reusement un dimanche et le tribunal ne
siégeait pas.
Il paraît en Angleterre 469 journaux dont
111 Londres, 214 dans les comtés d'Angle
terre, 70 en Irlande 66 en Ecoaseet 8 dans le
pays de Galles.
Un accident affreux est arrivé le 7 au
matin sur le chemin de fer anglais le Great
Western. Il paraît que la chaussée a cédéce
qui a fait sortir la locomotive du rail elle a en
traîné les voitures ajirès elle et quelques-unes
ont été mises en pièces. Un grand nombre de
voyageurs ont reçu des blessures très-graves
nous n'avons pas appris qu'aucun n'ait péri.
Les dernières nouvelles de Londres, nous
apprennent qu'il y a en ce moment dans les
entrepôts libres de l'Angleterre 1,500,000
quarters de blé et de farine étrangers, (environ
4 millions et demi d hectolitres.)
On écrit de Londres, le 10 septembre
Un choc terrible a eu lieu hier sur le chemin
de fer de North-Union six milles de Preston
entre un convoi de charbons et la voiture qui
eut-être.
cr.UA du premier médecin ont laissé l'ulcère se former, Jout son
aise; les drogues violentes du seeJnd médecinl av.ieut, J>rof<mjé-
ineut irrité; l'eau fraîche la source l'aide au contraire se cica-
t triscr.
Je cioh moi qu'après le doigt de Dieu, ce <|ui a<
e me guérir, c'est la joie quej'épqwive de la
nue trouver J.âf-Joseph car, Monsieur, on na pas tardé A jârfcr
de sa charrue d «lis toute la c(Hitréc,«iohffijh cela ddMt êiri;. Iles «à-
et lui <uit Jait CorapliOient.
t fci.ttrt, c'est tïh tiojkn'tèSJojJliêiite:; un
le/qfii a diué-p/cc M. lesWIa-pré^-t*t tous les.
as tu.pés du département. S6t l'ayuoijce deJS jpur-
i Ici plus de deux mlUç pefapmftj^ut-elre pour
je ■- atyourd t.ui, comme dLpison, ce n'est
îluieUr de conduire* tTouU Cl>«t;a^A-Saii"A
italn de 31. Jeon*Joseph GrwxjJ. v
inspira au Parisien le désir'de voirait; j» #a-fameuse
laquelle il s'était montréd'aÊord sauvagement insou-
il S, leva du petit tertre, non sans avoir serré avec clialeui, en
reconnaissance, la tnain du malade ou plutôt de l'heureu:
eut. Celui-ci ne le suivit pas, l'émotion d'une telle journée
peu fatigué,-etle repos absolu lui était nécessaire; Le Pari-
eoin ttt .se mêler un groupe de curieux, qui devaient être des
monuuaiidables, juger par le ruban rouge qui brillait boii
l^v de boutonnières. 11 y eulciidit des personnages, qui lui pa-
docles, apprécier l'invention soumise leur examen,
lienjs, dit uu premier docte, le sage Calon, qui, tout sage
•tait j «c tort de lie pas croire au progrès, se plaisait citer
d'un'vieux cultivateur romain iVe change pas ton socou,
«ette.iusinuatipii perfide que l'aristocrate Caton décochait surtout pelle aux hommes de bonne foiqui ne reconnaîtra, dans l'œuvre de
l'adr<s^e de 1« classe .plébéicuue. Je .me réserve de lui exprimer eu M. Grangé, la confession d'un transfuge abandonnant le camp de U
.muHîparticuJier ma vive satisfaction de oe qu'il acomme moi, con- charrue avant-train pour passer dans mon camp, dans celui de l'a-i
^cré-^^veillesà 1 antéîioraUcMi tlela charrue «imposée, c'est-à-dire raire? Son œuvre est une araire déguisée M. Grangé doit être con-
a avant-trainqpel'oif commençait en France beaucoup trop né- sidéré comme mou disciple.
•..gliger pour' sa, rivale /la charrue simplV -ou l'araire." Au surplus, je Uu troisième docte parlamais du moins sans y mettre de vanité
saisirai celte occasioud'évous apprendre q'de le système clcM. Graugé personnelle, salis s'occuper d'introduire son moi'dans l'affaire. Il ne
a la plus grande analogie avec cc'rtaise invention dont j'ai èliez moi fut que lourd; ou ne traite pas d'agriculture eu style de madrigaux.
..•ir pûr'tefeu-Ufe.- Il y a dix ans que j'ai eu l idée de *Unfe allure bovine est même une grâce de circonstance, u Les an
nulent la-même idée f mais/flous co est eiens, dit-il, si noùs en jugeons par leur araire, qui paraît s'être con*
e, les itb'es vwts l'ouï millent au cehteaUj sanjrqu'ôfi serve jusqu'à nos jours daus les montagnes du midi de la France,
rs, tempus, eh eu! tempuit^ôPenexé- prolpiig^jent l'âge ou la haije ou la flèche de celte araire jusqu'au
wy'. joug fixé surJe front de leurs bœufs. Ce systèmefaisant pour ainsi
que j'estime avaiïf tout, dans X dire. corps avec eu,^ forçait la charrue suivre la direction qu'on leur
montre pruFondéëïe
M__
une ligne pafall.èle au tt-rraifl I cxtrcîmité de l'âge et la partie snpé-
ur initier pins catcg
i ixientconserve ton même système de
lieuu useinentJean-Joseph Graugé ne s rat point arrêté a
los
Tcfpênsée
3kî. Graugé,
ai*Jrhé r..«-1
cufa.T ..ne!
«r Messieur>, rlTt un 'se^imi
la tentative déM. G-cungé, c
nétré desdhéoffûs que j'ai été
ans, il ans mes liçmbre
èietës d'agiTCulture du
fruit, ptiisqu'enfin v«ici M.v£ri nid;é qui se décide ine'^- I en prati
que certaines de mes théyries les pl Mi tantes. Il sufiit, pou ri
s'en couvaincie, de rclirelineg dilKfienls tué moires; c'est uu appel lu
que je fais vos conscientes. Relisez, Messieurs, relisez, de grâce,
avaut d'asseoir une opiuibn définitive sur la charrue qui nous est ji
présentée vous et moi. Ou prétend que la pensée dominante de
M. Grangé a été l'amélioration de la charrue avaut-train erreur!
Messieurs, erreur dont il est facile de deviner le but. Je soutiens,
moi, que si M. Grangé, tjui, en ce point, j'en conviendrai, niais en ce
poiut seul, s'écarte de meî'théories, a couservé un avant-train, c'é.qj
par une sorte de timidité c'est line concession aux vieux préjugés de
la contrée où il a reçu le jour, où s'est écoulée son enfauce. Monsieu
Grangé n,'a pas osé arborer franchement mon drapeau; mais j en
profond ériae lit pé^é .^onnait,; et le laboureur e» appuyant sur le talon du sep, au moyen
qièV dép'uis "trente pianclie tnaintyriànht,iâ âarface inférieure du soc et du sep dans,
académies et so- une ligne parall.èle au terra'in i extrtîrnilé de l'âge et la partie supé—
ont porté leur Aure dûTép s^nglanaient pâr*uiio mortaise que l'on ménageait as-
introduisait un-coin on put ouvrir qu resser-j
èt'ie sep on donnait ainsi vo-
eau^oc, c'esb-à-dire qu il creusait plus ou
e direction aura probablement duré
é^les chevaux pour le labour. Faute
d^attelagc qui oflrit la même-
aura imaginé de recourir
par sou poids et ses roues,
1 a permis de diriger
allure plus libre que