3 FRANCE. - PAfiis. 1 fait le service des voyageurs de Chorley Soulh- port. A cet endroit le chemin de fer traverse la route ordinaire et sur les côtés sont placées des barrières que Ion ferme lorsqu'un convoi va passer. En celte occasion le garde avait négligé de fermer ces barrières et les deux chevaux du limon de la voiture se trouvaient déjà sur le railway lorsqu'un convoi de charbons qui rou lait avec une vitesse incroyable est arrivé cet endroit même. Les deux chevaux ortt été tués sur le coup, la voiture mise en pièces, un des voyageurs a été enlevé 40 toises et est mort immédiatement et les autres au nombrede neuf ont reçu des blessures qui pour la plupart sont d'une gravité extrême. Une des femmes les plus distinguées de l'Angleterre justement célèbre par ses écrits et célèbre aussi par un procès indigne dont toute la honte est retombée sur ceux qui l avaient provoqué, la petite-fille de Shéridan, M1'8 Nor- lou vient d'adresser une lettre aux journaux de Londres pour contredire la nouvelle qui avait été faussement répandue de son prochain début au théâtre de Covent-Garden. EXTERIEUR. Voici un fait grave donl on garantit l'authen ticité et qui a eu lieu l'occasion des troubles de Bazas L'ordre avait été donné au détachement du 10e de dissiper tout rassemblement et toutes les personnes qui s'arrêteraient pour lire les écrits affichés sur les murs des places et des rues. Un officier obéissant sa consigne invita plusieurs individus qui se présentèrent succes sivement pour lire une affiche se retirer et sur leur refus les fit conduire en prison. Celle injonction ayant été faite un huissier qu'on nous a nommé,celui-ci résista; l'officier, exaspéré sans doute, voulut lui donner un coup du plat de son sabre, mais par un mouvement involon taire il frappa du côté tranchant et coupa un doigt au malheureux huissier. Qu'on juge de l'irritation de celui-ci; il s "élance sur l'officier et lui arrache les épaulettes; il se se rait porté sans doute des voies de fait plus graves, et il en fût résulté un grand malheur, si l'on n'était venu mettre fin celte déplora ble collision. [Gaz. de France.) Les nouvelles reçues de Paris aujourd'hui sont de la nature la plus grave. De nouveaux troubles ont éclaté dans les provinces Cler- mont-Ferranda été le théâtre d une émeute telle que le départ et la réception desdépêches n'ont pu avoir lieu. Paris lui-même a été effrayé sa medi soir et dimanche par des rassemblemens d'ouvriers, et hier pendant que le 178 régiment faisait son entrée Paris, un assassin a tiré un coup de feu sur le duc d'Orléans. Le cheval d'un officier supérieur a été tué celui que montait le général Schneider a aussi été atteint. La garde nationale de Toulouse qui- vient d'être dissoute, était peu près la seule qui restât organisée daus le Midi. Celles de Lyon Grenoble Marseille, Nimes et Avignon, n'existent plus depuis long-temps. Voifà, com ment la loi est exécutée, ainsi que 1 article de la Charte qui place la constitution sous la sauve garde de la milice citoyenne; {Gaz. de France*) On sait que la garde nationale détartrés a été dissoute pour s4Hre,permis une félicitalion l'a garde aàtiouale^l^fQplouse l'occasion de sa coijdfii^L<lsâfiB lÉdémiei troubles. Il parait que cdB lion n'a pas produit' car nous apprenons qr de la garde nationale signer des adresses louse. Le pouvoir âg'^ tionale de Paris. av.fec tre celle de Te quera pas sans seiller, au risque dans laIposition aînée, en 11127, lorsqu'elle a dissous la garde nationale de Paris. Nous attendons sans crainte le ministère cette nouvelle épreuve. Le roi et sa famille sont peine installés Saint-Cloud, et déjà l'on remarque autour de cette résidence un grand luxe de forces mili taires. On a fait venir des pièces de canon dans la caserne contiguë au château, et l'on pourrait en outre, rallier promptement les nombreux régimens qui sont cantonnés Versailles, Sèvres, Saint-Germain, Rueil, Nanterre et Courbevoie. Le nombre des surveillans encore été augmenté d'un grand nombre de préposés ce service, mandés de Neuilly, Versailles et Paris; puis la brigade du sieur Trossard, cette brigade de sûreté qui éclaire la route quand Louis-Phiiippe sort, a également été renforcée. Les rondes pied et cheval se font par la gendarmerie sur les deux rives de la Seine, en face Saint-Cloud et Boulogne, et le pont est gardé par un poste nombreux qui débouche sur les routes de Paris. ANGLETERRE. londres. Voici enfin la liste complète et exacte du nouveau ministère anglais Cabinet. Le duc de Wellington premier lord de la trésorerie; sir R. Peel lord-chjncelierlord Lyndhurst chancelier de l'échiquier; M. H. Goulbqrnprésident du conseil lord Warn- cliff; lord du sceau privé; le duc de Bukingam, seerélaire-d'état de l'intérieur sir J. Graham affaires étrangères lord Aberdeen seerélaire- d'état des colonies lord Stanley, premier lord de l'amirauté; le comte d'Haddingston prési dent du bureau de commerce le comte de, Ri- pon, secrélaire-d état de la guerre sir H. Har- dinge, trésorier de la marine, et payeur général des forces du royaume, sir E. Knatchbull. Directeur-général des postes lord Lowther; chancelier du duché de Lancaslrelord G. So merset; bois et forêts, le comte de Lincoln; grand-maître de l'artillerie, sir G. Murray; vice- préddenl du bureau de commerce et directeur de la monnaie, M. W. E. Gladstone secrétaire de l'amirautél'honorable Lidney Herbert se crétaires-adjoints de la trésoreriesir G. Clerk et sir Th. Fremantle; secrétaires du bureau du contrôle, MM. W.Baringet J. EmersonTennent; sous-secrétaire de l'intérieur, M. C. M. Sulton: sous-secrétaire des affaires étrangères, lord Can- ning, sous-secrétaire des colonies, M. G. W. Hope lords delà trésorerie; MM. Alexandre Pringle, H. Baring, J. Young, J. Milnes Gaskell; lords de l'amirauté, sir G. Cockburn j l'amiral sir W. Gage sir G, Seymonr le capitaine Gordon M. Li. Corry mUnitionnaire de l'ar tillerie, M. J. R. Bonham secrétaire dé l'artil lerie, le cap. fealdero inspecteur-général de l'artillerie, le colorai Jonathan Peel attorney- général, sir F. PqUo<^;;-rsdl liciteur-généralsir VV. Follett juge-avocat, le Dr Nicholl gouver neur-général du Canada, sir C. Bagot lord- avocat d'Ecosse, air-W. Ude. Irlande. Lortl lieutenant. le comte de'Grey; lord chan- cêfi^iè.sjr E. Luigden secrétaire en chef, lord Eliot attorney-général, M. Blackburne solli- cilcur-général, le sergent Jackson. !j la reine. Lord_ehambelJ|(®le comte Delawa\ vd première dame d honnpur), la duchesse de Buccleugh dames de la chambre, la mar quise de Camden, lady Lytlelton, lady Barham, la comtesse de Charlemont. Maison du prince Albert. Premier gentilhomme, le marquis d'Exeler sergent d'armes, le colonel Perceval maréchal adjoint, lord C. Wellesley. HOLLANDE. On écrit de La Haye9 septembre L'examen des budgets pour 1842 et 1813, dans les sessions de la seconde chambre des états-généraux n'a nullement répondu l'at tente que l'on s'était formée quant aux prin cipes d'économie et de simplification que l'on désirait voir introduire dans le gouvernement. L'on s'était figuré que les ministres mettraient profit les nombreuses observations faites par les étals-généraux, lors de l'examen des budgets antérieurs, et particulièrement du dernier bud get mais l'exception de la balance qui existe au bjudget actuel entre les receltes et les dépen ses de quelques administrations particulière ment du syndicat d'amortissementil n'y a de différence entre celui-ci et de celui adopté pour 1840, qu'en ce que les dépenses de presque tous les ministres sont augmentéessaus que l'on remarque le moindre acheminement vers un système de simplification et d'économie. L'on va disant que les états-généraux ont toujours insisté sur la nécessité de ramener l'é quilibre eulre les recettes et les dépenses du royaume; cependant, jusqu'ici, cet équilibre n'existe qu'en apparence, tandis qu'en réalité les dépenses ne peuvent être comblées par les recettes. Malgré l'opposition que le bucîget a rencontré auprès de quelques membres et les nouvelles observations auxquelles il a doDné lieud'au tres membres ont cru devoir approuver le chiffré des dépenses proposé pour les deux années afin de mettre le gouvernement même de mieux régler sa marché et l'avenir d'effectuer d'im- -j portantes améliorations. {Handels^ct.) AFFAIRES D'ESPAGNE. Ambassade de France Madrid.Une let tre de Paris, publiée par le Correç Nacional porte que là reine Christine qui avait été en cor respondance suivie avec ses filles, depuis qu'elfe est parfje craignant que des retards éprouvés dans le service de celte correspondance se re- nouvellassents'est adressée son oncle le roi Louis-Philippe. Elle lui a demandé (l'ordonner la légation française Madrid de servir d'in- termédraîre pour l'échange dés correspondances entre la mère et les filles. La question! ftt dé cidée d/ms le sens de l'affirmative par le conseil' desmiinistrès <fe France, suç la proposition de M. Guizotil y a plus, pour prévenir désormais les difficultés que rencontrerait dans I accom plissement de cette mission le chargé d'affaires de France,, il a été décidé qu'un ambassadeur serait envqyé en Espagne, et que^cet ambassa- (fèvtr dfr o^îâdsqçouirait faire, respectfr les pri vilèges ^'«m^àînbassadè ije famille. On sai qu'un asi^a&sâMeur petit,correspond* direcjej ineut-avçc ù'S membres (fi; la famill^" ,iJ îiomiiihtio.q tombera probablement i Serait un bon, 4hob mti'.i l'(l c dîmt Li verpool grand-^O intendant.] le eï |e comte de Jersijp^Brand-veneur de R ipitaine des Yeomed de la garde, le de Lolhian; capitaine des geulilshomino onnaires, lord F ores te ij vice-chambeljj 'Ernest Bruce trésorier, le comte Jeri trôleur, I honoraole D. |)amer ehevalil neur, lord Abayne, lôrq Hivers, lord H| lord Byron, le comte Warvvick, Sydney, le comte de Rforton, le maj monde gentilhomme pour aeconi I capitaine Meynell maîtresse de

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Le Progrès (1841-1914) | 1841 | | pagina 3