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L'ENCYCLOPÉDIE MODERNE o. BIBLIOTHÈQUE UNIVERSELLE
LES CARACTERES DE LA BRUYÈRE
ImH-
WÊmmmËÈÈÊÉÊÊi
DE CONVERSATION,
DE LA RÉVOLUTION FRANÇAISE,
Chambres du parlement sans qu'elles aient exa
miné la loi des céréales. Les pétitionnaires pen
sent que ces lois sont les principales causes des
souffrances du peuple, Le maire a convoqué l'as
semblée pourjeudi prochain dans Town-Hall.
VARIÉTÉS.
Notice historique sur l'origine et l'etymologie
des noms de bruxelles et brabant,
Par Spiknael, avocat;
Suivie de: Justification» et éclaircissement l'appui
de cette Aotice, par le même. (Bruxelles, Dele—
vingne et Callewaert, 1841.)
On est généralement convaincu depuis longlems,
malgré des essais tentés diverses reprises, de l'im
possibilité actuelle d'écrire une bonne histoire de la
Belgique. La position toute exceptionnelle de notre
pays pendant le moyen âge, en est la principale cause.
Ces différentes provinces, liées d'iutérêts différents
avec les grands états d'Europe, pendant les périodes
les plus intéressantes de nos fastes, n'avaient pas
enlr'elles ces liens que nous apercevons dans l'his
toire des états voisins. Aussi l'historien conscien
cieux doit-il se borner, pour le moment, réunir
«les matériaux, jeter quelque jour sur les poinls
douteux, en un mot accélérer autant qu'il dépen
dra de lui, l'œuvre générale qu'il n'est peut-être pas
possible d'espérer encore de la génération présente.
Pénétré de cette vérité, M. Spinnael essaie, par la
publication dont nous donnons ici le titre, de jeter
un nouveau jour sur un point d'antiquité qui nous
intéresse double titre. Ses recherches historiques
l'autorisent croire que les noms de Brabant et de
Bruxelles, doivent leur origine réelle au nom natio
nal d'une peuplade germanique très-célèbre déjà
avant la ligue dès Francs, les Bructères.
Après avoir examiné les différentes migrations de
ce peuple guerrier, et l'avoir suivi dans les princi
paux sièges qu'il s'était choisis, l'auteur est conduit
pouvoir former la nomenclature géographique de
toutes les villes fondées des époques différentes par
le démembrement de cette grande nation germani
que des Bructères.
Telles sont
Bruckenbourg, civitas bructerensis Weslphalo-
rurn.
Bruekensladt, civitas bructerensis Francoruni.
Brucken, civitas bructerensis Toringorum.
Bruchsal, civitas bructerensis Nemetum.
Bruxelles, civitas bructerensis Bracbaulorum.
Suivant M. Spinnael, la syllabe teutonique sele,
zeele ou sala, indiquant le siège ou lieu central d'é-
tablissemeht de la peuplade, le nom de Bructerseele
a dû nécessairement se transformer en Bructsele et
par élision du t en Brncselequi doit avoir été sa
dernière transformation barbare jusqu'à l'emploi de
Yx d'introduction moderne.
A l'appui de celle assertion, il prouve que le mot
hroek, marais, dont on avait formé une des racines
du nom de notre capitale,,est de création nouvelle,
par rapport au langage teutonique du moyen âge
le véritable terme teutonique eu même temps que
celtique, qui signifiait marais, resterait donc tnor
ou moermornsch, marasco.
Ce n'est pas seulement l'emplacement delà ville
de Bruxelles que les Bructères auraient attaché leur
nom, mais encore au Brabànt tout entier qui avait
une étendue bien plus considérable qu'aujourd'hui
le mot bant, d'origine teutonique, signifiant une
étendue de territoire limitrophe et de démarcation;
le Bructerbant ou Bruchenhant devient plus tard
Bruchbanl, Bracbant, et enfin Brabant.
Cette étymologie, comme nous le voyons, a une
analogie certainement parfaite, et l'auteur cite
l'appui de sou assertion une infinité de documens
historiques des vin' et ixe siècles.
De la même manière, il donne pour origine au
mot Alleud, latinisé dans le moyen âge en Allodium,
la terra lœtica de la loi théodosieune, et prouve
qu'il ne faut pas l'écrire avec un ÎE mais bien avec
un OE. Sa racine ne serait donc pas le mot grec Laos
peuple, mais bien Loislhos ultimus, placé au bout;
ce serait donc de Loisthoi que viendrait Lœti, qui
voudrait dire dans le sens le plus simple et le plus
naturel Ultimus, Postremusqui est placé au bout,
l'extrémité. C'était la condition des Lœti milites
chargés de la défense des terres frontières, c'était la
situation des terrœ lœticœ, placées sur les limites de
l'empire.
En voilà assez pour prouver que l'ouvrage dont
nous nous occupons est une œuvre consciencieuse de
la part de son auteur, et qu'à-ce titre seulement, il
mérite notre attention.
C'est l'Académie belge qui l'auteur a dédié son
ouvrage, décider de son mérite comine'œuvre his
torique et proclamer si elle esL réellement établie
in civitate bructerensi Bracbaulorum.
État civil «l'Ypres.
Du n au 18 septembre inclus.
9 naissances.
SchachtPierre-Jean-Léopold.™ Vanhëcelaere, Etnma-Pliilomènc.
-- LaheyneEdme-Léon-Anème. Aile m anAmélie-Sophie.
Angillis, Stéphanie-Rosalie. VandecasteeleRosalie-Marie-Louise.
AssezThéophile-Corneille. MaquesliauAmélie-Clémence.
LatourThéodore-Victor. Un mort né du sexe masculin.
3 MARIAGES.
Lesagpt Pierre-Léonard, 24 ans, blanchisseur, et Thérèsc-Domi-
teile Vandepilte22 ans, couturière. Tulpinck, Charles-Louis, 20
ans, peintre en bâtiments, et Virginie-Jeanne Vallaeys22 ans, den
tellière, Riem Berlin-Cécile, 27 ans, cordonnieret Cathérine-
Thérèse LVarlop, 19 ans, dentellière.
7 DÉCÈS.
Goudezeune, Amélie-Reine, 3 ans, rue de Joséphine. Goude-
zcuneMarie-Philomène, 1 an, 7 mois, rue de Joséphine. Pys-
sonier, Joséphine-Thérèse, 80 ans, rentière, célibataire, Grand'Place.
Gouwy, Rosalie-Sophie, 4 mois, rue des Pauvres Filles. Dedier
Eulalie-Stéphanie1 mois 9 jours, rue de Lille. Brisimal-
Isabelle-Justine-Antoinette, 72 ans, dentellière, célibataire, Bé
guinage. VandeveldeCatliérine78 ans, dentellière, veuve de
Martin Boury, rue de Kauwekind.
Marché d'Ypres. du
18 Sept. 1841.
NATURE
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Prix
Par
DES GRAINS, LÉGUMES, VIANDES ET PAIN.
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moyen,
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iil.
M
0,00
0,24
Postes.
Départs.
le matin.
5 heures pour Bruges.
0 heurespour Courtrai le
Ilainaut et toutes les loca
lités desservies par les che
mins de fer.
8 1/2 heures, pour Poperiughe
et Warnêtou.
l'après-midi.
5 1/2 heures, pour toute la Bel
gique et pour l'Étranger.
Les facteurs ruraux .se mettent
larrivée du courrier du matin.
Arrivées.
le matin.
Entre 8 et 9 heures
de Bruxelles,
de Bruges,
de Mt'uin
et de toutes les villes de la Bel
gique et de PÉtranger.
l'après-midi.
De 2 3 heures
de Bruges, de Couiirai et
du Ilainaut.
en route, une demi-heure après
OUVERTURE ET FERMETURES DES PORTES D'YPKES.
Ouverture 3 heures.Fermeture provisoire9 heures.
Fermeture définitive, 10 heures.
Imprimerie de veuve LAMBIN et FILS y#rue du Temple, 0.
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irt.des.Tojagcurs.
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ont cette édition.
Les heures de passage n'é
tant qu'approximatives, 1rs
voyageurs doi eut se trouver
la station avant celles
fixées pour le départ.
7. h. du matin, poiar G and,
p' Ostende, BruteÙfs, An- h. 30 m. de relevée, pour Gond. Courtrai, lirux-
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r,i r>~M«-ud
I jinceSGand pour Ostende. AG h. 30)m.
Gand, Ostendel
relevée, pour Ostende.
A10 h. 30 m. du matin, 1
Anvers. A 4 h. 45 m. de I fir/emont.^, A 6 h. 45 m. du «uif
Bruxelles, Anvers, TirUnmit; 1 °l" G"ml- A 8 10 m- du soir, p' Ostende.
D'OSTLNDE 6 h. 50 m. du matin, pour
Gand, Bruxelles coïncidences Mandés pour
AnversLiège S1 Trond; coïncidence Gand
9 h. 30 m. pour Courtrai. A 9 h. 45 m. du m.
pour Gand, Bruxelles, Anvers, v-s?, A 4 h. de rel.
pour Gand, Courtrai, BruxellesAnvers Tirie-
mont. A 6 h. 50 m. du soirpour Gand.
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