NOUVELLES DIVERSES. 2 serfs; qu'un parc soit établi, et tous auront leur jardin: le pauvre pourra venir s'y reposer des fa- tigues de la journée, le riche après une journée de repos voudra y chercher un exercice salu taire. Les chefs des régiments en garnison en cette ville ont la bonté de faire jouer tous les dimanches la musique sur la petite place; peu d'habitants peuvent jouir de ces concerts, l'ardeur du soleil force chacun rester chez soi. "Un parc serait le rendez-vous de tous. Les avocats au sortir du palais de justice qui serait tout proche du parc, pourraient méditer l'ombre des bosquets les brillantes improvi sations qu ils ont souvent prononcer pour la défense de la veuve et de l'orphelin. Je sais que l'établissement d'un jardin public n'est pas chose facile aussi conviendrait-il d'en ponfier l'exécution des hommes spéciaux. Il existaitil y a peu d'années, une société d hor ticulteurs, sous le nom de société de Sle Dorothée .cette société n'est point dissoute; qu'on lui con fie sous le patronage de la régence l'exécution du nouveau parc, et la société se réveillera plus brillante que jamais plus tard; peut-être cette société pourra établir des serres qui ne contri bueront pas peu embellir le jardin public. Plusieurs personnes ont .proposé d'établir un jardin botanique. Je suis convaincu qu'un jar din de celte nature peut être fort intéressant pour*ceux qui s'occupent de botanique, mais, pour ceux qui ne s'en occupent pas, et c'est sans contredit le plus grand nombre) je ne con nais rien de plus monotone qu'une promenade composée de petites plates bandes garnies de petites plantes elde petits bâtons portant une pe tite étiquette. Le jardin public devrait être un parc avec de belles pelouses, de larges allées et des bosquets touffus au milieu pourrait s'éle ver un îiiosque pour la musique qui s'y trouverait du moinsrà l'abri des ardeurs du soleiî. Le jar din pourrait être clos du côté de la rue Saint Martin et du Marché au Bois par unebelle grille. Je sais qu'un ouvrage de celle nature est chose coûteuse mais Borne n'a pas été bâtie en un seul jour et si parva licet componere magnis. Notre parc ne doit pas être fait dans un an. Dâns un des coins du jardin il serait établi fcm pavillon qui servirait de café. Le locataire serait concierge du parc et le prix de location couvrirait facilement les frais d'entretien de no- tre belle promenade. f Espérons que nos magistrats communaux ne négligeant rien pour mener promptemenl bonne fin les importants travaux qui sont com mencés; qu'ils s'çntourent de lumières, qu'ils soumettent la critique du piïblic les plans et projets avant de les adopter définitivement fa 1 discussion ne tardera pas s'ouvrir,; diverses ~opin\ons seront émises, et du choc des opinions jaillitila lumière. f Rqréez, etc. M. Lagrangepremier commis la percep tion des postes de Bruxellesest chargé ad intérim des fonctions de percepteur des postes Ypres. Depuis quelques jours on se plaint générale ment de ce que la distribution des lettres dans la ville et dans l'arrondissement est fort retar dée il est singulier que ces plaintes coïncident avec l'arrivée de M. le percepteur ad intérim. Il semblerait qu'un employé de plus devrait ac célérer le service au lieu de le retarder. M. Malou-Vergauwen, sénateur, est parti d'Ypres pour Paris, le 20 de ce mois. Paris12 septembre 1341 commençant par ces mots Il est des crimes tellement révoltans. Et finissant ainsi Que justice soit faiteDieu le veut. La nature du crime dénoncé nécessite l'em- ploi de tous les moyens possibles pour en atteindre les auteurs; le révélateur étant sans doute même d'éclairer utilement la justice, il peut se présenter cet effet chez le procu- reur du roi susdit. «S»c3î«ES— Un conflit, nous assure-t-on, a eu lieu hier, Wo!u\ve-St.-Lambert, l'occasion de la ker messe de celle commune. Yoici, en peu de mots, ce qui y a donné lieu D'après une ancienne coutume, les jeunes gens chargés de porter dans la procession l'ima ge de nous ne savons quel saint, ainsi que les jeunes filles qui portent l'image de la Vierge, font venir de Bruxelles un certain nombre de musiciensqui les accompagnent en jouant de leurs instruments pendant toute la durée du cortège. Celle fois-ciil paraît que l'harmonie appartenant la commune, aurait seule été ad mise, par M. le curé, en faire partie. Delà contestations et mécontentemens de 1a part des musiciens bruxellois et de leurs patrons. Le roi du Serment voyant que le curé refusait laisser sortir la procession, s'est mis en route, la tête de sa confrérie, au bruit des tambours et des fifres. Ce conflit a faitdit-on un grand scandale ce qui n-a pas peu contribué le rendre plus flagrantc'est qu'à la rentrée de la confrérie l'église le metteur des chaises s'est mis en de voir de sonner les cloches. M. le curé était au plus haut point irrité de cette audace, et pré tendait, tort et travers, qu'on ne pouvait sonner les cloches quand il n'assistait pas en personne la procession. A l'issue de la cérémonie religieuse, les jeu nes gens et les jeunes filles ont demandé au bourgmestre la permission de parcourir la com mune musique en tête. Ce qui leur a été ac cordé. Journde Bruyes.) On lit dans le Journal des Flandres A coorpter du 1er novembre prochain, les régfm*nts de réserve sont licenciés. Cette nou velle, nôus 1a donnons comme positive et offi cielle.'. .M- Leà journaux'de Tournai publient la note suivante qui jeur a été remise par M. le pro cureur Le procureur du roi de Tournai a reçu par fa poste une dénonciation anonyme datée de i r rj i T- On nous écrit de Poperinghe Deux pièces fausses de 5 francs émises par les nommés Delpierre et Verschaeve, dont nous avons dernièrement annoncé l'arrestation, ont encore été remises entre les mains du Bourg mestre de la commune de Proven. On écrit de Lyon Un événement déplorable est arrivé hier 15 septembre cinq heures du soir Les canonnierscasernésàPierre-Béniteavaient conduit leurs chevaux sur les bords du Bhône pour les baigner et les faire boire. Un bateau vapeur vint passer dans ce moment, les che vaux s'emportèrent; un désordre épouvantable s'en suivit; les chevaux étaientsans brides, sans mors, avec le seul filet d'abreuvoir comme c'est l'usage, et ils ne purent être maintenus. Hom mes et chevaux roulaient pêle mêle dans les flots agités par les roues du bateau vapeur, et plu sieurs disparurent. Le capitaine du bateau vapeur fit mettre l'instant sa chaloupe flot, et il eut le bonheur de sauver un canonnier. Mais le héros de cette scène terrible, celui dont le dévoûment a été admirable, c'est le canonnier Doudinot de la 2e compagnie; il s'est jeté dans les eaux au moment le plus épouvantable du désordre, et a arraché le sieur Alleyret une mort certaine. Deux canonniers n'ont pu être sauvés. Quatre chevaux sont noyés. On lit, dansde Mornina-Post Nous espérons que le départ du comte Saint- Aulaire n'est différé que d'un jour ou deux, et que rien n'est survenu qui ait pu altérer fa bonne harmonie qui existe en ce moment entre les deux gouvernemens. Les déclarations nobles et généreuses faites par le premier ministre ac tuel avant et depuis son avènement au pouvoir ont été si heureusement favorables et courageu ses pour les sentimens de nos voisins les Fran çais, que l'arrivée immédiate du comte de àaint- Aulaire est regardée comme une réponse natu relle ce compliment. Le comte de Saint-Aulaire sera non seulement le premier des nouveaux représentants des souverains étrangers qui doi vent remplir les vides récemment survenus dans la diplomatie, mais il sera encore le seul diplo mate ayant en ce moment le rang d'ambassadeur Joseph, qui n'avait jamais été at>X:jp?W<4 avec le- ggitipiont qu'on meirts En 1815, un jeuue homme riche tut force par sa famille de venait de solliciter en lui, ne savait trop que répondre. contracter un mariage oui blessai^ tontes ses aflectiOnS; la femme Retournons Vers vo» prétendus parents, lui£ dît ençctre M: Du- qu'on lui doima 1 aimait, et elle joignait une ^rlousie extrême un tillier, et taisaez-mai faire... Ne.craijuej rien, je ùeVjmpi oihcllrai caractère impérieux et fier. Ce jeuue homme dissimula; il se ploya aucun de vos devoirs si vous en aviez a-efoplir, aux capi iees .le s» femme et continua voir sa maîtresse tonrôtes ouvrit le cabinet, et suivi de Joseph, Il se'présenta devant le 111» de cette m..i.cesse, et votre mère mourut en vous mettant'bù, 4 époux, uiipeu décontenancés d'avoir été sous elé. jour. Que pouvait faire votre père li vous confia a/tme vicpllëdille, dit-il au inari, vous venez trop laru., Joseph connaît parente éloignée de votre.mère-, et qui ne conservé je'charger de da^temps, et.... vous qu'à la condition du secret le, plus absolu,.. Hélas»! votre.'4 ,^la femme en sanglotant, fu n<* me reconnais avait plus besoin qu'un autre du secret! Si on venait découvrir - iïutfaUg.... votre naissance, il était perdu plus deïepos pour lui, peut-être est muette, reprit tranquillement M. Dutiliier, plus de sûreté pour vous il se condamna ne pas vous voir, et MM. vous retirer 1 un et l'autre, .sans cela le véritable Babet poussa si loin les précautions, que Vous parûtes être reci vous appeler devant le procureur du roi et montrer chez elle par charité. Mais votre père né cessa de veiller sur Comment! monsieur, s'écria Joseph,vous seriez-.. Eh oui mon ami, c'est moi, c'est moi, je suis ton père. Alors M. Dutilîuf lira de sa poche une petite tabatière d'argent. C'est celle de Babet. dit Joseph en s'en emparant. Tu connais l'écriture de cette pauvre fille, ouvre cette tabatière - Dans J1!1 écritdwtduseph. reconnut l'authenticité, Babet déclarait que Joseph, fits sépliine C** et de Dutiliier, lui avait été remis par celui-ci apnwj la mort de sa mère. --Ijjaintonanf, dit Dutillierv en serrant son fils dans ses bras, jouissons se a ma femme, heur j ne m'expose ni aux es que ce magistrat regarderait la tentative que vous me étant de son ressort.... Sortez! ~~r parlait d'un Ion si ferme que le prétendu oflieierde rméeet sa femme n'eurent qu'à se retirer, en déclarant mr la forme, qu'ils saisiraient pour voir leur fils un mo- il serait moins mal entouré, tenant, écoutez-moi, Joseph, dit Dutiliier quand ils furent n'avez point eu de père jusqu'ici, aujourd'hui vous venez un, et je vais vous en désigner un autre; ce sera vous ~A vous scrm iijMJK|parce qu'il ne faut pas que d'a- m sacré et égarer vos senti- monde il vous aplanit il vousfit élever. A votre entrée dans les chemins; si la loi lui défend de vous faire part un jour de t bien, du moins sa main ihvisible, mais toujours présente, a contri bué vous enrichir... Ce père ne veut pas de votre fortune, il n'en a pas besoin il a la preuve de ce que je vous dis ici... Où est-il ce père? s'écria Joseph, où est-il, monsieur, que jei puisse 1 embrasser une fois.t. seulement le voir. Ce queje vous dis ici. continua M Dntillier, il voulait toiijouri le cacher: mais quand il a vu qu'on pouvait usurper son titi suffisait d'avoir son âgeet de savoir ce que tout le monde st la rue^Chapon, pour lui ravir jamais votre nom, pour s'e; proches de x devant ires enfants. ieFSi-je celle que j'aime? tser, mon ami, ou on se voir, réclamé par un ce mariage fils, maknous eune fille, et que qui unit aujgur- ravisseur. heureux fils; mais lenfant de Babet. RIE AÏJCART. -

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Le Progrès (1841-1914) | 1841 | | pagina 2