3 la cour de Saint-James. Dans la représenta tion de la nation française, ce vide a existé plus longtemps que dans aucune autre ambassade, car la tâche a été confiée pendant près d'un an auchargé d'affaires actuel. L'esprit d'inimiliéque nous avons plus d'une fois indiqué comme exis tant entre l'ex-secrélaire-d'état pour les affaires étrangères et la France s'est évanouie avec lui mais l'arrivée, après pn si long intervalle, d un ambassadeur français est de nature démontrer davantage la consolidation parfaite des nouvel les relations d'amitié entre les deux nations. On nous écrit du Havre 19 septembre Nous avons été témoin ce malin d'un acci dent qui aurait pu devenir fort grave. Un grand bâtiment vapeur anglais (le Grand. Turcve nant de Southampton), a manqué la passe avec une maladresse inouïe et de telle sorte que donnant en plein sur la jetée, il a brisé son mât de beau-pré et s'est fait de notables avaries. Cet accident a été d'autant plus remarqué, que le temps était magnifique, et que deux minu tes auparavant le Hambourgbâtiment va peur français d'égale force, était entré franche ment et sans la moindre hésitation. 11 y avait bien bord du Grand Turc un pilote français, selon la règle; mais comme l'ordinaire il ne amputés d'une jambe, 313 amputés de deux bras, 9 d'un seul bras, 226 paralytiques ou impotents, 237 épileptiques, 12; aliénés, 31; nez ou menton d'argent, il boiteux ou incapa bles de marcher, 133 pieds gelés en Kussie, 28; estropiés des mains, 132; diverses autres bles sures, 1,027 frères lais, 178 septuagénaires, 316; octogénaires, 37. Total, 3,031. Nombre ordinaire d'admissions par année, 200. Un sergent de ville arrêtait samedi 18 le petit Guérin dont le début si tant est que ce fût un début, était, il faut le dire, des plus audacieux. Une blanchisseuse de Dugny arrivait chargée de deux énormes paquets de linge près de sa voiture stationnant rue dfe l'Arbre-Sec. Cette femme, ayant posé l'un de ces paquets sur une borne, se mit en mesure de hisser l autre sur la charrette et monta cet effet sur le mar che-pied. Ce fut l'affaire d'un clin d'œil la blanchisseuse se retourne, le paquet par elle posé sur la borne a disparu Le tour était fait. Mais il arriva que le voleur avait volé plus de butin qu'il n'en pouvait porter sur son dos vingt pas de là était le petit Guérin, enfant de douze ans, assis sur l'énorme paquet qu'en core il n'avait pu traîner jusqu'à celte distance qu'à grand'peine. Un sergent de ville l'arrête, l'année 1300 jusqu'à l'an 1900. Ainsisur le premier plan gauche, on voyait la ville de Bâle, et droite celle de Strasbourg. Quant aux moyens de transportle petit tableau sui vant peut en donner l'idée bale a strasbourg. Année i5oo. On voit un pauvre piéton qui chemine lentement et qui ne peut pas arriver. On ne peut pas savoir combien il mettra de temps faire ki route. i55o. En 8 jour*. Les premiers coches font la roule en 8 jours. 1600. En 6 jour*. On invente des diligences qui n'emploient plu» que six jours. 1700. En 4 jour*. Les diligences se perfectionnent et on fait la route en quatre jours. 1800. En ijour* îfi. Au moyen des célérifères ou ne met plus que 2 1J2. jours. 1841En 1 heure*. On voit le chemin de fer et une locomotive qui fait le trajet en 2 heures. 1900 r minute 1/2. On voit un ballon traîné par une machine ailée avec un régulateur.Alors, s'il plait Dieu de le permettre, ou fera la routeen une minule>et demie. fut point écouté du capitaine anglais, et l'on le questionne: il répond hardiment qu'il porte voit ce qui en est résulté. Le navire endommagé le linge la blanchisseuse de sa maman. Cela fut obligé de reprendre le large pour tenter une paraît vraisemblable, et le sergent de ville va seconde entrée moins malencontreuse. Les ma> rins groupés sur le port trouvaient la leçon ex cellente, ce qui n'empêchera pas nos voisins de se croire toujours nbs supérieurs en science nau tique. E11 tout cas, ils feront bien de mettre leur morgue de côtéet de s'en fier davantage l'expérience de nos pilotes, lorsqu'ils voudront entrer dans nos portsne fût-ce que pour ne pas exciter le rire de nos marins comme cela vient d'arriver au Havre. On lit dans le Journal de Cherbourg Un canot est arrivé en dérive, dimanche matin dans l'anse de Sciautotet a apporté deux cadavres sur la plage. Des personnes ont vu venir de la côte cette petite embarcation que le flot poussait terre. Deux hommes se trou vaient bord l'un était étendu sans vie, l'au tre donnait encore des signes d'exis'tence et fai sait de vains efforts pour se lever. En approchant du rivage, le canot toucha sur un rocher, et ce choc renversa le malheureux agonisant, qui tomba l'eau et se noya. v On n'a aucun renseignement sur ces funè bres épaves. Le canot est de construction an glaise il n'a ni voiles ni avirons. Il est probable qu'il a été désemparé au large que les deux infortunés qui le montaienterrant la merci des flotsont péri de faim et de soif avant de pouvoir atteindre la terre. Les journaux américains nous font encore connaître un des actes de justice expéditive que se permettent les populations des Etats-Unis. Une partie du paysdisent-ilscelle qui se trouve l'embouchure de la rivière Blanche, dans le Mississipi, était depuis plusieurs années infestée par des bandes de joueurs et de faus saires; les habitants du conné de Coa Cachama ■se retirer, quand arrive la femme la charrette Guérin alors cherche son salut dans la fuite mais arrêté et conduit chez le commissaire de police, il a été forcé d avouer avec une effron terie unique, il pria le magistrat de consigner au procès-v§rbal qu'il n'a que douze ans, et que sa faute, pâr conséquent, a été commi.se sans discernement. Une grandè rumeur venait d'éclater avant- hier malin devant la boutique du père Thié- bault, irréprochable cordonnier en vieux, do micilié depuis plus d'un demi-siècle La Cha pelle-Saint-Denis. Un groupe nombreux et menaçant se pressait l'un demandait ses bottes, l'autre ses souliers femmes hommes, enfants réclamaient en même temps sur des diapazons divers et accablaient d'injures en chorus l'hon nête et vénérable père Thiébault. Et qu'avait-il donc fait le brave homme? avait-il fait faillite et déposé son bilan comme le savetier du vau deville? voulait-il garder un pied droit celui- ci, extorquer un pied gauche celui-là? Hélas! le pauvre hère n'avait plus ni pieds gauches, ni pieds droits sa disposition sa bou.tiqufena guère si richement meublée de chaussuffes^dé pareillées, était maintenant vide et toute nue plus rien seulemênl le pavé battre la semefte et le baquet de science gisajent encore sur le carreau. Hormis ces deux insignes inertes tle la profession, néant. i «Que voylez-vou^? exctanpàie.fn/^èfe Thié bault, je suis vpléj!vous êtes y&Lés nous sômr mes tous Tofe cfmrae daqs un bois, et le pis, c'est que le voleur est envole. .1 Mais les.réolamans 11e paraissaient pas d-i.»'j)Q>. se çpnÙRter de ces raisons,* toutes bf hues quelle?} .fussent assurément, et peut-être allail- (Mississipi) et ceux dé la rive opposée ayantap-, ,m ^ie ,,n j'iauyais parti 1 adepte c.e saint pris que les îles n" 67, 68 et 69 é'.aien%bft> n&. Crépini.-n, lorsque loin; bien loin, confine dans paire, résolurent de se débaérasMW de cc; fléau un ,cq.ito fltère l Qjje, on vi* Venir, ett- s'y étant rendus, ils semparèflWivdc soixante g'd-c de 1 r^pdence, deux bons genuamies es- soixante quinze de ces maîhcurCUx,.ils les firent;' «<*laht un individu pliant sous le faix d'un sac monter bord d'un Brflè&ù de cj^tinppe ét> les énorme. conduisirent dans urf !<éu»déser'rt&»jfs Jïs fusil- Cet individu c'était l'apprentil'ouvrier du rps père T! débaultet le sac dont il était chargé e 3 - contenait ensemble les chaussures, le cuir et outils qu'il avaibeu l'indignité de voler son aîtte, ciui^atâil iuslruit et le traitait en frère, ce moment, comme on pense, le tumulte cessa le père Thiébault recouvra la confiance de sa clientelle et le coupable fut envoyé la préfecture sous prévention de vol qualifié. Dans l'une des salles de la Société indus trielle de Strasbourg, tous les regards se por taient sur un tableau fort original qui repré sentait les variations qu ont subies les moyens ge transport de Bâle Strasbourg, depuis EXTERIEUR. FRANCE. - paris. Nous recommandons l'attention de nos lecteurs ce fragment d'une lettre que l'un des chefs du club central de Paris adressait; il y peu de jours, aux républicains de Montpellier. Je m'occupe trop de vous-mêmespour pouvoir vous entretenir longtemps. Mon de- voir est moins de m'occuper vous énerver que de vous assurer la victoiredans la lutte que nous allons entreprendre, lutte terrible, car nous avons comprisgrâce Dieuque tant qu'il existera un richenous avçns un ennemi acha rné. Comprenons donc bien que celle guerre est la guerre du Christc'est-à- dire la guerre des pauvres contre les riches m etc.» x Dans la soirée de vendredi on transport tait l'hôpital Saint-Louis un enfant de seize ans qui venait de recevoir sur le boulevard un terrible coup de bayonnette dans le vôntre. Malheureux, lui dit quelqu'un que sa jeunesse intéressait, qu'allais-tu faire là Tiens, ré pondit le blessé, mon père a été tué en juillet, il est entei'ré sous la colonne comme un héros, et ma mère a une pensiou, pourquoi donc que je ne ferais pas comme lui. Voilà une terrible logique et qui doit embar rasser nos sophistes. Quotidienne L'Echo du nord publie la fjeltre suivante, adressée M. Courtin, procureur du roi, Lille Monsieur Depuis bientôt un mois je suis en prison par vos ordres et je ne sais de quel crimede quel délit eu de quelle contravention je suis àccusé. Depuis îocg-teïttps M. Decapdaveine juge dTn'slrucîio»,* vous a rerais les pièces qui 1 me, cofteçrfïèjîtet pourtant j'attends vaiim- tnçpt uftë ^ôlwticn. g 'Cétltx cfêféiyti^n prolongée jiérd "mon éta blkijemcnt ,rr;}inê tfi'a feinté, désole ma farbille N'ai-je pasle drôît de réclamer enf::i"NÎii loi accorde aux voleurs'jet liberté Gif ju.jes 1 Jbafl V lèrenttous; après qp.q l'eau. Lorsque le navire août dans ces-pajra^fs r'"er- cupésà brûler les'1 1,1 acte de.Vé.igean§5p e'L Les journaux ayi 1; odieux ne diï pays aient,pi les auteurs. Les pensii invalidesPL suivante, d'après aveugles, 13-ï; a J.'ljfd'Jiopncurde vous saluer. ÎVisqfcfu l'alais-de-JiiSiiçc.li' S Il paraît que noire ministère même du cabinet dé Londres. Herald nous apprend que le mmi* çais désire offrir des indemnités aux ni anglais pour les perles subies Porteni 1834 et 1833. On pense qu'au mardi pf ou avant il sera fait aux ayant droit ui de nature être agréé par eux. Les tribunaux politiques du Courrid Lyon vont devenir bientôt indispensable gouvernement. Comment le jury suffirait- procès qu'on lui défèi^MIiereu le ministère faisait saiîdpM^fe jouvnj^^^ le Nationalla Gazelle 'Kr i -if- U. «•L

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Le Progrès (1841-1914) | 1841 | | pagina 3