NOUVELLES DIVERSES.
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On écrit de Poperhighe
Le fils d%M. Boiicqney, de Popcringhc. âgé
de 13 ans, s'amusait tirer au pistolet avec des
entants de son âge: son arme ayant raté plu
sieurs fois, il voulut examiner la capsule au
même instant le coup partit, et lui fracassa la
main droite.
Malgré les soins de l'habile chirurgien M. De
Yey de Poperinghe. qui fut appelé sur le champ,
il paraît que l'effet le moins fâcheux de la bles
sure sera la perte de la main.
On écrit de Dixmude
Le 29 septembre, dans la matinée, le nommé
Edmond Wybaillie.âgé de 12 ans, né Caes-
kerke. et demeurant chez ses parents qui tien
nent l'hôtel de St. Georges Dixmude ayant
soustrait quelque monnaie, sa mère pour le pu
nir l'enferma dans une grange. A midi lorsqu on
fut l'appeler pour dîner, on le trouva pendu.
Tous les efforts pour le rappeler la vie ayant
été infruçLueux, l'autopsie a été faite par le siejir
Van lUiymbeke, officier de santé, quia constaté
que la mort avait été causée par strangulatjgn
et que le cadavre ne portait aucune trace de
violence.
On nous écrit de Langhemarck
Cette année notre Kermesse a été des plus
briffantes. Le premier dimanche a eu lieu un
tirage la petite arbalète donné par notre so-
siété de St.-George. Ce tirage a été des plus ani
més. Quatrevingl-douze tireurs y ont pris part.
La société de Wervicq a obtenu les trois mé
dailles destinées aux sociétés des villeset la
société de Si George d'OostvIeleren les prix
de nombre et de pompe destinés aux communes.
Jeudi nous avons eu notre carrousel. Moins
brillant que celui qui fi£ donné Ypres, il a
été sans cwfttredit plus animé et plus gai.
Jamais on n'a tant ri, ni de meilleur cœur.
Les chevaliers qui ont pris part au tournoi
étaient des cultivateurs, des environs ef leurs
superbes destriers des roinssins d'Arcadie.
Mercredi M1 le vicomte?, de Patin, bourg
mestre, donnera des prix notre société de
»St.-George, dont il vient d'être nommé chef
homme. Encore une journée de plaisir.
Le nombre des actions prises, l'exposition
xles, produits de l'industrie dépasse' déjà huit
mille."' - -
On écrit de Bruxelles
devant M. l'administrateur de la sûreté publi
que.
On dit que ces deux arrestations se ratta
chent l'attentat qui a eu lieu récemment con
tre la vie des princes français.
M. le baron Séguier adresse au Courrier
fronçais la lettre suivante, que nous reprodui
sons parce qu elle intéresse un de nos compa
triotes
Monsieur, en lisant votre compte-rendu de la
dernière séance de l'Académie des sciencesje
me suis aperçu que votre rédacteur semblait
m attribuer le mérite d'avoir le premier constaté
d'une façon irréfragable la présence de l élec-
tricitédans un jet de vapeur sortant d'une chau
dière. En montant sur un isoloir et en me char
geant du fluide suffisamment pour émettre des
étincelles, je n'ai fait, monsieur, jusqu'à présent,
que répéter la curieuse expérience dont IL l'in
génieur belgeTassin m'a rendu témoin Liège.
Destituer César ce qui est César est, mon
sieur, mon devoir de chaque jour. Mon amour
pour les sciences ne me le fera jamais oublier.
En donnant place celte rectification dans votre
journal, vous concourrez un acte de justice.
Agréez, etc. Barox Sépuier.
Le Moniteur publie aujourd hui le mou
vement des chemins de fer de l'état, du 1er au
20 septembre, comparé la même période de
l'année pVécédente sous l'empire du tarif de
1839. Il résulte de ce tableau qu'en 1840, du
lei au 20 septembre, nos rail-ways ont transporté
lob,338 «toyageurs et produit30b.406 fr. 06c.,
tandis que dans la même période de celle année,
180,337 voyageurs ont donné 3b2,123 fr. 30 c.;
ce qui offre par chaque voyageur un produit
supérieur de quelques centimes en 18 41, et en
total une différence en plus de presque un
cinquième dans la circulation et dans les recettes.
Eu décomposant l accroissement survenu en
18 41 par nature de places, nous trouvons que
dans les diligences I augmentation du nombre
des voyageurs a été de 18 environ qu'elle a
été de 8 1/2 seulement dans les chars bancs
et de 12 "/9 dans les waggons.
Quant aux receltes elles se sont accrues dans
la proportion que voici diligences 9°/0; chars
bancs 15 16°/0; waggons 19 20l,/o.
On annonce la déconfiture de M. Busson
consul de Belgique Gafatz. Plusieurs maisons
d'Anvers se trouvent plus ou moins gravement
atteintes par cetttf' banqueroute. Il paraît que
la gène de la maison Busson était connue depuis
gouvernement mette dans ses choix toute la
prudence nécessaire.
Les magistrats ont condamné Liddle, qui
avait commis une tentative d'assassinat sur la
persoune de lord Howick, une amende de 5
I. st. et ils lui ont enjoint de donner une cau
tion personnelle de 50 1. et de trouver deux
cautions de 25 1. st. chacune pour répondre de
sa conduite pendant un an. Les juges ont pris
en considération la dévastation de la propriété
de Liddle par le peuple furieux de son abomi
nable forfait. Morning-Chronicle
Le 23la séance de la chambre des lords
n'a été consacrée qu'à un examen de pétitions
et des motions pour obtenir communication
de documens. Lord Clifford a demandé des
renseignemens sur la manière dont les catho
liques sont traités dans l lnde. Les régiments
irlandais qui se rendent dans l'Inde sont com
posés presqu'exclusivement de catholiques, et
comme les prêtres portugais ne savent pas
l'anglais, ils ne peuvent leur être d'aucun
secours. En conséquence le révérend Kenny a
été envoyé d'Irlande dans l'Inde, il a passé par
Rome et s'est présenté devant le pape qui lui
a donné le titre de surintendant de l'église
catholique dans la partie de l'Inde où il devait
se rendre. A son arrivée, les prêtres portugais
s adressèrent au gouvernement-général et pré
tendirent que la couronne de Portugal avait
exclusivement le droit d'introduire des prêtres
catholiques dans nos possessions indiennes
Madras. Il parait que des prêtres venus d'Angle
terre avaient des chapelles et qu'après six
Les nommes Frédéric Grandrieôx. né Cam- la gène de la maison Busson était co
bray, âgé de 28 ans, menuisier' et Lonis-Adol- quelque temps sur la place. Nous aurons peut-
I t*' a. f A lv i I 1" /O ti A A. I a CC
pbeOigot, né Donlilly (Seine et Marne} r âgé
de ^.0 ans, sans' profession, tous deux demeu
rant Paris, sontécroués aux Petits-Carmes.
Ce*..deux individus, teiçus au plus rigoureux
secret, viennent de subir un long interrogatoire
être.sqjiet de revenir sur cette affaire.
En atlçndahtv «A faut remarquer que voici
depuis jxyi de tenïjpsle troisième consul belge
qui manque .%sEngagements commerciaux
s nevoyïfus giièle queçeci prouve que
îitiLLj® M:1 -,
nous i
notre
années de possession on avait voulu les forcer
de les rendre. Sur leur refus, on les avait mi»
la torture. Lord Clifford a soutenu que cette
manière de traiter les prêtres causerait une
grande désaffection dans l'Inde. (Idem.)
L'assassin Quénisset est né, comme nous
l'avons dit, au village de Selles (Haute-Saône)
le 7 septembre 1814. Son père, vieillard presque
octogénaire, habite encore celte commune, où
il a honnêtement exercé les fonctions de garde-
forestier pendant plus de trente ans. Neuf mois
après sa naissance, Quénisset a perdu sa mère.
Deux de ses sœurs habitent Selles, oùdles sont
mariées.
Un père jésuite, ^ccusé d'avoir fabriqué
du faux papier-monnaie autrichien, a été incar
céré. Le duc de Modène a été fort affligé de
cette tendance spéculative des pères jésuites
qu'il avait pris sous sa protection spéciale.
Nous avons annoncé le départ d'une cen
taine d individus qui viennent s'embarquer au
Havre sur la Caroline pour aller au Brésil y
fonder une colonie phalanstérienne. Ces émi-
grans, au nombre de 93, y compris les femmes
=5=
la fièvre se déclara. Le marchand de caries*et sa femme ne prirent
point d'abord la chose au sérieux» car Jean rejnplissait sa besogne
comme d'ordinaire; mais uu matin, U ne put plus quitter son gi abat.
Un médecin fut appelé, et ou transporta^ moîrtagnard àTUÔtel--
Dieu. 11 y r.csta dix-huit mois eutçe la îa.Arirt. Ur-ux fois jl
cou v a lesocrce et cb-ux fVtftlç 'griffé*revI
i un étal désespéré. Enfin sa jeuu^îse et
ri ut de la uududie, et il put sortir de tffepice rl^t nu état
ison pfrii piès^atï.sfal.saSf.^apremière vi.>Yle^ùt pc^Ppierrot.
.v. accoutumé la captivité; attaci^R sés gar-
ibliéses affections pissée»'? lolWiitffcôut
spectateurs qui se prcs.saittilt autopr de la
le nom de Pierrot. Aussitôt il jeta un cri de
iolas'agita, ébranla sa cage, et ne cessa
•ulrer dans l'intérieur de la galerie. D'abord
ers les barreaux puis on leur permit, comme
e vous laisse penser leur joie et leur bonheur!
eucore scj^iitter. Pendant plusieurs mois,
urne, chercha parmi la foule s il n'apercevrait
it promis de revenir le voir. Hélas! Jean était
iières h avaient pu obtenir qu'on lui rendit le
u paitir seul. Combien de fois, en parcourant
en gardant ses troupeaux d autrefois, en gra-
rboré, il sentit ses yeux s'emplir de larmes au
Combien de fois il se maudit, d'avoir entrepris
le fat^l voyage tfq Paris, rpii lui avait valu iaiét (Le souffrances et qui
surlbût l'avait séparé de sou'unique arai.i
pendant il revint Paris trois ans après avoir quitté cette vii!eî
si f;.taie! ce fut pour recuçHlir l'héritage dçeou oncle et de sa tante,
'morts presque subitement -tous les deux. I-a pn^^r^visite de Jèén
fut pour le notaire, qui lui remit.quiuzo mille fi^nosjjU^ict^nde ppu«"
le Jaidin-des- Plantes*
- s
11 y arriva le soir, et on lui apprit d'abord que le loup, après fa#oir
pleuré longtemps, s'était enfin oou.-olè il aVail pris'ep grand^aunlié,
un petit chiéu qu 011 lui avait don'ntTpotir corapagnoil. Ensuite' on
iftena Jean dans la ménagerie; les^volels étaient fermés, la nuit règn'ajt
partout, Wm
u Les yeux du loup, dit M. Frédéric. Cuvïer dans son Histoire des
Mammifères, lie pouvaient le servir, mais la voix de son maître
ne s'était pas effacée de sa mémoire... Dès qu'il 1 entend, il le re<
naît, lui répond par des cris (jui annoncent des désirs impatients,
aussitôt que l'obstacle qui les sépare.est levé, les cris redoublent
l'animal se précipite par lès deux pieds de devant sur les épaules de
celui qu'il aime si vivement, lui passe sa langue sur toutes les parties
du visage et menace de ses dt-nts ses propres gardiens, qui n'osent
s approcher et auxquels, un moment auparavant, il donnait des mar
ques d'airection. Une telle jouissance, n'ayant pas en le temps de
s'épuiser, devait amener uue peine cruelle. 11 fut nécessaire de les sé
parer encore. Aussi après cet instant pénible, le loup, tr'ste, immo-j
bile, refusa toute nourriture et maigrit. Ses poils se hérissèrenti
comme oeux de tous les animaux malades. Au bout de huit jours il
était méconnaissable, et nous eûmes longtemps la crainte de le per-
sa santé est heureusement rétablie, il a repris son enhonpoint
et son brillant pelage. Ses gardiens peuvent de nouveau l'approcher,
mais il ne souffre les caresses d'aucune autre personne.
Jean est retourné dans ses nioiitagnes, dans lesquelles il s'est marié.
Aurniilieu de ses enfants, prèsde sa femme, il ne garde plus de Pier
rot faible souvenir.'ct il aime t\ raconter ses fils, le soir, de-
va&bi âtré, fbîsfôîfo du'fidèïb Pierrot. Il ne sait pas que le loup a
fimpar succomber âiix çiÉiîtiis de la captivité, et qu'il figure cette
fceuie fort^proprenyMit. burin dans la galerie d histoire naturelle,
avec celte.ctiqùclt^atiiie Sur U pbutchc qui le supporte
CAXÏS f,¥OA.oy, —tout) i
8. HENRI BERTHOUD.
•gg
ine que le iuiip ordiqajrç, lup;is
eu fo3au£«|ùp inoins grand nombre,
lie* UTdniioir profond par tout lé
xtrémr'.é du museau,
ignent les mepursde.
oirJes connaît fort
vité l'histoire que
ître que le loup est
lomaet social avec
général, on se défie