AVIS. T'" AVIS. lie public est prévenu qu'à dater de mardi 5 Octobre 1841le bureau des postes au* lettres (ITpres, sera transféré rue au beurre n° 15. État civil d'Ypres. Postes. Chemin «le fer. iet j v Gyblotte. Imaginez-vous que j'avais appris que l'on faisait des portraitsàlaminute au daguéréotype. Comme j'éprouvais le désir de me faire dessiner en garde national, je profitai de l'occasion de ma garde pour me rendre chez l'artiste, je m'esquivai du poste» Le président. Vous avez eu tort. Gyblotte. J'ensuis bien puni. Monsieur, lui dis-je, faites-mon portrait. Voilà monsieur, me répond l'artiste. Mettez-, vous le nez au soleil et ne bougez pas. (Rire général.) Je me plaçai au vis-à-vis de cet astre, et je le re gardai en face... ce qui du reste ne laisse pas que d'être fort gênant (Nouveau rires.) Lorsque j'eus de meuré dix minutes dans cette attitude que je pren drai sur moi de nommer incommode, je sentis que ma peau se gonflait par la chaleur.... Je devenais croustillant. (Rire général.) Monsieur, dis-je l'artiste, est-ce fini? Pour l'amour de Dieu ne tournez pas la tête, me répondit- ilvotre portrait sera ressemblant comme deux gouttes d'eau. Des gouttes d'eau, il ne m'en man quait pas sur le visage... Je demeure encore un quarts d'heure au soleil, je nourrissais vue d'oeil, je sentais mes sourcils qui grillaient comme les- plumes d'un poulet flambé. Monsieur,dis-je alors au peintre par le daguéréotype, je renonce votre procédé, je ne veux pas être peint dans l'attitude d'un rôti. (Hilarité générale); veuillez me rendre mon chapeau. Monsieurdit cet homme, si vous vouliez rester encore une minute, vous seriez frap pant...Frappantm'écriai-jec'est-à dire que je serais l'étuvée: je sors d'en prendre. Et, en disant cela, je me traînai mon domicile, où je me couchai. Le président. Pourquoi ne pas revenir au poste? Gyblotte. Parce que je serais tombé en ruines. Je parie que l'on m'aurait enlevé un bras ou une jambe, rien qu'en me posant la fourchette dans le dos. Le Président condamne le délinquant une garde hors de tour et lui recommande de se méfier l'ave nir des portraits la minute. Gyblotte. Quand j'y retournerai, il fera ch.». non il fera froid, (Rire général.) GARDE NATIONALE DE PARIS. UN -CQEUJt D)e FEMME. Le président. M. Duboisvous êtes resté fort longtemps absent du poste petjdant la nuit de votre joie. Oh! pour son cœur, j'y cours; laissez-moi prendre mon briquet pour son cœur; marchez devant, jeune fille, je vole reprendre possession de ce vertèbre. (Rire général). Le président. Après? Dubois. J'arrive, Monsieur, l'hôtel Windsor, on m'introduit dans une chambre coucher.... Une femme était au lit, comme elle me tournait le dos je ne pus juger complètement de sa physionomie. (Rire général.) Néanmoins je la trouvai considéra blement maigreElle se tourna un peu. Oh Betsy, lui dis-je, lu m'as donc rapporté Ion cœur? Sir Dubois, me répondit celle insulaire lé pélit cœur moi, il être bien malade. O bonheur! il est malade! Volez-vous guérir lé pétit cœur moi gentleman Gentleman m'écriai-je, trans porté par une félicité ineffable; elle veut que je guérisse son cœur, elle m'appelle gentleman; je suis un fortuné quincaillier en gros. (Rire général.) Le président. Enfin, qu'elle fut la suite de celte aventure? Dubois. Les suites furent frappantes. Au mo ment où pour guérir le cœur de la belle Anglaise je lui sautais au cou pour l'embrasser, je m'aperçus qu'elle était louche; elle ne me regardait pas d'un bon œil.... Oh! ciel! messieurs, l'amour m'avait égaré, ce n'était pas Betsy la bouchère, mon ancienne passion, c'était une affreuse inconnue qui me fit fourrer la porte. (Bruyans rires.) Le président. Comment expliquez-vous( cet événement Dubois. Par une méprise qui avait été faite. Il y avait de garde avec moi, au même poste, un M. Dubois, médecin habile guérir les anévrismes. L'Anglaise affectée d'une maladie au cœur, l'avait fait appeler, et j'eus le désagrément de m'y rendre sa place et d'attaquer la maladie par une méthode qui n'est pas encore reconnue par l'Académie royale de médecine. C'estcette mésaventure quia occasionné mon absence. Ayez égard mes malheurs. Le président. Le conseil vous renvoie de la plainte; mais l'avenir plus d'aventures romanes ques, au moins? Dubois. Oh soyez tranquille, je ne me mêlerai plus du cœur des femmes. Dubois. Oui., mèSsieurs, mais c'est en .raison de circonstances fort drôles, .allez; quand vous les ♦connaîtrez.... Le président. Dites-les. Duhpjj, Messieurs, j'étais étendu sur mon lit éecamp, songeant trouver un moyen pour empê cher m où voisin de fourrer ses doigts dans son nez opération qu'il semblait affectionner pendant son sommeil, lorsqu'une voix flûtéè qbi devait sortir d'qn thorax féminin, s'écria M.: Dubois Attendez m'écriai-je. Est-il là? refil-Htn. Il passe Sfîs bottes.» Et, en effet; je reprenais mes chaussures; "huis, m'avançant vers la jeune fille (car c'était une jlunèfHle), je lui dis Qu'y a-l-il pour votre service? C'est vous, M. Dubois? En chair et en bonnet poil. Je viens vous chercher de la ps^rt de^la dame delà rue de Rivoli, c'est bien vqus? Il paraît depuis quelques semaines Bruxelles un nouveau journal intitulé ÏÉE I.OECIê cette feuille qui est quotidienne et de grand format, ne coûte que 32 fr. par an, ou 8 fr. par trois mois, port non compris, au lieu de 6o fr. et de i5 fr. Elle donne outre les nouvelles poli tiques, judiciaires, économiques et,autresqui forment la matière des journaux Srdinaire#, un double feuilleton de litté rature, nouvelles, mémoires, causes célèbres, etc. Depuis le t5 août, LE GLOBE belge a déjà publié én articles de littérature et autres le Spéronare, par Ale_x. Dumas; la Chronique de Charlemagnepar le même; Moutonpar Léon Gozlan Paul - Une dame de la rue de R^Ii/me Duvert, par Élie Berthet - De la Charnaye, doit etre moi quelque vieille passion. pdrE. Ourliac;le Procès I errandpendant du Une Anglaisefit encore law«u|breAlfe. F 01 procès Gilisquet; Des,Memoires.de M"" Laffarge, rlusde doute, dis-je, j aiconnu une bouchère D -Chapel en 829 c'est elle qui sera veîm Paï Janm5 ta Convention du 3 juillet, brochure •inen^St que me veut-elle. politiquç, par M. Duvergier de Haur'Jïïiië,député du usVépoii/de vous voir pour sort cœur. Cher; Lettres tur Rome, M. de Salvaridy, Vaprèsmoipeut-êt'm- m'écriai-je, transporté de par Raoul Rochette; lus aVai|fhjLèâBBltariHllÉÉ~ 'entre d'un inconnu ~t (Barthélémy); Un vieux voyageur anglais, par C. B le Cordonnier de Rouenpar Aug. Luchet; Les eaux d'Emspar Aug. Guinot Imbroglio italienpar Henri Berthould Les deux coups de sabre, par Marie Aycard Les deux peintres, par le même; Une suite du traité de Tilsill, par H. Raisson; Stephen Gérard, par Henri Berthoud; Souvenirs d'un voyage en Algérie, par E. Burette; Mémoires d'un voyage autour du monde, par J. Janin Foyage autour de ma tombepar Alta- roche Traditions et Légendes de la Suisse, par X. Marmier; Le bourgeois de Vitré, par Paul Féval Espagnepoésies par Théophile Gautier La maison du bon Dieupar Lurine; Colonie de Mettrarpar Paul de Musset. LE GLOBE publie chaque semaine une revue ori ginale des Modes Bruxelles et dans le nord de l'Europe, et. une Esquisse des modes Parispar Mmo C. R. On s'abonne au GLOBE, l'administration des postes et Bruxelles, Montagne-aux-Herbcs-Pota- gères, 25. 2. 3. Du 26 septembre au 2 octobre inclus. 10 naissances. Spons, Léopold. Angillis, Auguste-Léopold. Vancoillie, Nata- iie-Euphrasie. Calmein, Julien-Édouard. Derulle, Arnaud-Jus tin. Vandenbogaerde, Élise-Éraélie-Mathilde-Marie. Verrach Julie-Thérèse. Vlaemynck, Florence-Clémence. Desramaut Natalie-Virginie. Declercq, Charles-Louis. 3 MARIAGES. Putz, Jean, 37 ans, douanier, et f/ollebecq. Rose-Josèplie, 26 ans, couturière. Provo, Frédéric-Amand, cordonnier, 32 ans, et Ghes- quière. Lucie-Françoise, 28 ans, couturière. Baert, Antoine-Isi dore, particulier, 22 ans, et Tibaux, Odilc-Adélaide, 28 ans, mar chande de nouveautés. 9 décès. Lemaire, Marie-Thérèse-Françoisc. 8 mois, Saint-Jacques-lex- ïpres. Dupret, Henri-Louis, 3 ans, 3 mois, Grand'Place. Foleu, Anne-Thérèse, 90 ans, jardinière, veuve de Pierre Vercamer, Saint- Jacques-lez-Ypres.— VanquellendonckBarthélémi, 31 ans, Canon- mer au2lu" Régiment, rue des Boucliers. Debal, I-ouis-François, A mois, rue du Lion d'or.— Verbeke, Basile-Victorien, 32 ans, ser gent-major au 8e Régiment d'infanterie, époux de SophieGhyselen rue de l'Étoile. Ranioen, Henri-Joseph, 68 ans, journalier, époux de Joséphine Aernoudt, rue de Godeliève. f'erhilte, Alfied-Marie- Alphouse-Désiré, 3 mois, rue de Tourhout. Pelgrim, Justiue, S mois rue de Boesinghe. Départs. le matin. 5 heures pour Bruges. 6 heures pour Courtraile Hainaut et toutes les loca- jj. lités desservies par lesche- mins de fer. 8 1/2 heures, pour Poperinghe et Warnéton. l'après-midi. 31/2 heures, pour toute la Bel gique et pour l'Étranger. L rrivées. le matin. Entre 8 et 9 heures de Bruxelles, de Bruges, de Meuin9 et de toutes les villes de la Bel gique et de l'Etranger. l'après-midi. De 2 3 heures: de Bruges, de Courtrai et dji Ilainaut. Les facteurs ruraux se mettent en rouieune demi-heure après t arrivée du courrier du nia tin. 4 i 'f Imprauene de veuve LAMJJIN et FILS, rue du Temple, 6. DEPARTS. PÉRIODE D'ÉTÉ. )U"jù«Cf:a7.h.du -s Garni, pr Ostende, Bruxelles, An- Trond. A10 h. 50 m. du matin, Bruxelles, Anvers. 4 h. 45 m. de >our MandBruxellesAnvers, Tirlemont; àGand pour Ostende. A C li. 30 m. and, Ostende. L 7 h. du matin, pour Ostendes Trai ma!in, pour Gandt et 2 h. 30 m. de relevée, pour Ostende. A - h. 30 m. de relevée, pour Gand, Courtrai, Brux elles, AnversTirlemont. A 6 h. 45 m. du soir potn* GandA 8 h. 10 m. du soir, pr Ostende D'OSTPINDE 6 h. 50 m. du matin, pour Gand, Bruxelles; coïncidences Maliues, pour AnversLiège S1 Trond coïncidence Gand coi'ncidce Gand pp Courtrai m- P°"r Courtrai. A 9 h. 45 m. du m. r 4e"6es A^alines, pour Anvers. Liège S1 nOIL A 15m. du matin, pour Gand e dernier*'"fF Sfiaineer*. a 11 h. du mat. pour GandBruxelles Anvers. ^A 4 h. de rel. pour£fir/id, Côurfrni, BruxellesAnversTirle mont. 6 h. 30 m. du .soir, pour Gand. Bruxelles. - Vilvorde Màlines Anvers. h Termonde Gand. •j o Bruges Oj Ostende U I I ouvain Tirlemont Ans St-Trond. D C. W. 8,80 5.50 3,10 9,2G 5.75 3,25 8,40 5.25 2,95 8,80 5,50 3.10 0,00 3,75 2,10 5,60 2.25 1,30 4,80 5.00 1,70 6.40 4.00 2.25 10.40 6,50 3,65 11,60 7,25 4,10 15,20 9,50 5,35 13,30 8,50 4,70 - A .-i

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1841 | | pagina 4