JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. 1" ANNÉE. N° 47. DIMANCHE, 10 OCTOBRE 1841. INTÉRIEUR. v^1 On s'abonne Ypres, rue du Temple, 6, et chez tous les per cepteurs des postes du royaume. PRIX DE LABONNEMENT, par trimestre. Pour Ypresfr. 5-00 Pour les autres localités 6-00 Prix d'un numéro 0-25 Tout ce qui concerne la ré daction doit être adressé, franco, l'éditeur du journal, Ypres. - Le Progrès parait le Dimanche et le Jeudi de chaque semaine. PRIX DES INSERTIONS. Quinze centimes par ligne. YPRES, le 9 Octobre. SITUATION POLITIQUE DE LA HOLLANDE. L'horizon politique de la Hollande se rem brunit. Une opposition forte et compacte se ma nifeste dans cette seconde chambre des États- généraux, autrefois si docile. Le ministre des finances avait promis de porter la plus stricte économie dans toutes les branches du service maismalgré ses effortsle budget qu'il a pré senté la deuxième chambre a paru énorme, et a soulevé de toutes parts de fortes et unani mes réclamations. Les députés de la nation voient maintenant l'abîme vers lequel ils ont été entraînés par le gouvernement de Tex-roi. L'état d hostilité qui a été maintenu pendant neuf ans, a obéré ce royaume d'une dette écrasante qui, ajoutée aux dettes anciennes, absorbe en intérêts une som me égale aux deux cinquièmes du budget des voies et moyens de la Belgique. Le syndicat d'amortissement a vu ses ressour ces détournées du but de son institution pour payer les dépenses de la guerre. Les revenus des colonies ont été engagés pour plusieurs an nées la société de commerce pour la détermi nera secourir le gouvernement dans sa détresse. Ces dilapidations ont été commises l'insu des États-généraux. Dès que les députés eurent dé couvert cet état de choses pour mettre fin ces abus, ils forcèrent le gouvernement sup primer le syndicat et présenter un projet de loi ordonnant une nouvelle organisation de la cour des comptes. La seconde chambre des États-gé néraux l'adopta une forte majorité, parce que le gouvernement avait satisfait aux objections de la plupart des députés par un amendement au projet. La minorité trouvait que cette loi offrait trop peu de garanties, et d'ailleurs vou lait que les .dépenses des colonies fussent sou mises l'approbation de cette cour. La première chambre la rejeta. Comme ses débats ne sont pas publics, on est réduit aux conjectures sur les motifs de ce rejet. 11 est pro bable que quelques membres auront trouvé qu'elle donnait trop de latitude au gouverne ment, d'autres qu'elle n'en laissait pas a'ssdif, et que la réunion de ces deux opiqigdé aura formé la majorité. La non ratification du traité conclu p« n- l'ac cession du grand-duché de LuxembcAùf^ fu- nion des douanes altemaiylas, vjen&<" le ministère. Le ministre JeN^àï a donné sa démission feuille M.Vafizqjlen pas cru devoir l açcef tice quitte également déjà son successeur u nant perdu en îiolla Belges, du temps de refusée. Le roi GuU tentions, désfj mais il voit trot combien les chances sont contraires. Son gou vernement favorise les catholiqnes quitort ou raison, se plaignaient d'avoir été maltraités cause de leurs opinions religieuses. Cette con duite lui aliéné l'affection de ses sujets protes tants qui reconnaissent leur roi comme chef de la religion, et dont les ancêtres, sous Guil laume le Taciturneont arraché les Provinces- Unies la domination des espagnols. Noussouhaitonsque le roi Guillaume II puisse faire disparaître ces germes de mécontentement. Mais, pour y parvenir, qu'il choisisse d'autres ministres, qui, la confiance du pays, joignent l'habileté et la prudence que reclame la situa tion difficile du'royaume, et son règne com mencé sous d'heureux auspiceç, pourra être long et prospère. - s Le ministre de la guerre voulant éviter les demandes faites chaque ann le par les miliciens appelés au service actif, qui désirent obtenir un sursis de départ, afin de pouvoir se faire rem placer, rappelle aux miliciens de la classe de 1840 que d'après la circulaire du 18 juin dernier, nu 132, il leur est facultatif de se faire remplacer ou substituer jusqu'au jour fixé pour le rappel sous les armesqui aura lieu vers le moisde mars prochain; et qu'après cette époque, il ne sera donné aucune suite aux demandes de sursis qu'ils pourraient adresser au département de la guerre. Cette mesure de M. le ministre de la guerre a pour conséquence que ceux qui ont traité; pour leur remplacement avec des militaires,- n'ayant pas encore leurs congés définitifs, qui ne se distribuent qu'au mois de mai né pour ront pas les faire incorporé!' tandis <jd'avec un sursis de deux mois leurs remplaçants seraient acceptés. Nous croyons que cette mesure vexatoim est prise dans l'intérêt de la société anonyme pour le remplacement militaire dont le ministre de la guerre est le protecteur. savons que quelques persimistes ont que la société, vu l'exiguité de ses terons pas ici les noms, dans la crainte de bles ser leur modestie ont senti qu'il était tems de mettre un terme cet abus révoltantConvaincus que les efforts individuels seraient impuissants, ils ont eu recours l'association pour chercher sauver quelque débris de ce naufrage général. Nous espérons que nos concitoyens et nos magistrats communauxqui se montrent en toute circonstance les amis éclairés des arts seconderont les généreux efforts de MM. les fondateurs de la société. Nous déclaré moyens pécuniaires, n'était pas née viable; par- reille condamnation â'vait^êté lancée contre la bibliothèque de celte villel'époque de sa création: pour toute réponse; nous prions ces MM. de visiter cet établissement qui ne compte encore que trois années d'existence. Nous les attendons dans quelques années dans les sallçs de notre musée; ils trouveront là des parlant p|us haut que nos parolesdonneront 1 un éclatant démenti des assertions hasardées ils pourront alors se convaincre que le tems, la bonne volonté fet des efforts généreux et cori- stans peuventcréer de grandes et belles insti tutions un faiblé ruisseau est souvent la source d'un grand fleuve. le for DépiiSs'ïort'longtems il était question Je met* Ypres uu'ç société de Beaux-Arts. projet est la veille de recevoir1 un commen cement d'eïéctitjon. Dimanche prochain 10 de cp moisvajnrà lieu, 11 heures du malin en la 'salle bleue de l'iiôtel-çje-ville une assemblée "■générale de MM. les souscripteurs pour l'insti tution de cette société, afin d'entendre la lecture un projet de règlement. Nous engageons tous les souscripteurs ré- idre 1 appel de la commission provisoire, r la formation d'une société de Beaux-Arts 'est un objet important. Tandis que dans les àutres villes on s'empressait de recueillir avec soin tous les objets qui avaient quelque valeur sous le rapport de l'histoire ou de l'artnous laissions enlever par d'avides spéculateurs une foule d'objet rares et précieux, et nous voyions avec indifférence partir des bateaux entiers chargés de nos dépouilles. Quelques hommes éclairés dont nous ne ci- On nous écrit de Poperinghé Dans la nuit de jeudi vendredi defhîer", un -1 incendie terrible a éclaté dans les environs de notre yjlle, du côté de CAbeele. Le feu s'est1 manifesté vers huit heures du soiret une heure de la nuit une des plus belles fermes de l'arrondissement n'était pfus q'u'uB monceau 4e ruines. Le corps de logis, les étables ét la •f gjhânge; qui renfermait la récolte 4e l'année, oi^t été la proie des flammes. Des douaniers de VAbeele en station près de cette ferme ont ap- perçu le commencement de l'incendie et sont arrivés temps poiir sauver le fermier et sa fa- milles 1 Huit vaches, deux chevaux et les moulons V .sont tout iee qu-nn a pu-arracher aux flamn Cette îej;me qui appartient aux hospices ■1. .-iîai ,'VrJ vils de nôtre ville n'était pas assurée. Il pàUaît qué-la malveillance "Test - j-éL.éT. prère ce sinistre. La justice in' y rselevactil individu sur qui planent de t 1 été arrêté. l<v <Ille sa1 A Messieurs les Pharmaciens, arrêté de Jfl. JVolh> Ce fut une grande bévue du g, hollandais, de confier la rédaction macopée belge une Commission doj jeure partie des membres furent des Aussi, ses instructions et ses lois médi toujours laissé be^içoup désirer. Les pharmacieWfeuls doivent être juger la manière de préparer les médi C'est leur seule étude leur occupatio les jours la botanique et la chimi n'effleurent pas comme les méde îs, lj

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