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AFFAIRES D'ESPAGNE.
l
l'équilibre entre les revenus publics et les
dépenses annuelles, et les autres questions
importantes qui se rattachent l'industrie et
au commerce du pays, déviendront nécessai
rement l'objet de votre attention bientôt après
la levée du parlement.
S. M. nous a enjoint de réitérer l'expres
sion de son profond chagrin au spectacle de
la misère qui a régné pendant très-longtemps
dans quelques uns des principaux districts
manufacturiers; et de vous donner l'assurance
que vous pouvez compter sur le concours
sincère de S. M. dans l'adoption de telles
mesures, quiaprès mûr examen sembleront
les mieux calculées pour prévenir le retour de
celle détresse et pour contribuer au grand but
de tous les vœux de S. M., le bonheur et le
contentemeut de son peuple.
Bayonne. Le 30 septembreM. Narciso
Carriquiri, l'un des membres les plus influcns
par leur fortune dans le parti modéréarriva
deMadridàPampelune. 11 était sans doute chargé
d'instructions pour le mouvement, puisqu'il eut
lieu le lendemain de son arrivée. Le lieutenantgé-
néral Léopold O'Donnell, qui se trouvait de cu-
arlel Pampelune, se présenta au milieu de la
nuit du 1er au 2 dans la caserne occupée par
l'un des bataillons d'Eslramadure etse met
tant sa tête, il conduisit la citadelle, dont
l'entrée lui fut rendue facile par un autre batail
lon du même corps qui l'occupait. A ces deux
bataillons se réunirent l'artillerie la plus
grande partie d'un régiment de cavalerie et
divers détachemens d'autres corps de sorte
que sur environ 3:000 hommes qui se trouvaient
réunis l'ampelune, 300 tout au plus restèrent
avec le général Ribero, auquel se joignit la
milice nationale.
Le capitaine général, avec la majeure partie
de son état-major et ses forcesse porta sur la
place nommée du Castillos appuyant sur l'édi
fice du théâtredont la solidité offre quelques
moyens de défense.
Avec le général O'Donnell sont entrés dans la
citadelle M. Carriquiri dont nous venons de
parler, un riche négociant nommé Ribed le
brigadier de cavalerie Orligosaprovenant de
la convention de Vergara, qui avait commandé
en chef la cavalerie carliste, et l'alcade de la
ville, qui paraît avoir été enlevé de force.
Une des premières dispositions du général
O'Donnell fut d'envoyer dans les environs une
partie de la cavalerie qu'il avait sous ses ordres,
sans doute pour se procurer des vivres et pour
faire connaître ce qui venait de se passer.
De son côté, le général Ribero, d'après les
nouvelles qui nous sont parvenues et qui vont
jusqu'au 3 onze heures du malin conservait
sa position sur la place du Castillo, attendait
un renfort de 4 bataillons, pour agir suivant
les dispositions que montreraient ses troupes.
Sur la citadelle de Pampelune flotte un
drapeau avec la devise Vive Isabelle II et la
régence de son auguste mèreIl paraît que
c'est le cri convenu.
Le général Ribero a donné l'ordre que tous
les détachemens de YalcarlosRoncevaux
Urdax, Zugarramurdi, Elizondo, et autres qui
pourraient se trouver dans les Cinco Villas, se
concentrent sur Pampelune.
Le général Alcala a confié la garde de Saint
Sébastien une compagnie de troupes et la
milice nationale. i
Les événemens de Yiltoria donnent une
nouvelle importance l'insurrection dont le
général O'Donnell a donné le signal.
Le 4, le général Piquerocommandant
général de la province d'Alava, et le général
provenant de la convention de Yergara, Urébis-
tondo, s'étant mis d intelligence, le premier
réunit 3 régimenset ils proclamèrent la reine
Isabelle et la régence de la reine Christine.
Tout s'est passé dans le plus grand ordre,
personne ne s'étant opposé au mouvement.
Les autorités civiles et militaires étaient entiè
rement d accoi'd et avaient prêté serment de
fidélité et d'obéissance aux deux reines pro
clamées.
Deux proclamations ont été adressées par
le général O'Donnell, l une aux Iroupes, et
l'autre au$ habitans des provinces basques.
Dans la première il appelle (attention de
l'armée espagnole sur'le dénuement dans lequel
on la laisse languir; il relève le despotisme,
d'Espartéro et les amertumes dont tl abreuve
Christine et sa fille Isabelle.
Dans la secondé il représente/principalement
aux Bosco-Navanais la nonexéçurioii du traité
de Vergara qui les prî
tria jouissance de
leurs fueros ou privifégij^ i
On écrit de la frontière d'Espagne qu'à la
nouvelle dune insurrection Pampelune en
faveur de la reine, un assez grand nombre de
réfugiés carlistes sont rentrés en Espagne pour
prendre parti en sa faveur.
Il paraît d'après la Sentinelle des Pyrénées
que le général O'Donnell a sommé la ville de
Pampelune de lui fournir des vivres et l'aurait
menacée d'un bombardement en cas de refus.
Nous venons de recevoir la lçltre suivante
de Pampelune: ,r
Le 5, vers les deux heures de l'aprèfe-midi,
un engagement a eu lieu entre les troupes du
général O'Donnell, et celles du général Ribero.
Deux escadrons de cavalerie et un bataillon'
d'infanterie étaient sortis dç la .ville,pour alla*
quer 490 hommes du parti O'Donnell djui se
tiennent derrière la citadelie4fMt\iTfefie a fait
feu sur la ville, et O DpnfieTl itmenircé de la
bombarder si on ne faisait'pi jjif/ptemènt rentrer
les Iroupes clans Pampeluqe. 0,é
Au moment .où je fernie nja-lettre' le feu
continue.1 n - 7 y
On écrit de Madrid, 3 octobre:
Avant hier dans la soirée, un député de là
province de Navarre est arrivé en poste venant
de Pampelune. Presque immédiatement après
son arrivée, le conseil des ministres présidé par
le régent, s'est réuni. Les délibérations ont été
longues. S'il faut en croire des .personnes
d'ordinaire bien informées, le député ^iavarrais
aurait déclaré en plein conseil, que l'état de
la province de Navarre était de nature inspirer
de graves inquiétudes au gouvernement* et a
ajouté, que les troupes étaient non seulement
mécontentesmais encore indisciplinées. Ou
parlait publiquement de réaction et si le gou
vernement ne prenait pas immédiatement des
mesures énergicjuesil était bien craindre
qu'un soulèvement militaire général éclatât
dans la Navarre.
A l'issue du conseil des ministresle régent
a mandé auprès de lui tous les inspecteurs des
différentes armes; après une longue conférence,
il paraît que le gouvernement a résolu de
changer la garnison de Pampelune^ et d'eu
faire permutter d'autres dans celte province,
et d'adopter des mesures énergiquesafin^l'éviter
de nouveaux désastres. Le remède "arrivera
peut-être trop tard, et le gouvernement pourra
difficilement empêcher les provinces bas
ques de faire cause commune avec la Navarre;
il paraît certain qu'il n'a pas été possible aux
commissairespour l'arrangement des fueros
de s'entendre avec la commission nomméç par
le gouvernement pour cet objet. La commission
nommée par le gouvernement ayant refusé
d'admettre le délégué des provinces de Gui-
puzcoa et Ala^a, M. Egana, les commissaires
de la province de Biscaye ont résolu d'entrer
en négociations avec la commission.
Bien que les organes ministériel^, s'obstinent
garder le silence sur des questions aj^s^i t
capitales, il est aisé de voijr que la tranquillisé
n'est qu'apparéilte. On prend autour deFfiabi-
talion du régentdes jjréôaûtians insTOles. OH
dirait une placé forte plus de 20 factionnaires
appartenait au régiment dévoué de Lucbana,1
gardent toutes les avenues du palaïs: ce redou
blement de-*.pr4cautions donne lieu mille
commentaires; il étonne d'autant plus que
dans la capitale, il ne se manifeste aucun symp
tôme de trouble.
Pendant ces pourparlersle commissaire don 'P
Pedro Egana a fait part aux députalions.forales1'
de Guipuzcoa et de Alava de la décision dugou-
yernement de ne pas l'admettre comme commis*
saitè. La réponse de ces députatiofis a été conçue
peifcpnisêafees termfs I4R députations
£fbc»U^;des provinces de Alava et Guipozcoa,
après mûr examen des motifs allégué# 1e
,^ye**méUt'pÔur refuser d'admettre M. Mgana
cd;tnç<r. feur représentant pôur Pato^ngement
dêfuuljf des Fueros ont résolu de ne pas nom
mer u autre délégué. En conséquence ils con
firment lerin poiipnalion dans la personne de
..don Pdilro EjSaga.
4
M
d'elles était la fiancéeje l'ai reconnue sa taille élancée, son re
gard plein de pudeur.
--Comment avez-vous pu observer tout cela, lui demanda le né
gociant italien, vous avez d'abord dit qu'il fesait obscur
Il était effectivement environ minuit -, mais j^fçsàit undair de
lune magnifique, et puis j'ai des yeux de lynx quaqd j^La voir
dejolies personnes.
Et votre imagi m lion vous a représenté'sans dDutè ce^qufr.^os.>
yeux n'ont pu découvrir, dit l'égyptien
Nous ne pûmç? nous empêçKerti
çurentet parurent.comprends iè S
Comme nos rtrds se portaient a
masquait des Ik t x que la jalousfëPdes a'rj
mystère ,L*mlerpi*ête nous d
cette lente, plusieurs dé
çaisj ai a la 'Vérité,
blesser dans ce qui coi»
mesJËntretemps J
plus joyeuses, la i
non pas sans que
Ces accords li
moins vivenuut c
costume national et
vraiment remarquables.
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entrèrent ensuite et exécutèrent
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M.gu< l'pdiVtiiiibutfiaWflf^ ?compagi^i
j.çsseUt jeur être J'î|ùq£«
I it f prinési.
"Ju A!°. f Vs0. èrninairtjment cfcs
onti 1
retdiutre pi ijici[wilenient dans les qui scrlmt
Quatre dansj
danse ualiôi
de force' u:
-.ejtrl
Ces individus sont
JBidoums ou des Ivabarles
publiques où ils cherchent attirer les regards Je la foulé par
des tours de force surprenants: j'ai'eu occasion de voir un Kabatie
sur des ochasses de deux pieds de hauteur sauter avec aisance
de 4 hommes cheval.
louius qui sont venus il y a quelques années se faire voir dans
les villes de l'Europe, ont pu donner une idée de l'adresse
en fait d'exercices gymnastiques.
nègres fut interrompue par l'arrivée d'un vieux maure.
e c'était tu prêtre la forme de son turban,
hôte fut reçu respectueusement, tous les convives se pres-
[our de lui pour loucher ses vêtements étlui baiser la main,
igènes ont une grande vénération pour les marabouts qui
a fois prêtres, saiuts et prophètes. Ils sont nécessairement
une céiémouie aussi importante que celle d'un mariage, et
bre accès partout même chez les femmes. On m a conté que les
stériles se rendent dans la demeure de ces sainls pour les
détourner par leurs prières la malédiction qui pèse sur elles^,
-, et que souvqut leurs vocux^sont exaucés la suite de cçs pèlerinages,
jitio YéAeRW.tf dans l'intérieur de la maison a
jfeoe èt beau-|>ère.
bientôt 1
vue dw beau se:
.émbeau.
mousseline blUpcbe cqi
feu brillaiént,coD> me lé
çumes au milieu d'elles une charmante
lée, et richement parée de fleurs, d'or et de
frait tout l'intérêt qu'inspire ordinairement
femmes l'embrassèrent l'une après l'autre et
chez elles l'exception des mères des fiancés
charmante sylphide Je rideau, rouge.
Peu après le fiaucé revint accompagné de son pète
bout. Tous les assistants l'embrassèrent et le conduisirei
où se tenait sa future épouse. On entendit alors un bruit ell
de fifres et de Umbours^jkut le signal du départ. Les couvi
se séparèrent et mou jeiljPRmi le français et moi, fort safi.-faits
d'avoir assisté uue noce maure, nous retournâmes notre hôtel où
la.sociélé des rats, des puco»-«^des moucherons, nous fit passer une
nuit des plus désagréables. 4