SOtiïELLES DIVERSES. 9é 2 >4< Charles Mnryasnilbrasseur, Breedene. 15. Pierre DeSjiiipel-De\vilde,cullivaleur,Staden. 16. Ives Demeese, frecrélafrc, Pitthem. 1% Joseph Delobel, tanneur, Court rai. îH. Jean Maleveys.,- rentier, Poperinghe. «9. (".lia rl ta Beydts, conseiller, Stveveghem. 30. Romain JJe Brabandere, brasseur, Àerseele. 31. Henri Deaçâmps, avocat, Court rai. 22. Pierre Jean Bonté,cultivateur,Boesinghe. 30. Lefebvrt— Maes, bourgmestre, Isegbem. 's4. .Terni De Joncklieere, chirurgien, Desselgbem. 25. Jucijues-fuuiçots Braeye, bourgmestre, Mous- ci/on 1 fi. Alexandre Degraeve, cultivateur Furries. 27. Ixniis-FrançoisCoene,cultivateur, Haringbe. JisepW roome, brasseur, Nieuport. 29V* Jules Debusscber, avocat, Bruges. 00.Bailly DeTilleghem-lsenbmnl,propriétaire, Bvnaes t O JURÉS SUPPLÉMENTAIRES. 1, Charles Haussens, saunier, Bruges. 2. Berjiard Van Zuylen, propriétaire, Bruges. 3-^eAu Antliierens, rentier, Bruges. 4. Clia^les De vaux, greffier des états provinciciaux, a Bruges. S'il n'frtrive point de contr ordrec'est dans le courant de la semaine prochaine que le Iloi doit se rendre Paris. On dit, mais nous ne pouvons l'assurer, que celle fois S. M. se ren drait en France par Mons et Quiévrain et quelle prendrait le chemin de fer jusqu'à Jurbise section qui doit s'ouvrir dimanche prochai®. On écrit de Cologne 17 octobre Uucoupable désordre a troublé avant-hier au soir, dans un de nos premiers hôtels Denlz, l,y gai té des cojyaves très-nombreux réunis [)oqi*#; fêter, la.nniyii'saire de la naissance du roi Âc QQgSre cf'pffié.ij^xe ipii enV'ifp pu appropriait la .solennité "l;iiUu'i«Fs dè s'arrê 1 11 M-"M"<eèsnuefrbeaucoTi cKaôpP de bonnes moment où la tmisique ci>maÔ®WcaiL âtr Ht il dirim Siefr1 grand chant, jôur. mais 'nusiciens et cifties gens Soignèrent leur désappcoh^on par no grand bruit. Après 'l'exécution de la marche.dffDessaù. k musique recommença l'air populaire qui avait été inter- ïolhpu mais les chanteurs dhrent s'arrêter de nouveau les perturbateurs n'eurent même pas honte d'entonner haute voix une parodie tri viale et obscène de ce chant excellent. Cette grossière Indécence amena une vive altercation et un commencement de voies de fait, auquel mit fin l'entrée de la gendarmerie que les repré sentations seules de l'hôte empêchèrent dai> rèter les principaux instigateurs du désordre, duà bVhyante*rfiSputesrft renouvela vers mlqaiit et au poii* que les danrtes durent quitter la salle. Nalurellemdfit on ne peut attacher aucune signi fication politique ces grossiers excès, qtii sont blâmés par tout le monde et qui n'ont proba blement pour motif qu'un excès de vin. M. de M...., qui passe sa vie chez les mi nistres et qui est fort avant dans les petits tri potages de ces messieurs, racontait l'autre soir chez Mad. de Bque M. Guizot, qui sous son enveloppe de quaker ne manque pas de finesse quanfl il s'agit de ses intérêtsa deux manières de se conduire avec le maréchal Soult. Quand ces deux ministres sont en froid sur une question, M. Guizot dans ses relations avec son collègue, ne l'appelle que M. le maréchalet quand il veut l'attirer luipour en obtenir quelque concession, il lui écrit toujours, mon cher président j le vieux maréchal ne résiste jamais cette cajolerie. Aussi M. Guizot disait l'autre jour: «J'ai eu beaucoup de peine dé- cider Soult remplacer Franck-Carré par Hébert; j'ai été obligé de l'appeler, pendant huit jours, mon cher président. Quotid On écrit de Paris, le 14 octobre, la Gazette d'Avgsbourg: Malgré les nombreux obstacles, le gouver nement français mettra tout en œuvre pour amener un traité de commerce avec la Belgique. Un intérêt purement politique l'y engage: il craint que s'il ne fait pas de concessions la Belgique l'union douanière pourrait bien lui prêter une oreille plus bénévole. La France sent enfin les suites malheureuses de son système prohibitif, et veut sauver ce qui peut l'être encore. Un licenciement. Une lettre de Lisbonne du 11. publiée par leM-orning-Héralddonne Les détails suivants Par 'suite du système d'économie adopté •le gouvernement portugais, le corps de oftots qui «tilt entretenu la douane de Lis- abonné pour pi^p^er^Jcsj^marchandises des. ■ats et des soiiris, qui y pullu leraient sans la présence des chats ce corps dis-je, vient d être licencié et mis la demi- solde. Ceci n'est pas une plaisanterie, je vous l'assure, mais un fait réelpositif, et on pourrait ajouter unique dans son genre. Les 'frais de nourriture de ces animaux, s'élèvant 18 shell (environ 22 fr.) par mois, ont été trouvés trop considérables, et, en conséquence, les gardiens de race féline des magasins de la douane ont été supprimés. Cette cruelle mesure a été mise exécution il y a quelques jours on a vu cette malheureuse tribu de chats chassée de ces vastes salles que ses ancêtres avaientsi longtemps habitées, fuyant consternée au milieu de la place du Cheval Noir, ayant ses trousses tous les gamins et tous les chiens du voisinage. Longues et bruyantes ont été depuis ce temps leurs plaintes sur les toits et sur les goutières mais, hélPaii! ,je crains bien que leur sort ne soit jamais fixé, et qu'aucun changement d'administration ne lefc remette en possession dé leurs anciens èflnploits: - - - H y a trois jours, vers dix heures, les cris au voleur faisaient retentir la rue de la Perle, au Marais, l une des rues les plus calmes de Paris. Ces cris sortaient du troisième étage d'une maison, et voici le singulier événement qui causait ces clameurs. Un ouvrier maçon, nommé Joubert, complètement ivre, après une station de quelques minutes dans l'allée d'une maison de la rue de la Perle, où il était entré un moment, s'était imaginé qu'il était chez lui. En conséquence, il était monté au troisième étage, et ne pouvant en ouvrir la porte, il avait pris le parti de l'enfoncer; puis, toujours persuadé qu'il était dans son domicile, il s'était couché sur un lit qu'il avait trouvé dans une première pièce. Deux heures après, arrivent les propriétaires de l'appartement, qui venant de passer la soirée en ville, ne sont pas peu surpris de trouver leur porte ouverte; ils en trent pourtant, et leur surprise est au comble en voyant un gros et gras Limousin, en habits de travail, étendu sur leur lit et dormant poings fermes. M. Clévin, le maître de l'appar tement, réveille cet intrépide dormeur en le sécouant violemment; celui-ci ouvre les yeux, ne comprend rien ce qu'il voit et se met crier au voleur Les voisins accourent, mais de part et d'autre on était exaspéré, et ce ne fut pas sans beaucoup de peine que l'on parvint s'expliquer. Toutefois, le résultat de l'explica tion fut l'envoi au poste voisin du maçon ivron- gne, qui, dégrisé et bien sot, fut conduit le lendemain la préfecture de police et mis la disposition du parquet Droit On écrit de Valenciennes Le 19 octobre, une carriole recouverte en toile et suivie par deux gendarmes, a amené dans, la prison de Valenciennes le nommé Haine, de Bruai, condamné mort par la cour d'assises du Nord, pour avoir étranglé sa femme, avec préméditation, et dont le pourvoi en grâcfe'tN été rejeté. L'exécution a eu lieu le lendemain sur la place de l'Esplanade et l'on a su beau coup de gré l'autorité de l'avoir transporté de la place d armes un lieu peu fréquenté, entre la ville et la citadelle. Les regards des habilans de la Grande-Place n'ont pas été souillé de ce triste spectacle et de ses apprêts. Les derniers devoirs ont été rendus au con damné par les Confrères de la Miséricorde institution qui se perd Valenciennes dans. Ta nuit des temps. Après l'exécution, ils ont re cueilli les restes du supplicié et les ont enfermés dans un cercueil qu'ils ont porté eux-mêmes au cimetière de Saint-Boch. On écrit de Rome, le 12 octobre 1 Le fils du célèbre violoniste Paganiniest arrivé ici, accompagné d'un jurisconsulte, pour implorer du saint-siège la révision du procès amour que je veux maintenant; je ne désire seulement que vyus me regardiez comme un pèreque vqu» me témoigniez des volonté&t que j 'ai assez de ma fortune pour les satisfaire. Certes, la tirade était attendrissante, Jpeine de v; ablc partage descendre ,a 7 elle entendait marteau matinal de l'écoute pas; mon maître t'aime bien mieux cheveux noirs, ainsi que toi, et tu sais iqnt doux en le regardant. Vous aurez une i où vous chanterez tout le .jour. Le soleil, fenêtre sans rideau"!^, eu fera les îarajbris plus 'Ssonptu- ux appartements qu'on t'offre. Tu seras byée sur son bras fort, que couchée dans les calèches Vs. Son amour te rendra plus belle que le satin et >'4$TiftD£ 1 ,=sou regard te parera mieux que les aigrettes in. du matin., ci 3 w .dum/Ki. a- 'DE cOLTmtf idgn matin, et up, que mon seul dé^ir, en ce moment Alors ce fut 'an'four de ]Vtme Palmyre CccliiSj tfutre conduite est indijjqc; vous ferez mourir votre mère de chagrin. mie, reprit la jeune fillesi ma mère était là, elle me Rendrait contre cette odimsui,persu-cptioii.. Ce. mot.fut Jm icmip de foudre. Palmyre comprit «hfin la résistance de Cœlina, et crut,qu'elle était instruite de tout ce quû çopcçfifyit sa naissance et,sa forlunei^lle pâlil cl ne souffla mot. Au fond, Çœliiçj ne savait run. Mais il en est imî^Jrlés éeIiaf<Audages qui ne sont pas éleyéS.si la base large et solide de l'honnêteté; un souffle les ébranle. Alors, pour arriver ce mariage, dénouaient tant désire, eut recours au drame, la comédie échouant. Et voici ce que la jeune fille entendit Monsieur Farny, monsieur Faruy je vous en c vous Oh mon Dieu que faire. -- I.aissez-moi, madame, laissez-moi! Attenter vos jours, malheureux! Oui, je veux mourir! Dcnnez-ntoi cette arme! Laissez-moi, vous dis-je. Non, je m'attache vous! Madame Ah! monsieur Farny! monsieur Farny! Et au son des vùix se mêlaient le bruit d'une lutte et ctluis de la batterie d un pistolet. On s'attendait que Cœlina effrayée ^allait sortir de sa chambre, et, pour détourner le bras de M. Farny, prumettre enfin de l'épouser. La jeune fille se douta d'alord du piège; cependant l'effroi la saisit, son cœur s'émut; elle courut la fenêtre, l'ouvrit et appela: Marcel Marcel Pu'elle tira le verrou jet ouvrit la porte; mais, au moment ou elle pfffOt, l'ouvrier arrivait, tenant eu main une petite lampe qui éclairait5"»„traibeaux et boul. ver oar l'inquiétude: Mn'».:PaImyre demeurèrent stupéfaits. !st Vous, monf.iei Fr.-ny! s'écria Cœlina un sourire plein de malice, Ma mère, iîs de voleurs, d'assvsins, de coups s reconnu votre t, et, ma foi I t.je vous re" cie d'être venu, mademoiselle, répondit euse^ je ne dormirai - fond salut i Madame f Marcel, avec un rént un re'fcsfrft te et de malice

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Le Progrès (1841-1914) | 1841 | | pagina 2