EXTÉRIEUR. 3 par suite duquel les autorités ecclésiastiques de la Sardaigne, ont refusé l'inhumation des dépouilles de son père en terre sainte. Le député français, Fulchiron, est ici pour recueillir des renseigremens pour la publication d'un ouvrage de statistique. On écrit d'Alexandrje le 27 septembre Un officier anglais, qui a traversé notre ville, est porteur de quatre millions de piastres, que le gouvernementchinois a payé au gouverne ment britannique, compte de la contribution de six millions. L'empereur est, dit-or., très- mécontent de l'arrangement qui a eu lieu. Il a promis une récompense de 100 mille piastres quiconque tuera le capitaine Elliot. La compagnie des bateaux vapeur a fait avec le pacha un traité en vertn duquel les mar chandises venant de l'Inde et y allant paieront 1 p. c. pour droits de transit. FRANCE. On calcule que l'insuccès de la tentative =d'0'Donnell va faire rentrer en France plus de 10,000 nouveaux réfugiés, lesquels joints aux 14.000 réfugiés carlistes formeront un total de 24,000 Espagnols auxquels il faudra que la France accoide des subsides. Des bruits fort singuliers sont répandus de puis quelques jours parmi les Espagnols qui fré quentent la petite cour de l'Hôtel de Coyrcelles, et l'on cite certains faits que nous nous abstien drons pour le moment de révéler jusqu'à ce qu'ils nous soient prouvés jusqu l'évidence On dit qu'un des principaux agens de Marie- Christine, M. Carrigueri, est arrivé ces jours derniers Paris, venant de la Navarre, 11 s'est jxlaint amèrementauprès de la reine régente, l'insuffisance des fonds qui ont été expédiés our soudoyer les troupes de la contre-révo lution et gagner des partisans dans les villes. Ce manque de ressources est l'uniqué*causea di t MCarrigueride l'échec que vient d'éprouver le parti des jovellanistes. Les plaintès de M. Cariigueri auraient singu lièrement étonné Marie-Christine qui avait remis un certain agent 3 millions de francs pour les faire passer ses partisans de la Navarre et de l'Andalousie. Elle a commencé faire des re cherches pour s'assurer de l'emploi des fonds qu'elle avait fournis. On attend O'Donnell sous peu de temps Paris et l'on saura èans doute par lui ce que l'on doit croire des bruits de soustraction que l'on répand de tous côtés. Hier, après le conseil qui s'est tenu deux heures au palais de S'-CIoud M. Guizot est revenu au ministère des affaires étrangères, d'où il a immédiatement fait partir trois cour riers, l'un pour Madrid, l'autre pour Londres et le dernier pour Vienne. On s'est beaucoup ému la Boursede bruits de guerre entre l'Espagne et la France. Il y a eupar suite de ces rumeurs, une légère baisse sur les fonds français. On liUà ce sujet dans la Quotidienne: j. Le bruit d'une rupture entre le goy veinement français et Espar ero a couru aujouçd bui fa bourse. Selo" 'es on dit fort hàpi dé'i,.j^consail des ministres a\ait déjà ordoiiuéj" mille hommes sur lajfroiï de nouver armemens Ion B3y0r.no et Ro Le Moniteur pi bruits en pnn reçoivent érv ce de la frontière Ces rumen n'auiv. s, au parquet s bourse, d fléchi d'u A4 heures après-midi aujourd'huiun assassinat affreux a été commis ruedeCourcelles, 36, côté de YIlôlel de Bragance. Un invalide est entré chez la concierge de cette maison et l'a frappée de trois coups de poignard la poi trine. Il est sorti immédiatement proférant d horribles menaces contre deux autres femmes qui criaient l'assassin et des maçons s6nt accourus pour arrêter ce furieux, mais se voyant pris il s'est frappé au cœur de plusieurs coups de la même arme et la mort a été presque instantanée. La Gazette de France avait publié dans son numéro du 21 octobre une proclamation de don Carlos dans laquelle il recommandait ses partisans de ne pas prendre part au mouvementd'O'Donnell et de rester tranquilles. Le prétendant espagnol a fait écrire la Gazette du Berrg par sou secrétaire, M. J. Tamarez, une lettre dans laquelle il déclare que cette proclamation est apocryphe. On lit dans la Gazette de France Hier, la suite d'un conseil des ministres tenu Saint-Cloud, il a été décidé qu'un corps de 30,000 hommes serait formé pour aller observer la frontière, que, dans ce moment, 16,000 hommes seulement s'avanceraient, et que le reste serait prêt se rapprocher de la frontière. confiance qu'on a dans la banque n'en éprouve aucune atteinte, la circulation moyefcpe des billets est même indiquée dans le derniçr état comme excédant de 111 mille livres celle men tionnée dans l'état précédent. Les lords commissaires de Tathirauté ont envoyé l'ordre inspecteur en chef de navi gation et aux gouverneurs de Depford Woolr wieh, Chatham, Sheerness, Portsmoulh, Ply» mouth et Pembroke, d'adresser immédiatement l'amirauté l'état des navires qui sont dàns les ports qu'ils commandent, après s'être assurés par un examen attentif s'ils sont propres au service actif. L'on dit que l'intention des lords de l'amirauté est de changer plusieurs vaisseaux de ligne de 3e rang et de 72 canonsen frégates de* canonsafin qu'elles puissent égaler celles' des États-Unis, de la France, de l'Autriche et dft la Russie, qui toutes sont d'une dimension con sidérable. La plus grande activité régne dans le$ administrations navales. L'avis suivant a été publié Monsieur, j'ai ordre de mylords les commis saires de l'amirauté de vous faire savoir qu'il» ont jugé propos d'abolir le règlement qui. or donnait que les marins pensionnaires ne reçus sent plus leur paye lorsqu'ils serviraient bord. M. et de prescrire que doré- des bàtimens de Sr-, une fregate est deja devant Barcelone, car navant tous les pensionnaires propres au-service cest là que Ion craint. Les nouvelles reçues pourront recevoir leurs pensions en même temps hier annonçaient que les chefs du mouvement s'opposaient ce que I on délivrât aucun pas seport axix Français qui étaient Barcelone que le consul avait été insulté et que M.'de que letir solde. John Barbon. ESPAGNE. Plusieurs journaux de l'opposition -parlent :rs soient éloignés de tine et ses,conseille ANGLETERRE. Depuis vingt-cinq années les chantiers de Deptford Woolwich Sheernesse Chatham, PorstmoulhPlymôulh et Pembroke n'ont présenté une aussi grande activité qu'en ce moment; pas moins de trente vaisseaux de diverses forces sont désignés pour être mis en service actif en conséquence de l'état d incer titude de nos relations avec les états-unis d'Amérique et de la Chine. On rencontre de grandes difficultés obtenir des marins robus tes pour les navires qui doivent recevoir inces samment leur commission, car les demandes sont très-grandes pour la marine mSrcbiulde et les États-Unis qui leur fournissent une bonne paie et les traitent bien. Les lords-com missaires de l'amirauté ne voulant pas recourir au système funeste de la press^onl fait pla carder des avis sur tous les rMirs. Voici les noms des navires prêts pour Içservicé immédiat: la Reine, le Sli/x, steamer le MaUibar, la Sytèrte l Héroïne, Thalic^ Bique. H arlequinAigle Bel vider a. Illustrions, SpeedyDrtveç. steamer, FormidableIns. Wa rspite. Les lords-commissaires voulant encourager ;ért Espagne, gouverne ce fait; Il n'a aucun ,^tr Salvandy retarderait son dejmrf ^(jui avait été depuis deux jours d'un passeport qui aurait- fixé jeudi prochain, trouvé dans les papiers dé Mmsagorri et qui M. Olozaga insisté beaucoup pour que Chri^L* été délivré, depuis les d?Pn|ers t£pu- Paris.F'b'es Espagne, mrle sfcrigrfffoi dé\ RaVeArfe- Jfïouï.erneui^L connaissàgéê I ses instructi£Ps* réclamation^ espagnol, Voici quelques détpîf^JsuWfi nfortuné Borso di Carminati Ce général a été arrêté Boya. C'est un gîfrde national qui s'est emparé de sa personne cet homme a, dit-on, refusé de le laisser évader, malgré l'offre que lui faisait Borso d'une somme de 6,400 fr. (8 onces). Conduit Sarragosse, il n'a pas eu longtemps attendre- son exécution. Le 11 du courant, il sortait de sa prison, tenant dans ses mains un crucifix dont ses regards ne pouvaient se détacheV. La cavalerie avait peine contenir là* multitude qui était accourue sur le passage du patient. Arrivé sur Ig jieu iaUl> il a reçu la mÔrt avec courage. M On a publié les dépêches télégraphiques suivantes Bayonne, le 22 octobre 1841. Le générât commandant la 20e division mili- V taire Mi le ministre de la guerre. Le général H ad il eSt entré Vittoria, le 21 Montez de Qca a é,té fusillé. Bilbao le 20,jjEairé*sà soumission R<| La banque"d'Ai>gIeterre continue rés- Le stpis-préfeti senlirdes effets de l'importation ^Atçàordihfiire Beaucoup de iMl céréales qui a eu lieu "dans tes derniers arrives"cette nuit 5 qui BBMB— B c'elt-à-(lire que malgré tôus ses efforts, lé la baisse constante des fonds étrangers Ici' es, baisse qui a provoqué des achats >mpte de dehors, l'exportation des métaux Dépasse leuçémportatiou et la réserve |e de la banque diminue. Suivant le Fetat de situation qui vient d'être publié,' 5yenne de la réserve en espèces et lingots a Ftle 4 millions 713 mille livres sterlings pen- Jnt les douze semaines du 20 juillet au 12 octobre, c'est 262 mille livres de moins que dans le. trimestre qui a fini le 14 septembre, et la réserve est réduite la moitié de ce qu'elle "était constamment avant 1830. "Toutefois, la Urbistondo, deux aul gadiers. Il arrive clî réfugiés, Les Iroupj maintenant la frontief Le 20O'Donne citadelle 4e Pampelur Perpigr Le général commandé taire M. le m 1 La junte de Barcel hier la formation des ba pas entraver la quinta. nement un million de n

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Le Progrès (1841-1914) | 1841 | | pagina 3