J01R1VAL D'YPRES ET DE L'ARROIVDISSEMEIVT. INTÉRIEUR. r \K Ie ANNÉE. N° 54. JEUDI1, 41 NOVEMBRE 1844. •Tr A# "YPRES, le 3 Niovenibre. Tous les jours il nous parvient des plaintes et des accusations contre le sieur Welvaert, doyen de l'église de S4 Martin de cette ville. Il paraît que ce prêtredont déjà plus d'une fois il nous a fallu stygmatiser la conduite, se rend de plus en plus indigne des hautes fonctions qui lui sont confiées. Nous ferons en sorte que les lignes que nous écrivons aujourd'hui ^oient mises sous les yeux de M. l'Evêque de Bruges; car les faits que nous y signalons sont telle ment graves et ont excité une indignation si générale, qu'il appartient au chef du clergé de notre diocèse, de faire cesser un pareil scandale. "Y Les enfans de plusieurs de nos concitoyens, placés par leurs parents au collège communal se sont présentés au confessionnal du susditsieur Welvaert: et ce prêtre indigne du ministère sacré, du moment qu'il les eût reconpusles chassa brutalement sans vouloir les entendre. Nous le demanderons tous les gens sensés, prêtres ou laïquespeut-on pousser plus loin l'abus des choses saintes? le plus grand ennemi de la religion catholique pourrait-il faire pis pour la déconsidérer? M. le général De Lieminspecteur-général de l'artillerie, a quitté aujourd'hui notre ville se rendant Bruxelles. Hier, midi, sur la grand'placea eu lieu la revue d'honneur du 2me régiment d'artillerie cette solennité militaire avait attiré la foule. Ce que nous apprenons du résultat de celte inspectionpour ce qui concerne les terrains de manœuvre que la ville doit fournir aux troupes des différentes armes, nous fait regretter vivement que la régence n ait pas pourvu con venablement cette partie du service. FEUILLETON. Le rapport de l'inspecteur-général constatera précepte Venir au secours de la classe indigente sans doute de nouveau que l'artillerie n'a point tout.en nous amusant, ne sera-ce pas doublet sa disposition de terrain convenable pour ses nos plaisirs? Il y a quelques annéeson a fait manœuvres, ce qui pourra nousfaire perdre avant un essai de ce genre et cet essai a été couronné peu cette partie importante de notre garnison. du plus heureux succès. Plusieurs bals ont eu lieu une tombola a été tirée nos dames tou- Hier soir l'on a arrêté en cette ville et incar- jours si compatissantessi charitables, avaient céré immédiatement-1^ nommée Virginie Del- bien voulu offrir mille petits objets confectionnés motte, épouse du sieu<Telix-Albert La Housse, par elles et qui avaient acquis par là un prix demeurant Wervjcq., ainsi que le sieur Vital inappréciable les cavaliers de leur côté s'étaient Vuylsleke aubergiste Menin condamnés l'un empressés d'y joindre soit de ces jolis petits et l'autre trois mois d'çûiprwonnement du chef rjens qui sont encore si recherchés aujourd'hui, d'importation frauduleuse estimées 2.000 francs. marchandises ""V La 20e batterie moplée "du 2" régiment d'artillerie était arrivée Ypres de retour du polygone de Brasschaet. le-iD.ereredi 27 octobre. Le vendredi 29 du même mois pendant que l inspecteur-général de l'artillerie passait la revue du régiment, l'ordre arriva de la diriger de suite marches forcées sur Bruxelles. A Monsieur l'éditeur du journal le Progrès. L'hiver cette année semble devoir être long et rigoureux, et la cherté des pommes de terre qui sont presque la seule nourriture des pau vres viendra augmenter jencore les misères et les souffrances de la ,clas indigente. Chacun se préoccupe de cet éta de choses, chacun reconnait que la charité des riches y devra qui soit des vêtemens des bas des couvertures et d'autres objets utiles aux pauvres gens, durant la n rigoureuse les listes de souscription se s/-nt Rouvertes de signatures, et une somme de près de 2,050 fituKj& Y si jea .mémoire est fidèle) a'jîu'ftlré 4>sti'iWjéé a^'èni^'res. Une mesure- qui il y '.'V'ft-jg eu un si helireux succès, pourrtu de réussir àujour^nTn MM. les comrriissai Concorde qui 's'entendent sj pareilles fêtes, pourraient prendre l'initiative ea^ cette circonstance et s'adjoindre quelques' J officiers de l'un et" l'autre régiment en garnison' Ypres et quelques personnes qui ne font pas partie de la société. Nul j'en suis certain ne refuserait de coopérer l'accomplissement de cette bonne, œuvre. Dimanche prochain 7 de ce mois MM. les membres de la Société de la Concorde se réu- porter remède; malht; ireusement les pa-^ nissent en assemblée générale si on leur faisait rples les plus chaleureà ses ne peuvent ré- |a proposition de faire supporteri les frais de chauffer le malheureux (|»i meurt d^/rôid et ceUe fêle par la sociétéj'ai trop hautq^pinion le discours le plus.suhsuu iei ne peut remplacer de leur charité pour douter un instant que la un demi hectolitre dqJEol nffs de terre. Il faut proposition ne fût accueillie favorablement, donc faire trêve de jj>J^le% et agi^: De cette manière tout l afgfiiil donné parles a dit Horace 1 «pjjéhéus empêche dç suivre ce gens qui trbùvent rediqp tout, ne pourraient |Vles* V»'* 'Mi ,lci de i t T'y;* ■tâfx* ~et itunt de nu qu tù*? On s'abonne Ypres, rue du Temple, 6, et chez tous les per cepteurs des postes du royaume. prix de l abonnement par trimestre. Pour Ypresfr. 5-00 Pour les autres localités 0-00 Prix| d'un numéro 0-25 Tout* ce] qui'concerne la ré- daction doit étre|adressé,/ranre. A l'éditeur du journal, Ypres. - Le Progrès paraît le Dimanche et le Jeudi de chaque-semaine. prix des insertions. <e Quinze ^centimes par ligne. J w Monsieur l'éditeur, Omue tufit puuctum raiscùit ujilo iiulci, souscripteurs reviendrait-, indigens et les L1 .J MJI 1.^1 MADAME PALMYRE. - {Suite) L'HONNEUR OU L'AMOUR. Le soir,'quand Mrae Palmyre revint,elle paraissait Elle4 ouvrit un secrétaire où se trouvaient quelques hijouj prit et enferma dans son sac, puis elle parut se disposer sortir d nouveau, mais elle s'arrêta et jeta un regâ'r! aiguilles étaient sur minuit, il y eut pour d'anxiété, car ?lle respirait^ peiùç», mains tren&la Cœlina, Haut roue, vint aui v Rien, mon sijFta agitée. Pourquoi m? La jeune fille seloijl Ah!dis-moi, twj n'est-ce pas^ Peu A quatre heu j Mrae Péimyre. .-V derniers sonpi. dans une bèr^èYv^J retenait son cli^îel chaise. Quand le 3 d'effroi et de Md| dit Cœliua. vois bien «jûe vous ave* cacher. 7% - -• 4 ur, dit la jeune filleSfree *Hguilé, jé îie comprends rien je nai rien. e!... ma mère!... sez-hûoi si je suis malheureuse «ne Palmyre se leva, passa 6on KSSHWIBU' r- ----- cadre de la glace, et sbilit-rn rlî.viiït qu'elle n'allait it heures environ, Cœlina, croyant ouvrir la porte sa loptive, se trouva en face de M. Faruy qui entra sans saluer, ir toutes les portes et revint en s'écriant: lyer n'est pas ici quR'é pondit la jeune fille, Mme Palmyre est sortie. I et battait ~:s'perdu t a-t-il longtemps? où est-elle sédueti pl'aVtends. ireusemen ?jé n'en sais rien^ et il ouvrit le secr 'ire et marier. Aussi, qurecherches. courage, il jugea p Icàliua, celte indiscrétion... tion personnelleen c.w^osl charmantet je vous conseilla jeune danseuse de l'Opi *nes qui mont troaipe, (lé val isi il r îui.:,, nces Il écrivit sa femme q lie a pris son temps, elle est par. se rendre Rome; qu il u' 'aissé là avec votre sqjii ir«: d i. de ce voyage, où tant dintè'rhlei»! mademoiselle, vous et lceh étés 1| eàuse. nt'rii;(jui <?f»Jt h.Eit la I 61 un Monsieur, ne parlez pas si haut. Cv~ insultes, .SouUie^qjuc je me rétire j dans un instant, ma mère rez avec elle. Oh! non B-'yr n .'T 'Z-, dVlUl a;vX reviendra sans doute 5 elle n'e m'aurait pa - Elle! 4~t CVst quelque fatale erreur. Veui c n'est que huit iiet.res. Teneir, je crois uvlé pas ellej mais, bien sûôelle va venir. Et la pauvre enfant alla se pencher, si d,»tobrfrs 'e puis elle revint vers M. Faray et lui dit A r> ^-natin. Puis elle retourna sur le palier et se Elle tremblait ses lèvres étaient pâles et s soi^^c de vingt nu l Le 1 e heure se passa aiusi. NI. Farny s asse^ soins de son notaire, des m frappait du pied, puis jetait des exoiaiVtjIîna c'étaient laeXlCaïQCned'impatience, Cœlina se penchait ut semblait dire attendez encore. Saverne, n'avait que trop de raisons de crajl?jiaqUp tiimest i montrait, me figure sereine po- j Mm« De-.. duw;»1'4'

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Le Progrès (1841-1914) | 1841 | | pagina 1