fc i démolitions. On commence par le plus bas échelon de nos loi» constitutionnelles, afin de pouvoir porter la main sur les plus élevés quand certain parti le trouvera nécessaire. Le discours d'ouverture nous annonce donc du fruit nouveau: ce sont les franchises com munales qu'on menace d'attaquer. Si le minis tère çt'le parti qui le soutient osait, on mena cerait bien autre" chosemais le temps n'est pas venu on attend. M-M. fiuhay&n-Brunfaut et Vcrleurc, négo- ciants.en dentelles, Depoorter-Ro//iaen fabri cant dc^eu bans, Brunfaut plombierAnnoot ta/tneqr, elles demoiselles Baas. qui tiennent un -nmgasm,de 'broderies viennent d'être appelés à.1. Druxèllc* pour assister la distribution des ^EwompenseS décerner aux industriels qui se •ont distingués lors de la dernière exposition de l'industrie national"*. ,La lettré d invitation porte qu'ils sont priés dé prendre plape dans la tribune réservée aux eïposan.s.qui ont mérite des récompenses. Les efforts de nos concitoyens auront donc été^oiH'onnés d'un heureux succès. Les distinc tions do'ntils seront lobjet, ne peuvent que faire honneur leur ville natale. - C'est dimanche 14 de ce mois, qu'aura lieu le Concert donné par MM. Verhflle et Otto, chef de musique du â""5 régiment d'artillerie déjà les listes de souscription sont couvertes d'une foule de signatures. Le talent connu de ces artistes nous donne 4 assurance que ce Concert sera dés plus brillants:, nous avons eu occasion d'enten^h^les répéli-*' tions des morceaux >l'éflsembl^fyajàj'|js riefr dé parei^n'a été entendu'^ .Ypr,e^ .ifciisli ibiT pôitéV i A djgfegrn^Tsyfait au Bureau iifcovSp :1 irrégularité. .Noi# Directeur ad intérim, de faire v îl^e_partie du service. diçsrcprésehtahs a entendu hier *s diveése ai (jâ vn î'JFc 1 s diverses commissions de vérifi- caliBu it/fiouvoir. 1*4 le a ^ordonné l'impression ~et a renvoyé aiijoûr4"h\ii la discussion du v rapport sut- l'çleetion de M.'Huveners de Maeseyck. contre laquelle on a élevé une récla mation. Il reste encore entendre le rapport sur les élections de Nivelles. CHAMBRE DES REPRÉSENTANTS. La chambre des représentans s'est occupée dans la séançe du 11, de la discussion sur l'élec- 1 tiontle^L Huvéners à'Maesevk. M. "Verhaegen a longuement combattu les conclusions de la commission il a soutenu que conformément —^lubarrèt de la cour de cassation tout habitant ^"."-appartenant au pays cédé n'avait plus aucun droit politique, avant d'avoir fait la déclaration prescrite par la loi. M. Demonceau a vivement appuyé lès conclusions de la commission et combattu les argumens de M. Verhaegen il a pensé que la question devait être prise dans le sens le plus étendu et a soutenu que les person nes appartenant au pays cédé sont Belges tant que le délai qui leur a été accordé pour décla rer qu'elles ne voulaient pas cesser de l'être n'était pas écoulé. La chambre a partagé l'avis de la commission et a proclamé l'admission de M. Huveners. M. de Theux est venu ensuite proposer l'ad mission de MM. Mercier, Jonet et F. de Mérode élus par le district de Bruxelles. MM. Mercier et Jonet ont été immédiatement admis, mais au moment où I on allait voler sur l'élection de M. de Mérode, M. Devaux a demandé la parole et a sommé le gouvernement de déclarer quel était son avis sur ce point parce qu'il avait ap prouvé une annulation prononcée par la dépu- tation permanente de Liègedans un cas tout fait identique. M. le ministre de l'intérieur a déclaré que le gouvernement s'était borné s'abstiner dans l'annulation prononcée par la députation permaneute de Liège. M. Verhaegeu est venu ensuite s'opposera I admission de M. de Mérode, et après une assez longue discussion cette admission a été prononcée par 47 voix contre 17. SENAT. Le sénatdans sa séance du 11a adopté le projet d'adresse suivanten réponse au dis cours du trône. Sire - C'est sous de favorables auspices que s'ou vre cette année, la session législative; les ac clamations unanime? qui ont accueilli votre majesté dan l'enceinte de la représentation nationale manifestent les seutimeus de 1 inté rieur du pays, et feront voir l'extérieur com bien sont insensées fës menées coupables de quelques hommes qui tenterait envain de com promettre la sécurité et de troubler le repos d,nne natio.fT4ibTèT^catrrïè "et eoifiaf11e aans le soilve-aicf de son choix. La divine Providence a daigne exaucer les vœux que nous exprimions l'année dernière pour la conservation de la paix européenne; la Belgique appréçie les efforts constaus qu faits Votre Majesté pour atteindre ce but: ils ont acquis votre gouvernement. Sire, de jus tes titres celte bienveillante confiance des ca binets étrangers, qui est Une des plus sûres garanties de notre indépendance. Nous apprenons avec une vive satisfaction qu'il est permis d'entrevoir le terme ou le traité du 19 avrilrepevra son entière exécution. Nou» attendons avec confiance la commu nication dès résultats, des négociations com merciales terminéeset de celles qui se pour suivent encore ayee différentes, puissances persuadés'qu'elles seront toujours basées sur une politique vraiment nationale et sur la juste appréciation de nos intérêts matériels. L'institution d'une Académie de médecine et une organisation plus complète donnée une de nos plus anciennes Académies de pein ture et de sculpture, auront pour résultat, la première de combler une lacune qui se faisait remarquer, 1 autre de donner une nouvelle im pulsion aux beaux-arts qui de tout temps ont fait la gloire du pays. Nous espérons que les concours entre les établissemens d instruction supérieure et d'in struction moyenne atteindront le but qu'on se propose. Le sénat en différentes occasions, a exprimé le désir de voir discuter la loi sur l'enseigne- meut moyen et primaire; il en comprend la nécessité et l'examinera avec une attention toute particulière. Les projets de loi que Votre Majesté nous annonce pour combler les lacunes et faire dis paraître les défectuosités signalées par l'expé rience dans la loi communale, seront discutées avec maturité et sans perdre de vue les intérêts et les droits de la commune et du pouvoir central. Nous espérons aussi que conformément aux désirs exprimés plusieurs fois par le sénat, l'art. 130 de la constitution recevra son exécution complète. En augmentant les attributions des juges de paix la loi sur la compétence civile a pour résultat salutaire de rapprocher le justiciable de son juge et de diminuer le travail des cours su périeurs de justice la fixation des circonscrip tions des cantons sera le complément de cette disposition législative. L'importance des attributions qui le m sont dévolues et les nécessités sociales justifent nos yeux la proposition d'augmenter les ti temens de fonctionnaires de l'ordre judiciai^T^ de lordre aJfcninistratifafin de les mettre iiièm^e se/placer la hauteur de leur position. Notre régimepénitentiaire^continue mar cher dans une voie de sage progression; nous voyons avec satisfaction, Sire, la sollicitude du gouvernement de votre majestés'étendre sur l'amélioration de nos institutionsde bienfaisance et particulièrement sur les hospices des aliénés. La Belgique déjà si riche en communica tions voit de jour en jour se relier davantage entre elles, les provincesles villes et les com munes,, par des chaussées nouvelles, et bientôt elle jouira de toutes les lignes du chemin de fer, ce grand monument national, l'una des gloires du règne de votre majesté. Le sénatSireaccueillera avec empres sement toutes les mesures propres dévelop per nos relations postales d'outre-mer. Nous partageons le vœu exprimé par votre majestéque nos ressources nous permettent [•as enfants dYpres et nos magistrats, avant la Tevoluliaii, pour Justifiercc titré, ne portaient-^lspas IcqrSsobp lies lisière* rarrue.s ge» votes. V F-Mlè-ati-rM'o e t tr flft'tlle puisse paraître eut lé célrea f de voir détruire en un l faut croire la tradition «jouta: allons'Monsieur, ou vous écoute vous avez la paçple. fA: déC... commença ainsi sou récit L'àncçdote que je vais vous raconter, Mesdames-, ne repose que sur une ancienne tradition, qui se trouve consignée dans plusieurs vieilles chroijiqj.iesjpiag^rites.^ Du resta fes 'évèn^ariefits, historiques et le .caractère de Charles ""V que les hoiM^inètj^ dos^rient pncoi e s us tejûbui de Karcl, permettenLdeCi'î^^(J^p^etie txadiliuiym'est paséntiuremeiit dénuée de fondement» v En 1516, Charles, âgé peine de 16 ans,avait*él do Flandre, Duc de Brabant, etc., etc. Toutes les demandes fêtes dont les chroniques nous ont transmis les moindres détails. L empereur, disent-elles, fit son entrée par la porte de Thou- rout, il suivit la longue et courte rue de ce nom et arriva par la graud'pïace la Ilalle-aux-draps. Les façades des 111.usons étaient couvertes d'étoffes écarlates sur lé-qUçfies étaient brodées les armoiries de l'empire, de l'Espagne, de la Elhu<î*è Vttle la ville d'Y près. A côté de ces armoiries, on voyait le poVtiait (tiisouvei aiiï." jjjjys poitrails, dit la chronique, étaient placés tirs portes triomphales ornées cfes mé tis les rues par où devait passer le hsHpilices bourgeoises, i es confié ri es tirs tambours et de leHrsblasoiis,(l) utre du sotrvejain. Précédé ime^ittik1 nombrtmie-.de pages, tlans la salle de la séances. Pierre Vân saga;, harangua lç aussi puissant était un fcpvqîs n'oublieraient Et quels-abus i'j figurait que J&'À i Ki

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Le Progrès (1841-1914) | 1841 | | pagina 2