JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT.
INTÉRIEUR.
r ANNÉE. - N° 58.
JEUDI, 18 NOVEMBRE 1841.
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Beaux-Arts.
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Feuilleton «lu Progrès*
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et le Jeudi de chaque semaine.
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Quinze cantirqes par ligne.
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YPBES, le 17 Novembre.
MM. DE MÉRODE. HUVENERS.
La chambre des représentans débute d'une
manière brillante. L'admission de MM. Huveners
et de Mérode au nombre de ses membres, mal
gré les graves illégalités dont leur élection était
entachée nous donne une preuve nouvelle de
la partialité révoltante du parti catholique
quand il s'agit de ses hommes.
L'élection du premier a été faite avec le con
cours de sc^t individus étrangers et de sept
non-censitaires. L'autre n'a été élu qu'à une
demi .voix de majorité et encore cette majorité
lui a-t-elle été donnée par le vole d'un mineur.
Urbieii malgré trois arrêts de la cour de cas-
|lion qjLii déclarent nulle toute^élection la
quelle des individifs n'ayant pap^iit la décla
ration voulue par la loi du 4 juin 1839 ont
concouru-, malgré le texte formel de l'aft lrde
la loi électorale la chambre ou plutôt le parti
catholique de la chambre, viole eu vertu deson
pouvoir discrétionnaire, les lois l'équité et les
plus simples règles du bon sens pour valider
ces deux élections. C'çtait surtout celle du
comte de Mérode que le parti catholique tenait
faire approuver parce que sa réélection
Nivelles était au moins très-douteuse.
C'est en invoquant la permanence des listes
électorales qu'on est parvenu ce résultat.
Certain parti l'invoque quand elle lui est favo
rable et la rejette quand elle lui est contraire
comme Huy et le ministère de conciliation
qui lle se laisse pas traîner la remorque d'un
partivote pour la permanence la chambre
et laisse décider l'inverse par la députation per
manente de la province de Liège toujours au
plus grand avantage du parti rétrograde.
Ce principe de la permanence des listes ap
pliqué d une manière absolue est absurde; qu'on
nous permette cette expression, nous n en trou
vons pas d'autre pour rendre notre pensée. Le
fait de se trouver inscrit sur une liste électorale
donne-t-elleles qualités requises pour être
électeur? Evidemment non. Il ne fait qu'établir
une présomption en faveur de la personne in
scrite. L'article de la loi électorale qui déclare
la permanence des listes, veut que celui qui est
électeur et perd ce droit pendant l'année, parce
qu'il ne paie plus le cens par exemplesoit
maintenu sur les listes électorales jusqu'à la
révision annuelle. Mais l individu qui n'a jamais
possédé les qualités réquises pour être électeur,
n'a pu être porté sur les listes que par erreur
et celte inscription ne pejut tenir lieu au vœu
de la loi, des qualités exigées pour exercer le
droit électoral. v
Un collège de Bourgmestre et Écbevins
qui incombe le droit de reviser les listes élec
torales. pourraitpar dévoumerit un parti
y inscrire un nombre quelconque d'individus
ne possédant pas les qualités réquises et une
élection faite par de tels électeurs grâce la
permanence des listes serait valable Ce serait
le comble de l'absurde, et pareille chose ne
pourrait arriver que quand tout esprit de jus
tice et de liberté serait banni de notre patrie.
EXPOSITION DE L'INDUSTRIE.
La distribution des récompenses a eu lieu
Bruxelles dimanche dernier. Plusieurs de nos
concitoyens ont obtenft des distinctions bien
méritées. Deux médaillés en vermeil ont élé
décernées MM. Duhayon-RrunfautetVerleure;
des médailles en bronze A MM. AnnootDe-
poortere et Brunfaut un^'mention honorablé
M M1,es Baes. f? -
Ces industriels sont rompés AVmdi Ypres.
Le son du carillon a annoncé leur retour. D^
sérénades et une brillante illumination leur ofn
prouvé que leurs* Concitoyens prennent part
leurs succès: -
Jusqu'ici les premiers prix pour les dentçJIes
avaient été remportés par des exposans étrangers
la ville d'Ypres en décernant MM. Duhayon-
Brunfaut et Verleure des médailles en vermeil,
le jury vient de proclamer enfin que la dentelle
d'Ypres est supérieure celles que 1 on produit
dans le reste du pays. - f
Espérons que cet utile encouragement'doar
nera un nouvel élan une industrie qui inté
resse un si haut dégré la prospérité de notrè
ville.
Notre jeune compatriote F. Boffiaen vient de
terminer ici et sous les yeux des membres de la
régence,.un charmant tableau que les connais-
v scurs ont généralement admiré, et qui justifie
pleiaergent lés sudtès qu'il a obtenu au dernier
concours de ''îaiid .cette œuvre gracieuse,et
qui se distingtfé^pafcje fini et là délicatesse
nous fait concevoir ire^landes çq^rances^ peu£
IV venir de cel^artiste. y g BÉI Vi'
Nous espérons que M. Bœl
pas d'exposer publiquement;-'
Nous conseillons aux amj
qui n'auraient pas encore
par M Ed. Verrue au localj^|^Hppv ^reue»
sin, d'aller voir au plus, tôt celte qe^vre remar
quable de notre jeune compatriote; elle accuse
des études sérieuses et de§ progrès rapides.
Le Concert donné dimanche dernier par MM.
Otto et Verhille, avait attiré beaucoup de monde.
L'exécution des divers morceaux a été on ne
peut plus satisfaisante.
EXPOSITION AU PROFIT DES PAUVRES,. -
5 Au commencement cfe ce mois, ua'deYos
correspondants a fait, par la voie de la presse
un appel la charité publique, et cet appel
ou n'a pas tardé répondre. Déjà quelques
personnes se sont réunies dans le but d'aviser
aux moyens de procurer aux pauvres les secours
que la rigueur de la saison nécessitera cette
année
—t
LES ENFANTS D'YPRES. -Suite.)^
Nous ayons dit que Maître Cocqueel surtout fut tourmtîn^é
questions de sa curieuse moitié. Il ne savai^çommenLj
investigations; il parcourait la maison ae li
bas; mais Jacqueline le suivait
ait-elle. "M est grand ré;
est pas de plu rand en Fiant
donc bien fort.
autrementpuisefu i 1
Que dii-tu s'écria Tij
fou ou qu'il se nro.
Eh sans doute, et avec]
Ali ça, s'écria
S1 Martin] du
En femqie expéjfl
rpie quelque.,
le moment
Elle fxba wlcnf
sort, mak lui il»,
servante
lj^pkce^du grand marché du côté du sud), quelques bouteilles
de vÎCTiy vin d'Fspagne en lui recommandant de payef comptant;
car^>êiU-ssc, Élisabelli Quaetzouk, était une funirae querelleuse
,'itre, qui ne luisait crédit peisjnne; »us.-i le publie
onué le nom de Kwaede Bette. Il paraîtruéineydit M. deC I
Son récitque l'empereur Charles V eut quelques
f chante femme. Faites nous grâce, Monsieur,
es nous grâce de ces histoires, absurdes;,
conter aux enfants pour les faire
son récit - souper
cher ami, lui
jfétat Je ne suis pas
ittUéc au pl.* bauf iÇ V